Responsable Mais Pas Coupable

protestations d’innocence de son fils, le condamne à l'exil et invoque la malédiction de Neptune sur lui. Phèdre, se sentant coupable, prie son mari d’épargner son fils mais apprend de Thésée l’amour qu’Hippolyte éprouve envers Aricie. Devant Oenone, Phèdre fait exploser sa rage. Alors que sa confidente tente de la réconforter, elle la chasse et l’accuse d’être responsable de tout. D’un autre côté, Thésée commence à avoir des doutes sur la culpabilité de son fils et cherche des réponses. Cependant

Neanmoins, au deuxième abord, il est aussi vrai, que Phèdre, même en vue de sa situation, est incriminé par ses initiatives sur son amour, sa face cruelle mais aussi rendu coupable par la majorité d'un avis. En effet Phèdre à mesure que la pièce avance on verra une gradation des initiatives pour séduire Hippolyte ce qui peu a peu nous détache de l'idée d'une fatalité.Tout d’abord Phèdre fait son aveu à Œnone débutant offensive en l'avouant à Œnone mais aussi a elle même «J'adorais Hippolyte» (Acte

« insensés » et se résignent à leur propre esclavage, ils sont « opiniâtres à leur mal ». Le peuple n'est plus la victime bien connue, l'accumulation d'adjectifs négatifs tels que « insensés », « opiniâtres », « aveugles » (l. 1 et 2) le placent ainsi en coupable. L'auteur lui reproche aussi sa passivité, mise en évidence par la répétition du verbe laisser (l. 2 et 3). Le peuple constate son malheur et espère sans doute une vie meilleure, mais ne tente aucune action. La Boétie ironise même pour affirmer

Sujet : L’ignorance est-elle une excuse ? L’ignorant est quelqu’un qui ne sait pas ce qu’il fait (au sens où il ne veut pas ce qu’il fait). Dans ce cas, il n’est pas totalement responsable, on dit qu’il est excusé. En outre, l’ignorant ne sait pas qu’il est dans l’erreur. Dès lors peut-on lui reprocher ses erreurs ? Cependant, on peut se réfugier dans l’ignorance pour tout excuser ( fautes, échecs et erreurs) ; tout devient alors excusable. Mais ceci revient à nier le fait que l’homme est

composé de douze hommes, dans une pièce. Ils doivent délibérer à savoir si le suspect est coupable, ou non-coupable d’avoir poignardé son père. Au vote préliminaire, tous les hommes autour de la table votèrent en faveur de la culpabilité du jeune homme, sauf un, Davis, l’architecte. Celui-ci, au lieu de se laisser influencer ou de se baser sur les seuls dires du procès, se fia à ses doutes pour voter non-coupable. Le film est donc un échange verbal ayant pour but de trouver des arguments aux deux positions

Cette scène propose une sorte de troisième aveu de Phèdre : après celui à Oenone et celui à Hippolyte, c’est cette fois à Thésée que Phèdre avoue son amour coupable. Mais par rapport aux deux autres aveux, la situation a bien changé car Hippolyte est mort et le problème majeur n’est plus l’amour incestueux qu’éprouve la crétoise pour son beau-fils mais davantage le fait qu’elle l’ait accusé à tort et ainsi, conduit à la mort. Si cet aveu, qui a des allures fortement judiciaires, conduit à une réhabilitation

Suis-je responsable de ce dont je n’ai pas conscience ? Plan détaillé et partiellement rédigé I. Les conditions de la responsabilité : la responsabilité suppose la conscience. L’absence de conscience serait donc bien un motif d’irresponsabilité. 1) Etre responsable = être capable de répondre de, de justifier, de rendre compte de ses actes ou des personnes dont on a la responsabilité. Pour exercer ma responsabilité il faut donc que je sois conscient mais ne puis-je exercer consciemment ma responsabilité

quoi le dialogue entre Phèdre et Oenone, propre à la scène d’aveu de cet extrait, relève-t-il de la Tragédie classique ? I) Une scène d’aveu difficile : a) Une faute inavouable : Phèdre se sent coupable. Elle souhaite même mourir. Champ lexical du crime « sang innocent », « criminelles », « coupable »... et de l’horreur « épouvanté », « funeste »... Beaucoup d’hyperboles « comble des horreurs » / gradation « je tremble, je frissonne » Phrases exclamatives : état émotionnel fort. Aposiopèse

citoyen devait à cette époque se sentir responsable de l’ordre public et toute violation de la loi le concernait personnellement. En portant accusation le citoyen exerce un ministère public (qui incombe à l’ensemble du corps civique = « officum publicum »). Notre accusateur représente la cité toute entière et a donc des devoirs précis. Lorsqu’il intente une accusation il ne peut pas l’abandonner avant le terme du procès ni s’en servir pour aider un coupable. L’accusateur doit enfin être sincère, et

pas être jugé comme notre essence, car entre ces éléments donnés et ce que nous serons, il y a toujours la place et la nécessité du choix. Le texte donne un bon exemple p.5 : « l’existentialiste, lorsqu’il décrit un lâche, dit que ce lâche est responsable de sa lâcheté. Il n’est pas comme ça parce qu’il a un cœur, un poumon ou un cerveau lâche, il n’est pas comme ça à partir d’une organisation physiologique mais il est comme ça parce qu’il s’est construit comme lâche par ses actes. Il n’y a pas