Revenu minimum

Le RSA, machine à fabriquer de la précarité Qui est concerné par le RSA ? Le revenu de solidarité active remplace le RMI (revenu minimum d'insertion) et l'API (allocation de parent isolé), en permettant à ceux qui reprennent un travail de conserver une partie de leur allocation. Il concerne aussi les travailleurs "pauvres", ceux dont le salaire n'excède pas 1,04 Smic mensuel, qui vont percevoir un complément à leur salaire. En tout, le RSA concerne près de 7 millions de personnes. Pour en bénéficier

Le Revenu Solidarité Active Le RSA a été mis en place par la « loi n° 2008-1249 du 1er décembre 2008 généralisant le revenu de solidarité active et réformant les politiques d'insertion ». Il fait parti de la politique de la Famille et de l’action sociale elle s’inscrit dans les articles 10 & 11 du préambule de 1946. Au1er juin 2009, le RSA remplace le revenu minimum d'insertion (RSA Socle) et l'allocation de parent isolé (RSA Majoré) pour les personnes privées d'emploi, de plus elle remplacera

considérée comme pauvre en France. On parle du «seuil de pauvreté», un indice qui permet chaque année à l’Insee de déterminer le nombre de Français les plus modestes. Magda Tomasin, chef de la division Revenus et patrimoine à l’Insee nous explique la méthode de calcul : « L’ensemble des revenus des ménages est rapporté aux unités de consommation dans chaque ménage. Après ce premier calcul, chaque personne va avoir le même niveau de vie dans le ménage. Toutes les unités ne sont pas équivalentes:

monétaires, ces prélèvements doivent obéir à une logique de progressivité, c'est-à-dire que le taux de prélèvement s'élève au fur et à mesure que l'on monte dans l'échelle des revenus (c'est le cas, par exemple, de l'impôt sur le revenu en France). Un prélèvement proportionnel, en revanche, ne modifie pas les écarts de revenus (par exemple la TVA, identique pour tous les consommateurs). Les prestations sociales, non contributives et basées sur un système d’assistance, sont l'autre grand outil qui

déterminée (CDD) et 14,7 % après une fin de mission d'intérim. Sur la période de juillet 2008 à juin 2009, 16 % des chômeurs en fin de droits étaient éligibles à l'allocation spécifique de solidarité (ASS), et 22 % au revenu minimum d'insertion (RMI), remplacé depuis par le revenu de solidarité active (RSA), selon le Pôle emploi. L'ASS est réservée à ceux qui ont travaillé au moins cinq ans durant les dix dernières années. En 2009, le nombre de chômeurs en fin de droits a augmenté de 35,2 %. En

Parallèlement, le revenu minimum d'insertion, créé par la loi 88-1088 du 1er décembre 1988, permet aux usagers en quête d'insertion professionnelle de bénéficier d'un revenu mensuel régulier (versé par les caisses d'allocations familiales (CAF) ou la mutualité sociale agricole (MSA). D'autre part, le contrat de retour à l'emploi (CRE) est créé le 1er mars 1989 : il exonère les employeurs de charges financières, lors de l'emploi de personnes bénéficiant du revenu minimum d'insertion. Le contrat

salariale. Cette période est marquée par l'arrivée de nombreuses professions ayant pour objectifs de repérer les personnes en difficultés. Ainsi c'est pendant cette période que le RMI (Revenu Minimum d'Insertion) est créé en 1988 avec Michel Rocard. Ce dispositif est réservé aux personnes dans le besoin et ayant un revenu faible. De sa création (en 1945) à sa stabilisation (en 1978) la sécurité sociale n'a cessé de se développer. De plus la société devient assurantielle et Autès dit « la société doit

demandeurs d'emploi devraient perdre leurs droits à l'assurance-chômage en 2010, a annoncé Pôle emploi. Or, seuls 38 % de ces "fins de droits" pourraient bénéficier de la solidarité nationale, via l'allocation spécifique de solidarité (ASS) et le revenu de solidarité active (RSA). Près de 600 000 chômeurs ne devraient donc pas trouver auprès des structures publiques de solution à leur sort, entraînant un accroissement inéluctable de la pauvreté dans notre pays. En outre, de nombreux indicateurs

l'INSEE les 10 % de ménage actifs ayant les revenus avant redistribution les plus faibles avaient un revenu de 4779 euros et un revenu après redistribution de 8786 euros. La redistribution est la redistribution de revenus (revenus de transfert) vers une partie de /ou toute la population. Il existe deux redistributions : la redistribution horizontale qui permet de maintenir les ressources de personnes touchées par des risques sociaux qui font baisser le revenu (la vieillesse, le chômage, la maladie et

NOTE DE SYNTHESE Analyse d’activité : Le RSA (Revenu de Solidarité Active) Sommaire : - I) Introduction : Présentation de la structure d’accueil - II) Analyse de l’activité : l’instruction et le suivi de RSA - III) Analyse de l’activité - IV) Autoévaluation et conclusion - V) Annexes I) Introduction : Présentation de la structure d’accueil 1) Contexte Mon stage s’est déroulé sur six semaines, auprès d’une Conseillère en Economie Sociale Familiale (CESF), au territoire