Rex Designatus

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anticipation à la fin de l’année 987. Sous les Capétiens deux types de Roi étaient donc présents : le rex designatus et le rex coronatus. Le rex coronatus concerne dans le cas de Philippe I, son père Henri I. On parle de sacrement par anticipation. Cette coutume fut instaurée par Hugues Capet. Le rex designatus, désigne le fils (Philippe Ier), qui remplacera son père après sa mort. Le rex designatus apparait comme le mécanisme permettant de passer de l’élection du roi à la désignation héréditaire

mois après son élection il parvient à surmonter les réticences des grands et réussit à faire élir et sacré son fils Robert le Pieux mais Hugues Capet n'étant jamais parti se battre afin de distinguer les deux rois on va qualifier Robert de « rex designatus » et c'est ainsi que ce dernier fut associé à la royauté de son père. Et c'est ainsi qu'à la mort de son père, il lui succède sous difficulté. Ce système d'association au trône du vivant du roi permit de mettre en place l'hérédité. Ce triomphe

le texte s’inscrit dans un contexte très particulier. Au courant de l'année 1101 ou 1103, le père de Louis VI Philippe 1er devenu impotent, incapable de gouverner et de combattre, lui confie le gouvernement effectif du royaume en qualité de « rex designatus » (roi désigné). De plus le sujet du texte fait référence au conflit entre l’abbé de Saint-Denis Adam et le seigneur de Montmorency Bouchard qui cherchait à étendre sa domination sur des terres appartenant à l'abbaye de Saint-Denis en dévastant

durant 329 ans, chaque roi eut un fils comme successeur. Au début de cette nouvelle dynastie, les rois associèrent leur fils ainé au pouvoir de leur vivant afin de consolider leurs légitimités. Les fils associés au pouvoir portant le titre de Rex designatus, principe qui devait finir par disparaître au XIIe siècle avec le principe de primogéniture. Les Capétiens sous l'ère Capétienne ne manquèrent donc pas de fils pour succéder au père, mais il arriva que l'ainé ne soit pas un mâle, mais de sexe

pouvoir par dieu. Ce sacre et cette importante dimension religieuse permettent de mettre en place le principe d’hérédité royale puisque les Capétiens pratiques le sacre par anticipation : le Roi au pouvoir (le rex coronatus) choisi son successeur qui est presque toujours son fils aîné (le rex designatus) et assure ainsi la continuité de sa dynastie. De cette pratique découlent les principes de primogéniture et de droit d’aînesse qui deviennent les règles de succession au trône, jusqu’à ce ces principes

n’est pas affirmée toute législation va être nulle. Il va attendre de la sorte les années 1150 (1155) sous le règne du roi Louis VII (1137-1180) on l’appelle le Jeune, c’est le père de Philippe Auguste, c’est le dernier roi qui désigne son fils rex designatus. En 1155, le roi fait publier un établissement qui interdit la guerre privée pour 10 ans (établissement : stable, un texte établit pour longtemps). C’est une sorte de pétition de principes, mais à l’époque la monarchie n’a pas les moyens matériels

d’un royaume franc ? I- Un chef guerrier incontesté : roi des francs salien. A. La soumission au mundium royal. B. L’expansion du territoire royal. 1. La conquête permanente. 2. Le respect du partage du butin. II- Un chef d’Etat accomplis : rex franco-romain. A. Un roi catholique providentiel. 1. Une conversion providentielle. 2. La collaboration de Clovis et de l’Eglise. B. Un roi mérovingien princeps et législateur. 1. Reconnaissance de Clovis par l’Empereur romain d’Orient. 2. Un

tout une valeur constitutive, c'est le sacre qui créé le roi. Le premier roi à être sacré est Pépin le Bref qui a été sacré deux fois : en 751 et 754. A partir de cette date, le sacre fait le roi. Il sert à placer celui qui est appelé à régner « rex designatus » dans sa condition de roi. Il est également un rite distinctif et ce pour trois raisons : aucun seigneur ne s'est jamais fait sacrer ; la cérémonie du sacre est l'occasion pour les grands féodaux d'affirmer leur appartenance au royaume ; ce privilège

royaume élisent Hugues Capet en 987. Afin d’assurer sa succession, Hugues Capet associe son fils Robert au trône selon une ancienne pratique carolingienne puis le fait élire et sacré en 988. Hugues Capet gouvernera avec son fils qui est nommé « rex designatus » sous le régime de l’association et à sa mort en 996, Robert devient roi. Pendant deux siècles, cette technique de l’association et du sacre anticipé du fils du vivant du père est appliquée de manière continue. C’est cette pratique qui a enraciné