Rhétorique De Tartuffe

les appelle des acteurs, ils ont des noms de scène, ont une vie à part dans un lieu à part. 3. La représentation d'une pièce de théâtre fait travailler notre imagination une histoire, des sentiments crées artificiellement par des figures de rhétoriques de l'auteur... etc II antithèse : le théâtres est une représentation de la vie 1. Pour représenter des vices et des défauts "C'est une grande atteinte aux vices que de les exposer à la risée de tout le monde" Molière 2. La représentation

dans le théâtre de Marivaux constitue un champ d’exploration encore mal circonscrit. Or, ainsi qu’en témoignent des travaux récents, d’orientations théoriques diverses, cette place est à l’évidence fondamentale. On songe ici notamment à la lecture rhétorique. Même s’il est vrai que l’éloquence sous sa forme académique est régulièrement tournée en dérision, les stratégies de persuasion n’en demeurent pas moins un enjeu constitutif du théâtre de Marivaux. Comme le montre G. Declercq [3] dans l’examen

courant de la personnalité de DJ assiste avec intérêt à sa stratégie. Mais il est difficile d’oublier l’enjeu sérieux pour la jeune fille. Notons que dans cette « comédie sérieuse » [terme qui désigne certaines comédies de Molière comme Tartuffe, Le Misanthrope], on ne rit pas du personnage principal, d’ailleurs issu de l’aristocratie comme les personnages de tragédie. A travers cette scène se dessine le portrait du séducteur Sa tactique consiste en deux points essentiels

La position de la problématique : elle pourra partir de l’une des constantes du romanesque qui repose souvent sur l’exceptionnel et se demander si la “médiocrité” peut y avoir sa place. Le libellé du sujet : La question posée sous cette forme rhétorique semble répondre par la négative. Implicitement, une thèse s’exprime ici, qui nie que le roman puisse admettre des personnages médiocres. Le domaine d’application : le genre romanesque. La recherche du plan : Il convient donc de suivre ici un

vices de son époque mais en expliquant ses buts, ses convictions et ses raisonnements. Réactions Frontispice des ŧuvres Complètes de Molière Cette pièce de Molière suscita à sa création une levée de boucliers des dévots. Écrite juste après Tartuffe, où Molière fustigeait l'hypocrisie de certains dévots, elle semble aux yeux des religieux de l'époque une apologie du libertinage. Le seul défenseur de la religion semble être Sganarelle pour lequel la religion ressemble fort à de la superstition

mode de l’époque. Ses lèvres vermeilles et ses belles dents bien blanches (sans bien sûr qu’il n’y soit pour quelque chose, celles-ci ont une délicatesse pratiquement divine) nous rappellent le portrait que Molière faisait de son dévot personnage du Tartuffe presque un siècle auparavant. Dorine décrit dans la pièce le faux dévot comme « gros et gras, le teint frais et la bouche vermeille ». Cependant Marivaux va plus loin dans l’ironie avec laquelle il dessine la grasse condition de ces personnages.

monarchie absolue une duplicité : référence à l'Histoire (v21) un savoir sur la nécessité des sacrifices dans un esprit religieux « le ciel a permis » => « je me dévouerai donc » (v30), mea culpa (v25)-v29) or il s'agit comme un faux décor, Tartuffe un masque qui cache la véritable nature du Lion-Roi : v28 « férocité » exhibition de sa force (v28-v29 allitération) 2) La Satire des courtisans habiles à se positionner un courtisan zélé qui flatte le Roi pour se faire bien voir la critique

sous le titre de De partibus animalium, dans lequel l’auteur note que les êtres humains sont les seules créatures qui rient : homo risus. Pour ce qui m’occupe aujourd’hui, toutefois, les remarques les plus pertinentes d’Aristote se trouvent dans la Rhétorique, en particulier dans le passage du Livre II où il examine les manières de la jeunesse. Il est d’ailleurs frappant que la première traduction de ce texte en anglais ait été l’œuvre de Thomas Hobbes, qui la publia aux alentours de 1637. Or, dans sa

l’affrontement et du conflit, il est par conséquent le lieu de la parole. C’est grâce à la parole, au dialogue que l’affrontement est mis en scène. Les tirades des personnages sont de véritables joutes oratoires qui mêlent tous les moyens propres à la rhétorique. Ex 1 : «À en croire la tradition dramatique française, de Corneille à Koltès, la réponse est oui. Oui sur tous les tons. Oui à tous les âges. Oui encore aujourd’hui souvent, où, pour bon nombre de spectateurs et de critiques, hors du verbe point

le but n’est plus uniquement de faire rire mais aussi de critiquer la société. Ses comédies de caractère qui dresse un portrait cinglant de la société lui attire de nombreux ennemis. Justement, en 1666, après les problèmes rencontrés à la suite de Tartuffe et Dom Juan, Molière crée le Misanthrope comme pour provoquer une fois de plus ses ennemis. En effet, dans cette comédie grave, rédigé en vers, Molière fait le portrait d’un homme dénonçant et fuyant toutes formes de fausseté ; un ennemi de la société