Rite

leur santé d'esprit et leur sens critique, ces symboles qui puisent leurs origines dans les philosophies, les doctrines et les systèmes de pensées irrationnels les plus divers peuvent étonner un esprit cartésien et progressiste. Il en est de même du rite initiatique et du cérémonial. On peut s'interroger sur l'utilité ou l'intérêt de pratiquer ce "folklore" ou ces traditions en ce 3e millénaire, celui de la technologie de l'information, à une époque où le public est soi-disant éclairé, plus rationnel

actif · L’ adolescent : tantôt enfant ? tantôt adulte ? POUR MEMOIRE : LE RITE DE PASSAGE Gabriel Delesse Psychologue 4 VAN GENNEP ETIENNE DESSOY Les étapes de la vie, qui rythment l’évolution de la personne et de sa famille, satisfont à la définition du «rite de passage», terme bien connu mais le plus souvent réservé à des sociétés ancestrales ou à des pratiques exotiques. A cet égard, ce que nous enseigne le rite de passage est extraordinaire: comme nous allons le voir, il convoque d’emblée

d’expérimentation féconde, et non plus une construction autour du temps de la maturité sociale. Elles maintiennent un statu de l’individu en transition et « cachent » mal le caractère tâtonnant du passage à l’âge adulte. On peut penser que quand on réalise un rite pour la première fois c’est plus significatif, mais il y a une diversité dans les sociétés d’aujourd’hui. Dans la société contemporaine les attitudes et les évaluations en relation avec les rites sont très complexes. On peut voir deux tendances, une

sur le soutien de l’Eglise mais elle n’était pas chrétienne comme la royauté carolingienne car l’accès au pouvoir mérovingien n’est pas lié à l’Eglise. A l’inverse, la royauté carolingienne est une royauté chrétienne parce qu’elle est créée par un rite religieux, le sacre, et qu’elle repose sur une doctrine religieuse particulière, la théocratie. La Théocratie La théocratie se défini comme le gouvernement par Dieu et pour Dieu c’est-à-dire par ceux qui ont été désignés par Dieu

que seule une religion évoluée est morale et que la magie automatique n’est pas un signe de primitivité. Durkheim accepte les idées de Smith que la religion primitive est une église qui exprime les valeurs de la communauté et la différence entre rite comme culte de ses dieux et les autres rites qui sont magiques. (à l’écart de cette église et même peut-être hostile) Mais tandis que Smith dit qu’il n’y a pas de séparation entre le sacré et le profane dans ces religions primitives, Durkheim pense

associé à un rituel qui le met en acte, se trouve être à la fois narration du fait passé que le rite reproduit plus ou moins symboliquement une explication de l’origine de ce rite sa fondation par des ancetres et grace à ce mythe on s’attend à ce que les choses se reproduiront de même maintenant et dans l’avenir appelées à une série indéfinie d’identiques reproductions par la continuelle répétition du rite la reproduction de l’œuvre de Granach l’Ancien Judith et Holopherne elle est à l’origine de son

lors d’une cérémonie religieuse au terme de laquelle ils reçoivent leurs noms. A trois ans, on leur coupe les cheveux et on leur remet leur châle de prière et leur première kippa, sorte de calotte. Vers treize ans, ils accomplissent leur bar-mitsva, rite d’initiation par lequel ils entrent dans le monde des adultes et dans la communauté des croyants : ils peuvent alors observer les commandements. A cette occasion, ils lisent un texte de la Torah et le commentent. Une fête est organisée avec les membres

Maçonnerie , sans lesquels une loge ne peut être ouverte régulièrement le Volume de la Loi Sacrée qui est le symbole de la tradition, le Compas qui nous permet d’apprécier la portée de nos actes, et l’équerre qui nous inspire la droiture de nos pensées. Le rite est un ensemble de symboles mis en action. On peut distinguer différentes catégories de symboles : ⇨ Les symboles figurés que sont les tableaux de loge, les décorations et bijoux… ⇨ Les symboles sonores que sont les coups de maillet, mots de passe

LE RITUEL Le rite est un cérémonial. Désignant un ensemble d'usages réglés par la coutume. Un rite sert de ciment à une communauté, conformément au double sens étymologique de "relier" et "se recueillir". Peuvent être distingués : les rites intercesseurs (pluie, moisson, maladie, guerre, fertilité etc.), les rites de passage (naissance, entrée consciente dans le religion, entrée dans la communauté des adultes, décès, intronisation, mariage etc.) et les rites de confirmation d'appartenance

premier engagement du croyant sur la voie de la conversion. Voilà pourquoi le baptême est celui de tous les sacrements dont l’Écriture parle le plus, celui dont la nature nous est la mieux connue par la Révélation avant même que nous n’ayons étudié son rite traditionnel. (…) Jésus avait dit : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Mt 28, 18-19). C’était donner à tout jamais et inconditionnellement