Robert Aron

p221-222. L’ouvrage de Max Weber est un texte fondateur des sciences sociales et politiques, son importance dans ses domaines semble évidente. Cet ouvrage a été commenté de nombreuses fois par différents auteurs, notamment par le sociologue Raymond Aron, dont la préface témoigne de son importante portée sociologique et politique. La pertinence des problématiques est évidente lorsque le lecteur lit le raisonnement qui en découle cependant, la lecture du dit raisonnement peut parfois sembler longue

historien et un écrivain. À l’époque où il écrit ce livre, Tocqueville se place en précurseur d’une discipline dont l’inventeur, Auguste Comte, lui est contemporain, la sociologie. En effet, il se passera plus d’un siècle avant qu’un auteur, Raymond Aron réactualise dans son livre « les étapes de la pensée sociologique », Tocqueville comme l’un des pères fondateurs de la sociologie française, longtemps considéré comme un marginal, du fait notamment de ses appartenances politiques très prononcées.

de monter en généralité sur le moment présent (3). 3/ La théorie politique analyse les polities, je dois employer ici l'anglais, le terme français "polité" étant tombé en désuétude. C'est ce que Raymond Aron a nommé les "agrégats politiques par excellence" (Aron, 1972, souligné par moi, Aron n'a jamais soutenu qu'il n'y avait pas de politique dans une organisation, pas plus qu'il n'aurait nié que la politique a une base organisationnelle, March et Olsen, 1989; il aurait probablement ajouté: "et

du lundi », avant de passer à la forme du Propos quotidien. Plus de 3000 de ces « Propos » paraîtront de février 1906 à septembre 1914. Devenu professeur de khâgne au lycée Henri-IV en 1909, il exerce une influence profonde sur ses élèves (Raymond Aron, Simone Weil, Georges Canguilhem, André Maurois, etc.). À l'approche de la guerre, Alain milite pour le pacifisme. Lorsque celle-ci est déclarée, sans renier ses idées, et bien que non mobilisable, il s'engage pour satisfaire ses devoirs de citoyen

doute l’un des plus grands penseurs politiques français, à l’éciture particulièrement élégante. Il est célèbre pour ses analyses de la Révolution française, de la démocratie américaine et de l'évolution des démocraties occidentales en général. Raymond Aron, entre autres, a mis en évidence son apport à la sociologie. François Furet, quant à lui, a mis en avant la pertinence de son analyse de la Révolution française. A. de Tocqueville est avant tout le penseur de la démocratie, dont il a su voir avec lucidité

sorti plusieurs romans,pièces de théâtre...et fut journaliste pour divers quotidiens. Ainsi que philosophe et critique. Amitiés/influences Il sera ami avec Simone de beauvoir, Paul Nizan, Albert Camus, André Malraux, Merleau-Ponty, Raymond Aron, Serge July, Philippe Gavi, Bernard Lallement, Jean Calude Vernier, Benny Lévy. Et aura pour influence : Kant, Hegel, Feuerbach, Rousseau, Fourier, Marx, Heidegger, Husserl, Dostoïevski, Kierkegaard, Jaspers, Kojève, Camus, De Beauvoir, Flaubert

Sartre est volontiers un boute-en-train, c’est aussi un grand travailleur, dévorant plus de 300 livres par an, écrivant chansons, poèmes, nouvelles, romans à tour de bras. Sartre se fait des amis qui deviendront par la suite célèbres, comme Raymond Aron ou Maurice Merleau-Ponty. Pourtant, au cours de ces quatre années à l'École normale supérieure, Sartre ne paraît pas s’intéresser à la politique. Spontanément anarchisant, il ne va à aucune manifestation, ne s’enflamme pour aucune cause. [pic]

Au fil de l’accroissement des compétences communautaires, les instruments d’analyse de l’Union européenne sont devenus plus nombreux et plus complexes. Néofonctionnalisme, intergouvernementalisme, fédéralisme, gouvernance, institutionnalisme, européanisation ne sont que quelques-unes des approches théoriques utilisées pour penser l’intégration régionale européenne. Face à ce foisonnement, l’objectif de cet ouvrage est de proposer une synthèse claire et complète des travaux de recherche français

générale de la nation pour le temps de guerre, qui abroge toute indépendance intellectuelle et toute liberté d’opinion. Son nom côtoie ceux de Lucien Descaves, Louis Guilloux, Henry Poulaille, Jules Romains, Séverine… et ceux des jeunes normaliens Raymond Aron et Jean-Paul Sartre. Jusqu'à la fin des années 1930, son œuvre sera guidée par la lutte pour le pacifisme et contre la montée des fascistes. La rédaction des Propos reprend, mais sous forme de revue, de 1921 à 1936, avec une interruption de 1924 à

Commentaire de l'article : Qu'est-ce qu'une théorie des relations internationales ? Dans cet article, Raymond Aron, philosophe et historien français du XXème siècle (bien que ses centres d'intérêts soient multiples, comprenant aussi l'économie dont il est question dans cet article) se penche sur la question de la définition d'une théorie des relations internationales. Cet article est publié dans la Revue française de Science Politique en 1967 dans le contexte particulier de la phase de détente