Robert de Boron

de Chrétien de Troyes le mot « graal » n'avait aucune signification symbolique et était uniquement utilisé pour désigner un objet de la vie de tous les jours[4], ce dernier finira par prendre une valeur chrétienne. En effet, avec le roman de Robert de Boron Le Roman de l'Histoire du Graal, l'objet devient celui qui a servi à recueillir le sang de Jésus après sa crucifixion. Plus tard, il sera utilisé dans les églises comme un objet sacré. Les prêtes le rempliront de vin se qui symbolisera le sang

continuations qui terminent le récit des aventures de Perceval et de Gauvain et de la quête du Graal, sans être exhaustive, on peut citer d'autres auteurs qui se sont intéressés au thème du Graal en le modifiant le plus souvent.         [pic]Robert de Boron, vers 1215, écrivit un poème Le Roman de l'Estoire del Graal, dans lequel le Graal a un caractère sacré : c'est une relique, l'assiette dans laquelle le Christ a pris son dernier repas avec ses apôtres, assiette dans laquelle Joseph D'Arimathie

sources littéraires de la légende : * Historia Regum Britaniae : (1138) première mention exhaustive du règne d’Arthur. * Wace, le Roman de Brut : (1155) reprise en français par un clerc normand de l’œuvre de Geoffroy de Monmouth. * Robert de Boron (1190-1210) : 1. Merlin en Prose 2. Histoire du Graal ou Joseph d’Arimathie * Lancelot-Graal (XIII ème siècle) : Cycle en prose de toute la saga littéraire * Vortigier l’usurpateur averti par  Merlin : Le Roi Constant

par Lancelot du lac, et la fontaine de Barenton réputée pour faire pleuvoir. Brocéliande serait aussi le lieu de la retraite, de l'emprisonnement ou de la mort de Merlin. Le premier texte à la citer est le Roman de Rou, par le poète anglo-normand Robert Wace, autour de 1160. C’est dans les textes postérieurs qu’elle trouve son nom actuel et la plupart de ses attributions, sans que les indices sur sa localisation soient concordants. Sa première localisation physique revendiquée remonte au 30 août

saigne, c’est-à-dire l’assimilation d’objets étranges à des reliques de la Passion – on va ainsi de l’inconnu merveilleux au connu/au rationnel chrétien - est essentiellement le fait des Continuations, qui ont également utilisé le texte en vers de Robert de Boron, le Roman de l’Histoire du Graal. Mais le point de départ de la christianisation du motif du Graal est bien l’hostie du Conte du Graal dont l’ermite révèle la présence dans le Graal à Perceval dans l’œuvre de Chrétien. Perceval fit connaître

De la même façon le graal va être l’objet d’une allégorisation, d’une moralisation. Cette moralisation est mise en œuvre par Robert de Boron. Robert de Boron c’est l’artisan de la christianisation du graal. Il va devenir une relique chrétienne dans laquelle le sang du christ aura été recueilli. Cette relique sera ensuite transportée en Grande Bretagne. Avec Robert de Boron, le graal n’est plus un mot commun mais devient un mot propre. Le vaissel (le vase) a comme nom propre Graal. Ce vase a servi

écrite en 1226 par Frère Robert à l'intention du roi Håkon IV de Norvège, est un récit complet reprenant de nombreux éléments du Tristan de Thomas d'Angleterre et du Roman de Tristan de Béroul, auxquels ont été ajoutées quelques traces de mythologie scandinave. Le Roman de Jaufré (anonyme, début du xiiie siècle), fait évoluer le personnage de Tristan pour en faire un chevalier de la Table Ronde, à la cour du roi Arthur. Dans le Tristan en prose (Luce del Gat et Hélie de Boron, deux chevaliers-écrivains

Eilhart d'Oberg qui produit un roman de Tristan ; au début du 13ème, il y a Gottfried de Strasbourg qui va aussi écrire un roman sur le sujet de Tristan et Yseult (incomplet), il faudra attendre une saga norroise de 1226, la Tristram saga de Frère Robert qui se présente de l'adaptation en prose du texte de Thomas ; première version complète). Tristan est le neveu du roi Marc (= au M-A, la relation neveu-oncle est très importante). Ici, on a un philtre d'amour donc le libre arbitre des amants est

cœur et le corps, réflexion sur le libre arbitre. Style courtois, léger. Thomas décrit une histoire beaucoup plus courtoise, il s’appesantie sur l’analyse des sentiments, l’histoire se termine mal. c. Les suites et héritages de Chrétien : Robert de Boron. Continuation des avatars, les romans de Chrétien après Chrétien. En effet, Chrétien a eu une influence certaine. Ses romans ont été imités. Par exemple, un des nouveaux romans : « Le Chevalier à l’épée », ce roman s’inspire de ceux de Chrétien

XIIIe s.: chantefable d’Aucassin et Nicolette 1063 consécration de l’abbaye de Moissac 1075-1080 intensification des défrichements, essor des villes 1077-1082 tapisserie de Bayeux premier troubadour : Guillaume IX d’Aquitaine (1071-1126) 1098 Robert de Molesme fonde l’ordre de Cîteaux troubadours de la 1regénération, Jaufré Rudel de Blaye 1re moitié du XIIe siècle : rayonnement de l’Ecole de Chartres, les arts libéraux 1138 Geoffroy de Monmouth,Historia regum Britanniæ 1155 Lamprecht, Alexanderlied