Roman Catharsis

Au delà même de la dispute, peut-on considérer que le conflit est l'essence du théâtre ? Problématique : Le théâtre naît-il nécessairement du conflit ? I- Certes, le conflit est nécessaire 1) Par définition, le théâtre repose sur l'action et ne peut donc occulter l'aspect conflictuel. - légitime l'acte dramaturgique ; - offre une consistance à l'intrigue ; - garantit de la platitude, de la fadeur. 2) Conflits révélateurs = mettent à nu les personnages

pourquoi et comment l'art du theatre se prete-til a la mise en scéne de la séduction? voici aussi des pistes qui servent ou non: Quand un auteur écrit une pièce de théâtre, il s’inspire en general de la réalité, de son entourage, de son quotidien. Peter Brook, metteur en scène contemporain affirme: "On va au théâtre pour retrouver la vie, mais s’il n’y a aucune différence entre la vie en dehors du théâtre et la vie à l’intérieur, alors le théâtre n’a aucun sens Ce n’est pas la peine d’en faire"

public éprouve du plaisir à s'émouvoir pour des personnages perdus, impuissants. Dans "Britannicus", le spectateur se distrait du jeu des passions (jalousie et pouvoir) mais ne tire aucune leçon morale de cette "naissance d'un monstre". C. La catharsis "Purgation des passions", selon Aristote. Comme le carnaval, le théâtre est une libération salutaire. Par "empathie", le spectateur réagit devant une action souvent désespérée ou absurde: 1. Rôle de la comédie: remède plus efficace que toutes les

« L’art est IMITATION. » L’art, imite la nature. Aristote distingue l’épopée (récit d’une action) et le théâtre (re-présentation d’une action) L’effet de la tragédie sur le spectateur est la catharsis (Purification des passions) Le spectateur éprouve de la crainte et de la pitié.

certaine étendue, dans un langage relevé d'assaisonnements d'une espèce particulière suivant les diverses parties, imitation qui est faite par des personnages en action et non au moyen d'un récit, et qui, suscitant pitié et crainte, opère la purgation (catharsis) propre à pareilles émotions. » Aristote, réfléchissant sur la fiction, c'est-à-dire sur la meilleure manière de raconter des histoires de bonheur et de malheur qui ressemblent à celles que vivent les hommes, cherche à dégager des pièces de Sophocle

l'hystérie en collaboration avec Joseph Breuer et en particulier l'essai « Le Mécanisme psychique des phénomènes hystériques  Il y défend la conception névrotique de l'hystérie, tout en proposant « une méthode thérapeutique fondée sur les notions de catharsis et d'abréaction En 1894, avec son article « Névro-psychoses de défense » (« Die Abwehr-Neuropsychosen »), il se focalise sur la phobie. Il souffre de symptômes cardiaques et cesse de fumer. S'occupant de l'hystérie d'une patiente, du nom d'« Emma »

Enfin, les règles principales de la tragédie classique sont respectées. Tout d'abord, la règle de bienséance qui prohibe la mort sur scène est suivie dans Horace : Camille s'enfuit en coulisse avant d'être assassinée par son frère. La règle de la catharsis est également respectée car on voit que la mort de Camille dans Horace et l'amour incestueux de Phèdre dans le texte de Racine ont pour objectif de purger les émotions du spectateur, de leur inciter la terreur et la pitié. Après la représentation

seulement, ces parodies ont une fonction politique et sociale : elles permettent de fustiger les institutions sous l’emprise desquelles on se trouve le reste du temps. Elles acquièrent ainsi une fonction libératoire. 2. une fête libératrice 1. catharsis : libération (parfois violente des pulsions) : acclamations, cris, « hurlante »(2,1,3,4) 2. revanche personnelle à travers l’adoption d’un autre rôle et du travestissement : Quasimodo (1) mais aussi (2) et (4) 3. soupape : efface les différences

Texte 1 : Phèdre, Racine, Acte I, scène 3 Phèdre avoue sa passion pour Hippolyte à sa servante Oenone Racine : poète tragique français Phèdre : tragédie classique du XVIIeme Met en scène Phèdre, qui est l’épouse de Thésée et sœur d’Ariane. Vénus allume le feu coupable dans le cœur de Phèdre. P. avoue après son amour à Hippolyte parce-qu’elle croyait que Thésée était mort (Acte II, scène 5). C’est Oenone qui va pousser Thésée à bannir Hippolyte et même à le tuer. En quoi l’aveu de Phèdre

font ressortir la haine éprouvée par Camille envers son frère et Rome. Cette détestation n’est autre que la désapprobation du pouvoir romain, ce qui contribue à une dévalorisation très vive de celui-ci. Sa douleur éprouvée provoque quant à elle la catharsis, c'est-à-dire le sentiment de pitié chez le spectateur et le lecteur, qui ne peuvent s’empêcher de désapprouver le comportement d’Horace et la dure loi de Rome. Ainsi, la représentation du pouvoir trouve toute sa place au sein de la tragédie. Par