Roman Catharsis

fortes, nous vivons par procuration des situations impossibles à rencontrer dans nos vies réelles ordinaires, mais comme il présente aussi des émotions que nous sommes capables d’éprouver, ou d’imaginer, ou de comprendre, il est donc aussi « catharsis », c’est-à-dire qu’il est « purgation des passions », selon Aristote. b) Les situations de pouvoir sont nombreuses dans la vie réelle, on l’a vu dans ce corpus aussi : des rois ou des tyrans face à leurs peuples, des maris face à des épouses

étaient censées détourner les gens des défauts qui y étaient tournés en ridicule. 2e exemple : La tragédie, à l'époque classique, est censée susciter « la terreur et la pitié ». Le but avoué est, reprenant en cela Aristote 3, de provoquer une catharsis, c'est-à-dire de se purifier de ses passions, et ainsi devenir meilleur. Le problème est que nul ne se croit atteint des maux dénoncés sur scène par la tragédie et la comédie. Or, comment se guérir d'un mal dont on ne se croit pas atteint ?

perte: il n'a pas de prise sur les événements, il ne peut agir sur eux; ce sont plutôt eux qui agissent sur lui, révélant par le fait même son impuissance et sa misère. Par ailleurs, les théoriciens classiques ont repris à Aristote la notion de catharsis , purgation des passions. L'idée est qu’en voyant des personnages animés de passions violentes, les spectateurs accompliront en quelque sorte leurs propres passions et s'en libéreront. Leur destin pathétique crée l'émotion et la pitié dans le coeur

extérieur ou intégrée dans un dialogue entre deux personnages) le parodos ( partie chantée par le choeur) des épisodoï de trois à cinq, entrecoupées par de stasima ( chants du choeur) l'exedos (sortie du choeur) Le principe de la catharsis : la tragédie doit purger les passions et inspirer terreur et pitié aux spectateurs. III) Les principaux auteurs Le Vème siècle avant J-C marque avant tout l'apogée de la démocratie Athénienne. Tous les ans, les meilleurs auteurs participaient

Né à Athènes lors de célébrations religieuses en l’honneur de Dionysos, le théâtre a attiré de nombreux amateurs durant toute son évolution. Le théâtre est à la fois un art littéraire et un art de la représentation. Depuis le XVIIème siècle, les querelles sur la moralité de la représentation théâtrale soulèvent la question de la finalité du spectacle. Nous pouvons nous interroger sur les raisons qui poussent le spectateur à aller au théâtre. Dans un premier temps, nous verrons que celui-ci vient

l’autorité d’Aristote qui a créé le concept de catharsis et de Bertolt Brecht qui a créé celui de théâtre didactique. Vingt trois siècles séparent ces deux penseurs du théâtre. Aristote a écrit un livre essentiel qui s’intitule Poétique, qui permet de comprendre la relation du spectateur et du héros . Identification et distanciation donnent au spectacle un fonction civilisatrice. L’identification aux situations et aux personnages permet la catharsis : le spectacle de situations cruelles délivre

de lieu et d'action où l'action doit se dérouler en vingt-quatre heures, en un seul lieu et ne doit être constituée que d'une seule intrigue. Du côté de l'imitation de la tragédie antique, on remarque que ces auteurs ont respecté la règle de la catharsis. Cela consiste donc à "purger" les passions du spectateur, l'insistant à ressentir de la compassion de la terreur pour tel ou tel personnage. De plus, on note que la transcendance, la puissance supérieure et la fatalité des Dieux sont toujours aussi

justification de la mort qu'elle se donne
3°) Rend la gloire A Hippolyte III/ Un dénouement tragique
1°) Par les morts des justes et des coupables
2°) La fatalité (destin dirigé par les Dieux et l'aveuglement des humains) 3°) L'atteinte de la Catharsis ou une paix funèbre ( suicide de Thésée ) Ainsi, ce dénouement de Phèdre correspond aux attentes du théâtre classique en offrant une fin tragique non seulement par les événements qu'elle met en scène mais aussi par les questionnements qu'elle soulève

Boileau l'expose de cette manière : "Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose : / Les yeux en le voyant saisiront mieux la chose ; Mais il est des objets que l'art judicieux / Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux." La catharsis. Directement issue de la Poétique d'Aristote, elle est la purgation des passions, ou la libération de ces passions. Le spectateur doit pouvoir être touché par ce qu'il voit et entend sur scène. Dans la tragédie, elle est supposée exciter la crainte

est morte ») Cela symbolise son passage dans l’au-delà et qu’elle a fini par être exorcisée du mal. Cette agonie ressemble à un purgatoire = on se lave de ses péchés pour accéder au paradis C’est un long processus cathartique (vient de « catharsis » = épuration des passions) On peut faire référence à Dante qui dans « La Comédie Humaine » explique qu’avant de parvenir au paradis, il y a un tout un périple à faire : il faut passer par les Enfers et en sortirent en gravissant le mont du Purgatoire