Roman De Renart Les Personnages

[pic] |Le Roman |[pic] | |" Le roman n'a plus de cadre, il a envahi et dépossédé tous les autres genres. Comme la science, il est maître du monde..." (Emile Zola, Le Naturalisme au théâtre, 1881) A l'origine, entre le Vème et le VIIIème siècle, le terme Roman désigne une langue parlée. C'est l'ensemble des dialectes résultant de l'évolution du latin argotique que les envahisseurs latins ont imposé sur le territoire de la Gaule. Vers le IXème siècle le roman commence à s'écrire. ( >-> §) Vers

connaît les règles de l´amour et la conversation d´esprit, il sait danser, jouer du luth et réciter la poésie pour sa dame. Le roman courtois était généralement destiné au public de la cour. C´est un récit en langue romane (d'où vient le nom du genre), écrit d'abord en vers octosyllabiques, puis en prose. Il met en scène des chevaliers qui combattent pour leurs dames. Les romans courtois représentent la notion d'amour courtois. Le temps de son épanouissement était les XIe et XIIe siècles. Un vrai héros

| | |Contenu |Effet de lecture |Sous-classes | |1 Genre épique[iv] |Récit d’événements héroïques |Admiration (personnages surhumains)|Epopée[v] guerrière (origine collective) et épopée | | | |et étonnement (contact des hommes |philosophique (origine individuelle) | | |

Claveloux, offrira un autre terrain d'exploration : on pourra comparer avec d'autres versions illustrées d'Alice, de la plus ancienne de Tenniel à la plus récente de Lisbeth Zwerger, et aller à la rencontre d'autres récits animaliers fondateurs, Le Roman de Renart, par exemple. Les différentes illustrations d'Alice offrent des lectures plurielles de l'œuvre, accentuent telle ou telle dimension - dérision, jeux et imaginaire… On pourra consulter en bibliothèque les illustrations de Dusan Kallay (Gründ),

Docere » nous mettrons en évidence en quoi elle cherche d’abord à plaire puis à instruire. Plan : I. L’art de plaire : Placere a. Personnages familiers au lecteur en opposition Titre désigne explicitement les acteurs du récit + conj. de coor. « et »  Opposition radicale Personnage communs issus du Roman de Renart : Sire Loup, maître Loup Portrait en action des personnages : Loup : 1 décasyllabe reposant sur la négation restrictive  Evoque le manque Chien : 2 alexandrins plus lents avec 4 épithètes

cours aristocratiques, où le public féminin occupe alors une place de choix. Ce sont d'ailleurs surtout des femmes qui ont fait le succès de la littérature romanesque au XIIe siècle. On comprend mieux alors le rôle joué par les dynasties dont les romans sont remplis. Ces très grands seigneurs ne sont ni frustes ni incultes. Ils se piquent d'élégance, de belles manières et de beau langage. De plus en plus, les puissants s'entourent de lettrés dont ils font leurs hagiographes ou leurs écrivains attitrés

Aristote, dans les fables de l’antiquité et dans l’Evangile, qui donne son nom au cruel roi Hérode, le renard est au Moyen Age le symbole de la ruse, de la perfidie, de l’hypocrisie. « Tous ceux qui s’adonnent à la ruse et à la fourberie sont appelés Renart. » Dans de nombreuses traditions populaires le renard est symbole de l’astuce perfide. Sa couleur rousse rappelle celle du feu, dans la Rome antique il était fréquemment assimilé à un démon de feu. Les renards sont perçus comme des animaux particulièrement

Le singe est la symbolique de la flatterie mais aussi de la bêtise. Le renard représente la ruse, il reprend la tradition du Roman De Renart. L’ours symbolise la maladresse, la lourdeur, la candeur. B) Parallélisme entre l’homme et l’animal Les animaux sont personnifiées : princeps= celui qui commande, v.17 : personnification de l’ours, «irrité », v.18 (personnage subtile). Il a les mêmes traits physique que les hommes : narines, grand rhume. On applique le vocabulaire de la monarchie aux

de trouble, le lièvre, joue un rôle important : sa prestesse et sa ruse nous amusent : « il est sorcier » pour le naïf paysan, et semble animé d’intelligence : « en dépit de ses tours ». Le lièvre ramène le lecteur dans l’univers médiéval du Roman de Renart, qui fait rire même lorsqu’il est en faute. Mais on rit surtout, comme au théâtre de Molière, de la complaisance du bonhomme face à l’invasion : « il déjeune très bien ; aussi fait sa famille, chiens, chevaux, valet, tous gens bien endentés

courts et impairs (7 pieds) nombreux enjambements et rejets donne un rythme souple et naturel chez Anouilh différences entre les vers rejets et enjambements dans les deux alternance récit/discours narrateur s'efface derrière ses personnages et donne plus de poids à leur paroles anime le récit Présence du fabuliste dans les deux fables La Fontaine émet un jugement v16 "c'est là son moindre défaut" Anouilh commente malicieusement entre parenthèses procédé fréquent de ce genre