Ronflement

représentation littéraire, donc imaginaire, du combat, et la réalité très crue de la guerre. Significativement, ce n’est pas sur une vision, mais par du « bruit » que l’extrait est beaucoup d'écrit, comme si le tumulte empêchait de voir. Le vacarme, « le ronflement égal et continu produit par les coups de canon » (l.17), les « décharges » (l.18) désoriente Fabrice (« il n'y comprenait rien du tout » (l.18) ). L’abondance de précisions sur le volume sonore de la bataille souligne le caractère assourdissant

dans les rayons, peu à peu déserts, il ne restait que des clientes attardées, à qui leur rage de dépense faisait oublier l’heure. Du dehors ne venaient plus que les roulements des derniers fiacres, au milieu de la voix empâtée de Paris, un ronflement d’ogre repu, digérant les toiles et les draps, les soies et les dentelles, dont on le gavait depuis le matin. À l’intérieur, sous le flamboiement des becs de gaz, qui, brûlant dans le crépuscule, avaient éclairé les secousses suprêmes de la vente

bien vendu et à une fois de plus dû augmenter son chiffre d’affaire grâce à cette grande mise en vente de nouveautés d’hiver. Zola a une vision plutôt fantastique, à caractère imaginaire. Tout d’abord, il y a une personnification de Paris, '' un ronflement d'ogre repu'', ce qui accentue l'imaginaire. Ensuite le champ lexical de la bataille est utilisé pour faire part de l'imaginaire poétique avec ''massacre de tissus '', ''débâcle''. Il y a un agrandissement épique de la bataille. C'est un glissement

De plus, on découvre dans ce paragraphe une autre façon de percevoir que la vue : l’ouïe. Le narrateur nous décrit en effet les sons que Frédéric entend : « on entendait toutes sortes de bruits paisibles, des battements d’ailes dans les cages, le ronflement d’un tour, le marteau d’un savetier ». Enfin, dans le dernier paragraphe, c’est plutôt le côté esthétique de la ville qui est mis en avant. Dans cette partie, le jeune garçon se promène encore. Le narrateur nous décrit les monuments, les places

les méfaits de l’alcoolisme en l’étendant à toute la classe ouvrière. Il en fait le symbole du malheur de l’ouvrier parisien. La description de l’alambic le représente sous la forme d’un être humain : Zola parle de « son souffle intérieur », « son ronflement souterrain ». L’Assommoir devient une force maléfique avec le thème de l’inondation, il représente la destruction de la capitale : « L’alambic (…) laissait couler sa sueur d’alcool, pareil à une source lente et entêtée, qui à la longue devait envahir

conseil d’administration tenu hier, devait donner son accord pour 40 milliards de F. Du coup, sachant tout cet argent en route, les travailleurs en poste sur les rives des fleuves Lom et Pangar, dans la région de l’Est, ont repris du bol. Le ronflement des engins, le bruit des marteaux piqueurs, et les travaux de terrassement, laissent voir que chacun tient à ce que les délais soient respectés. Et le pont de franchissement provisoire qui relie les deux rives du fleuve Lom est opérationnel depuis

« fortes chaleurs »1, la mécanique bourrée de coke 3, dix fers chauffaient 4, « lourdeur de fournaise »17 « pas un souffle »13. Plusieurs sources de chaleur : sorte d’hyperbole du thème. L’ouïe : seuls les instruments de travail font du bruit : « le ronflement du tuyau » 4, « un gros silence régnait » 17 « les fers seuls tapaient » 18. Renforcement par la couverture épaisse du calicot 19-20. = Le narrateur donne l’impression d’enfermement, d’étouffement, d’oppression. C. Effet de tableau impressionniste :

possède certaines caractéristiques. Il travaille, puisqu’il produit de l’alcool. Il sue une « sueur d’alcool (l.66) ». Cependant, son fonctionnement est mystérieux et anormal. En premier lieu, il respire, mais avec « un souffle intérieur », «un ronflement souterrain » (l.54 à 55). Il est mystérieux et inquiétant à la fois. En second lieu il travaille sans faire de bruit sans effort ce qui l’oppose à la plus part des métiers de cette époque. Enfin il est anormal et ressemble à un énorme monstre et

qui prenaient des profils effrayants, colonnes écroulées, bêtes accroupies, voleurs à l'affût" - "le blanc, à sa gauche, faisait une coulée pâle, comme le bleuissement des maisons d'une rue, sous un ciel d'été" - "Là, un tonnerre l'inquiéta, le ronflement sonore de Joseph, le garçon, qui dormait derrière les articles de deuil." (- "le vitrage éclairait d'une lumière crépusculaire; il semblait agrandi, plein de l'effroi nocturne des églises, avec l'immobilité de ses casiers et les silhouettes de

citronniers et des cathédrales de marbre blanc, dont les clochers aigus portaient des nids de cigognes ». L'échec de la rêverie :le rêve s'épuise peu à peu (le " cependant " amorce la cassure), le " mais " annonce le retour au réel, médiocre (toux, ronflements...), qu'Emma n'apprécie pas. Cet échec s'aperçoit tout au long du texte : abaissement du point de vue, les constructions se rabaissent, les temps grammaticaux passent au conditionnel, moins de couleurs, d'actions. Cette page est représentative