Ronflement

sur l’être cher à ses côtés qui n’interagit pas, rappelant le procédé théâtral de la soliloque. Cette réflexion amène à une « détresse », qui est insinuée par une comparaison. La narration décrit après un élément commun, insignifiant, le « léger ronflement » de Tereza

au-dessous de moi me mettait du fer dans le sang. Cela me valait mieux que les drogues des pharmacies. J'étais accoutumé à ce vacarme, j'avais besoin de cette musique des marteaux sur l'enclume pour m'entendre vivre. Dans ma chambre tout animée par les ronflements du soufflet, j'avais retrouvé ma pauvre tête. Toc, toc – toc, toc – c'était là comme le balancier joyeux qui réglait mes heures de travail. Au plus fort de l'ouvrage, lorsque le forgeron se fâchait, que j'entendais le fer rouge craquer sous les

cryotherme Les urines : limpides ≠ trouble opalescent : avec des reflets irisés lactescent, laiteux gazeux fécaloïde : aspect ou odeur des matières fécales Audition directe sans stéthoscope : borborygme éructation stertor : ronflement ; respiration bruyante stridor : bruit produit à l’expiration quand il y a un rétrécissement de la filière laryngée vagissement : le nouveau-né vagissent Bruit à l'auscultation (=stéthoscope): ronchus sibilant : sifflement accompagnant

silencieuse sur l’être cher à ses côtés qui n’interagit pas, rappelant le procédé théâtral du soliloque1. Cette réflexion amène à une « détresse », qui est insinuée par une comparaison. La narration décrit après un élément commun, insignifiant, le « léger ronflement » de Tereza comme un rappel de sa présence. Mais Tomas est froid, indifférent vis-à-vis de sa compagnie. La négation restrictive dans la phrase suivante indique que toute sensation l’avait quitté en dehors d’ « une pression au creux de l’estomac

dur« , « guipure blanche« , « colorant« , « crûment coloriées« , « cadres jaune et vert« , « lanternes rouges« , « caisses jaunes« . * auditives: « avec des paroles hautes que le btuit empêchait d’entendre« , « bruit assourdissant« , « clameur« , « ronflement« , « voix rude du contrôleur appeler les numéros« , « tintements du compteur« , « sonneries cristallines« , « fracas« . Cette importance des sensations manifeste en même temps la subjectivité de cette description: il s’agit avant de restituer aux

l’obsession de Rachel pour le temps a été insupportable à Sean : « ils n’étaient pas compatibles » (p.49). Rachel est structurée, rationnelle comme la philosophie, tandis que Sean se laisse aller : c’est la poésie. Rachel ne supportait plus les ronflements nocturnes de Sean car elle ne pouvait pas dormir, cela provoquait des effets désastreux sur son mental le lendemain matin (p.64). Malgré le fait qu’ils ne soient plus amants, Rachel et Sean restent très proches ; il subsiste une certaine sensualité

nombreux processus physiologiques : en arménien il sera interprété comme ‘émettre un dernier soupir avant de mourir’, en estonien comme un renvoi, en kalmouk comme un ronflement, en bulgare comme un gémissement (y compris de plaisir). 3 Le russe constitue une exception remarquable : toutes les situations mentionnées (ronflement, gémissement, etc.) y sont lexicalisées, c’est-à-dire que chacune d’elle est exprimée par un verbe particulier mais non à l’aide d’une métaphore animale, et le verbe xrjukat’

des « cheminées » elles-mêmes « aiguillonnées / De fers et de paratonnerres » comme autant d'antennes menaçantes, qui surveillent le moindre mouvement des ouvriers. Cette vigilance constante qui entrave la liberté humaine est accentuée par le « ronflement » ininterrompu ( « le jour, la nuit » ) des usines, qui empêche l'homme d'oublier une seconde son bourreau. Usines et hommes sont en outre enfouis sous un brouillard permanent qui n'offre aucun horizon, aucun avenir, aucun espoir. L'espace dévolu

…Robert Jordan entendit la hache résonner dans les bois derrière lui. Il leva les yeux vers Primitivo, là-haut dans les rochers, puis il examina les pins, en bas, de l’autre côté de la clairière. La corneille était toujours là. Il entendit le premier ronflement aigu d’un avion qui approchait. Il leva la tête et il le vit très haut, minuscule et argenté sous le soleil. Il semblait à peine bouger dans le ciel. « Ils ne peuvent pas nous voir, dit-il à Agustin. Mais il faut faire attention. C’est le deuxième

repassé plusieurs fois. On entendait un sifflement perçant au milieu de chaque détonation, les coups secs et violents des balles dans la terre, et aussi des claquements sourds et mous suivis de geignements, d’un petit cri et, soudain, d’un gros ronflement de dormeur qui s’est élevé puis a graduellement baissé. Bertrand et moi, frôlés par la grêle horizontale des balles qui, à quelques centimètres au-dessus de nous, traçaient un réseau de mort et écorchaient parfois nos vêtements, nous écrasant de