Roseau

Brusquement, javais interrompu de jouer, lattention, toute mon attention, capte par un serpent qui rampait autour de la caseet je mtais bientt approch. Javais ramass un roseau qui tranait dans la cour () et, prsent, jenfonais ce roseau dans la gueule de la bte. Le serpent ne se drobait pas il prenait got au jeu il avalait lentement le roseau, il lavalait comme une proie, avec la mme volupt, me semblait-il, les yeux brillants de bonheur, et sa tte, petit petit, se rapprochait de ma main. Il vint un moment

Texte C : Jean Anouilh, Fables,   Le Chêne et le roseau  (1962) : Le chêne un jour dit au roseau : « N'êtes-vous pas lassé d'écouter cette fable ? La morale en est détestable ; Les hommes bien légers de l'apprendre aux marmots. Plier, plier toujours, n'est-ce pas déjà trop, Le pli de l'humaine nature ? » « Voire, dit le roseau, il ne fait pas trop beau ; Le vent qui secoue vos ramures (Si je puis en juger à niveau de roseau) Pourrait vous prouver, d'aventure, Que nous autres, petites

3) Fables du 20ème siècle Le chêne et le roseau Le chêne un jour dit au roseau : « N'êtes-vous pas lassé d'écouter cette fable ? La morale en est détestable; Les hommes bien légers de l'apprendre aux marmots. Plier, plier toujours, n'est-ce pas déjà trop Le pli de l'humaine nature ? » « Voire, dit le roseau, il ne fait pas trop beau ; Le vent qui secoue vos ramures (Si je puis en juger à niveau de roseau) Pourrait vous prouver d'aventure, Que nous autres, petites gens, Si faibles

Cigale et la fourmi » ou « Le Chêne et le Roseau » Cette fable est en effet polémique. La thèse du Chêne, selon laquelle le Roseau est à plaindre car il est particulièrement faible, s'oppose à celle du Roseau. Celui-ci pense en effet que sa capacité à plier, qui constitue une faiblesse aux yeux du Chêne, pourrait lui garantir la vie en cas de tempête. L'issue du récit semble donner raison au Roseau, puisque le vent « déracine » le Chêne, alors que le Roseau « plie » sans céder. Au registre polémique

Le canevas de cette fable est à trouver chez Ésope « « Le Roseau et l’ Olivier »). Mais on trouve également une autre version sur le même sujet, celle d’Aphtonius (La fable du Chêne et du Roseau, avertissant de ne pas se fier à la vigueur physique »). Cette fable a suscité l’admiration générale. Il faut dire que La Fontaine se plaisait à dire qu’elle était sa préférée « Cette pièce a tout ce qu’on peut désirer pour être parfaite », dira l’abbé Batteux dans ses « Principes de la littérature ». Chamfort

 « La cigale et la fourmi » de Jean de la Fontaine, « La cigale » de Jean Anouilh extrait de  La table ronde de 1967, « La cigale et la fourmi » de Françoise Sagan extrait de lire c’est partir de 1992, « Le chêne et le roseau » de Jean de la Fontaine, « Le peuplier et le roseau »de Raymond Queneau extrait de Battre la campagne de 1968, ainsi que « Le pouvoir des fables »de Jean de la fontaine. L’apologue est-il donc un récit seulement destiné aux enfants ou à un public populaire? Il est vrai que

appartient au courant classique, il voit en l’être humain un certain pessimisme et en dégage les nombreux défauts dans ses œuvres qui sont pour la plupart critique et révélateur envers le genre humain. Œuvres= « le Loup et le Chien », «  le Chêne et le Roseau » ou encore «  le Loup et l’Agneau »mais la plus célèbre reste « le Corbeau et le Renard » Si dans ses fables, la Fontaine utilise essentiellement des animaux c’est pour deux point très importants qui sont éviter la censure et aussi éduquer les enfants

Objet d'étude 1: Poésie Le chêne et le roseau, Jean Anouilh Le chêne et le roseau, Jean de La Fontaine Le crapaud, les amours jaunes de Tristan Corbière L'albatros, les fleurs du mal de Charles Baudelaire Objet d'étude: Poésie Texte étudié: Le chêne et le roseau, Jean Anouilh Le chêne et le roseau, Jean de La Fontaine, AXES DE LECTURE 1) Un pastiche parodique de la fable de La Fontaine par Jean Anouilh. Pastiche: imitation du style d'un auteur ou d'un artiste. Il remplit plusieurs fonctions

(textes et questions) avant de choisir le travail d’écriture. Les questions sont communes à tous les sujets elles vous permettent d’approfondir la lecture des textes. Documents A – Jean de La Fontaine, «Le chêne et le roseau», Fables, I, 22, 1668-1694. B – Jean Anouilh, «Le chêne et le roseau », Fables, VI, 13, 1967. C – Jean de La Fontaine, «Le villageois et le serpent», Fables, VI, 13. D – Jean de La Fontaine, «L’homme et la couleuvre», Fables, X, 1. E – Jean de La Fontaine, «Le pouvoir des fables»,

approprié un titre ou un rôle, il faut le respecter. Mais au XXI° Siècle cela change tout de même un peu. A travers cette fable La Fontaine dénonce le pouvoir et la justice sous Louis XIV. Analyse de la fable : Le Chêne et le Roseau Dans cette fable, le Chêne et le Roseau font office de 2 personnages opposés, le fort face au faible, mais dans celle-ci, La Fontaine renverse les rôles à travers une morale implicite, dans un premier temps, La Fontaine nous montre la parole d’un Chêne dès le vers 2