Rousseau île Saint Pierre

chap. XIX, depuis « En approchant de la ville (…) » à « (…) en pleurant, il entra dans Surinam » (1759) 2. Rousseau, Lettre sur la Providence, (18 août 1856), (page 73 du manuel), argumentation directe. 3. Montesquieu, Lettres Persanes

nécessaire, pour tenter de sauver l'unité d'un monde qui se perd, de dégager une définition "interne" de l'homme. C'est cette tentative d'identifier une "nature humaine" qui débute avec l'école du droit naturel moderne et que les Lumières vont achever. Pierre Manent a trouvé les mots justes pour décrire le mouvement : "Au commencement, le monde était informe et vide, sans lois, ni arts, ni sciences, et l'esprit de l'homme flottait au-dessus des ténèbres. Telles sont, en somme, les premières paroles que

successeurs ( Ve - IX.e s. ) puis l'avènement de 1' âge médiéval au sens précis ( Xe - XIIIe s. ) . les acquis de 1'Antiquité orientale et gréco-romaine ont été conservés grâce notamment à 1'érudition des clercs de 1' Eglise et aux penseurs du « siècle de saint Louis » qui ont renoué avec la tradition des auteurs anciens. n est sans doute vrai que la technique du droit avait été conçue jadis comme un art ( par exemple par Cicéron dans son De iure ciuili in artem redigendo : du droit civil devant être rédigé

terre tels des potirons, dit Hobbes. Comme nus, dira Rousseau. Dénués non seulement de tous les moyens de l'art, mais surtout de tous les liens humains. Et les saisir dans un état qui soit un néant de société. Cet état de naissance est l'état de nature. Les auteurs prêtent bien à cet état originaire des traits différents. Hobbes et Spinoza y voient régner l'état de guerre, le fort triompher du faible. Locke y veut les hommes vivant en paix. Rousseau dans une solitude absolue. Les différents traits de

siècle de la Renaissance (XVI ème siècle), on rencontre les images angéliques de la bien-aimée avec les auteurs de la Pléiades comme Joachim Du Bellay. Dans cette perspective, s’inscrit l’image valorisante d’Hélène, la bien-aimée du poète célèbre Pierre Ronsard, assimilée à une rose. Le siècle du Roi Soleil Louis XIV, quant à lui, fut marqué par l’introduction d’un aspect novateur de ce genre : on passe pour ainsi dire, du discours valorisant, euphorique à un discours plutôt négatif. En d’autres

Hugo LES MISÉRABLES Tome V – JEAN VALJEAN 1862 Texte annoté par Guy Rosa, professeur à l’Université Paris-Diderot Table des matières Livre premier – La guerre entre quatre murs .......................... 6 Chapitre I La Charybde du faubourg Saint-Antoine et la Scylla du faubourg du Temple ..................................................... 7 Chapitre II Que faire dans l’abîme à moins que l’on ne cause ?......................................................................................

Victor Hugo LES MISÉRABLES Tome V – JEAN VALJEAN 1862 Texte annoté par Guy Rosa, professeur à l’Université Paris-Diderot Table des matières Livre premier – La guerre entre quatre murs .......................... 6 Chapitre I La Charybde du faubourg Saint-Antoine et la Scylla du faubourg du Temple ..................................................... 7 Chapitre II Que faire dans l’abîme à moins que l’on ne cause ?......................................................................................

baillis (=juges royaux) ; l’amusement devient nécessité. Exemple : * Philippe de Beaumanoir, en 1283, qui rédige les « coutumes du Beauvaisis », il avait été envoyé par le roi dans différents tribunaux, a appliqué des coutumes différentes. * Pierre de Fontaines, en 1253, qui a rédigé un opuscule intitulé « conseil à un ami ». * Boutillier, 1387, a rédigé « somme rurale ». Avec eux, la voie de la rédaction des coutumes est ouverte. Dans les villes, il est arrivé que les échevins (conseils

position agenouillée en signe de soumission témoigne d’une acceptation de cette situation hiérarchique, comme semblent le confirmer les deux sceptres royaux tenus par Philippe IV. La main de l’homme lige indique que le serment de fidélité, fait sur les Saintes Écritures, engage la foi du vassal. Ce tableau annonce le moment où le seigneur relèvera son vassal et lui donnera l’accolade (ou le baiser sur la bouche) qui le déclarera son égal en chevalerie, ainsi que le veut la cérémonie de l’hommage. L’adoubement

méditerranéen. Il n’est pas jusqu’à sa méthode (« c’est l’équilibre de l’évidence et du lyrisme qui peut seul nous permettre d’accéder en même temps à l’émotion et à la clarté4 ») qui ne fasse penser aux anciennes « géométries passionnées » de Pascal, de Rousseau, et qui ne le rapproche de Maurras, par exemple, cet autre méditerranéen 65 dont il diffère pourtant à tant d’égards, bien plus que d’un phénoménologue alle- mand ou d’un existentialiste danois. Mais M. Camus, sans doute, nous accorderait volontiers