Rugissement

souvent désignés par des mots qui les rapproche de l'animalité. Par exemple, dans « L'ivrogne », l'homme qui massacre sa femme perd toute mesure, devient une bête et peu avant, lors de la partie de cartes, il « poussait des rires pareils à des rugissements ». L'animalité, symbolique du caractère double de l'Homme, apparaît également dans plusieurs nouvelles normandes comme « Le gueux », où l'estropié est réduit à l'état de bête : « Autrefois, la baronne d'Avary lui abandonnait pour dormir une espèce

point de l’écraser ; mais le jugeant indigne de sa colère, il le lâcha. Celui-ci, qui lui devait la vie, trouva bientôt l’occasion de s’en revancher ; car quelques jours après, le lion tomba dans les filets des chasseurs. La forêt retentit de ses rugissements; à ce bruit le rat accourut, rongea les mailles des réseaux qui enveloppaient son bienfaiteur, et fit si bien qu’il le délivra. 30 Ésope, Fables, VII /VI siècle avant J.-C., traducteur anonyme e e Texte B Clément Marot, « À son ami lion »,

POLITÈS (ne tenant plus en place, sautillant). On y va ! On y va ! On y va! Elpénor revient avec deux jarres d'hydromel, et deux rameurs se joignent à eux. ULYSSE. Allons-y !... Tous partent en courant. Tout à coup le gémissement précédent devient rugissement. Tous s'arrêtent net. ELPÉNOR (rassurant). Rien de grave, c'est un volcan ! Tous repartent vers la grotte. NOIR 11. La chambre de Pénélope au clair de lune Pénélope est devant son métier à tisser, à travers les fibres duquel se profile la

20 Voir Méditation sur la vacuité, par Khenpo Tsültrim Gyamtso, Éditions Dzambala, 1994. 19 Shentong] ou la Vacuité de l’Autre. Les deux textes en question étaient des traités polémiques intitulés Le Rugissement du Lion de la Vacuité de l’Autre [gZhan stong Seng-ge’ Ngaro] et Le Rugissement du Lion du Sugatagarbha [bde gzhegs nying po seng-ge’ Ngaro]. Il a déclaré que la contemplation de ces deux textes lui avait apporté des moments intenses d’une grande réalisation21. Le texte fondateur de l’école

point de l’écraser ; mais le jugeant indigne de sa colère, il le lâcha. Celui-ci, qui lui devait la vie, trouva bientôt l’occasion de s’en revancher ; car quelques jours après, le lion tomba dans les filets des chasseurs. La forêt retentit de ses rugissements; à ce bruit le rat accourut, rongea les mailles des réseaux qui enveloppaient son bienfaiteur, et fit si bien qu’il le délivra. 30 Ésope, Fables, VII /VI siècle avant J.-C., traducteur anonyme e e Texte B Clément Marot, « À son ami

point de l’écraser ; mais le jugeant indigne de sa colère, il le lâcha. Celui-ci, qui lui devait la vie, trouva bientôt l’occasion de s’en revancher ; car quelques jours après, le lion tomba dans les filets des chasseurs. La forêt retentit de ses rugissements; à ce bruit le rat accourut, rongea les mailles des réseaux qui enveloppaient son bienfaiteur, et fit si bien qu’il le délivra. 25 30 Mais dépita chats, chattes, et chatons Et prisa fort rats, rates et ratons, Dont il avait trouvé temps

économique (vignes, oliveraies, maisons en pierres de taille), expansion territoriale , développement artistique (ivoires de Samarie), prolifération de lieux de culte et variété de sacrifices) C’est la « belle époque », or Amos y fait retentir le rugissement du lion : c ’est YHWH qui rugit de Sion . Pourquoi ? Parce que les pires cruautés que l’on a pu dénoncer chez les nations païennes (femmes éventrées, purification ethnique, razzias et trafic de mains d’oeuvre en masse, sépultures violées, et

titre « La princesse jalouse25 ». Tout au début du récit, l’auteur explique la puissance de la colère : « C’est un foudre quand la colere tombe en une grande puissance, dit cet Ancien, et le Sage d’un ton plus grave compare le courroux du Roy au rugissement d’un lion, dont le bruit espouvante tous ceux qui l’oyent26 ». Cette description évoque aussi la figure emblématique de la colère citée. Camus reprend la représentation allégorique de cette passion incarnée par le lion suscitant la peur de tous

le sol. Le paysage s’évanouit. Il n’y eut plus désormais que deux hommes, dans une chape de glace, qui se taisaient, angoissés. - Là chuchota le premier chevalier. Regarde ! Oh Mon Dieu ! A plusieurs lieues de là, se précipitant vers eux dans un rugissement grandiose et monotone : le dragon. Sans dire un mot, les deux chevaliers ajustèrent leurs armures et enfourchèrent leurs montures. Au fur et à mesure qu’il se rapprochait, sa monstrueuse exubérance déchirait en lambeau le manteau de la nuit. Son

vîmes le docteur Grimesby Roylott passer en voiture ; son énorme carrure se détachait nettement à côté de la mince silhouette du garçon d’écurie qui conduisait. Celui-ci éprouva quelque difficulté à ouvrir les lourdes portes et nous entendîmes le rugissement enroué de la voix du docteur, en même temps que nous le voyions agiter un poing menaçant. La voiture entra et, quelques minutes après, nous vîmes, provenant d’une des pièces où l’on avait allumé une lampe, une lumière soudaine jaillir parmi les