Rutebeuf Le Miracle De Théophile

semi-liturgiques : écrits en français et représentés sur le parvis des cathédrales, à des fins édifiantes, tels Le Jeu d’Adam (anonyme) et Le Jeu de saint Nicolas (de J. Bodel). Les Miracles : genre fécond, surtout au XIVe siècle ; d’inspiration plus familière et plus réaliste, tel Le Miracle de Théophile du poète Rutebeuf. Les Mystères : qui connurent un succès considérable, puisant leur matière dans la Bible, exigeant plusieurs centaines d’acteurs, des décors compliqués, plusieurs jours de représentation

représentation de plus en plus séculière. Le premier drame français est le Jeu d’Adam. Les deux œuvres représentatives de cette époque sont le jeu dramatique de Jean Bodel, le Jeu de saint Nicolas (v. 1200), et la pièce allégorique de Rutebeuf, le Miracle de Théophile (1263). Le théâtre profane : Le théâtre sort de l’église, c’est le théâtre profane. Il est représenté entre autre par les « jeux-partis », drames où se succèdent scènes satiriques, burlesques et féeriques d’Adam de la Halle, par

difficulté de la vie quotidienne. • Rutebeuf (1230 – 1285) Il est l’héritier des Goliards et des jongleurs. Les jongleurs vivaient mal et avaient beaucoup de difficultés qui ressortiront d’ailleurs dans les poèmes de Rutebeuf. Ses poèmes sont le plus souvent des dits (récits en vers), dont il est le fondateur. Dans un registre plus quotidien, compenser n’est plus égal à trouver mais à dictier (veut dire aussi composer, mais terme plus vulgaire). Mais Rutebeuf n’appartient pas seulement à la poésie

lequel on tend (“fina”) Les termes traduisant les difficultés rencontrées par l’homme Le champ lexical du verbe “saisir” pour la dame Les métaphores érotiques, puisqu’il s’agit de la quête d’un amour profondément sensuel Une veine plus réaliste (Rutebeuf) Une veine satirique (les fabliaux : Le Roman de Renart) Poésie allégorique (Le Roman de la Rose) XIV, XVème siècles : L’attention se resserre autour des techniques d’expression et le Moyen-Âge s’achève sur les jeux formels de “Grands Rhétoriqueurs”

ils vont se taire. La poésie lyrique va continuer dans le nord, mais sera de moins en moins courtoise.  Et les trouvères vont évoquer beaucoup plus des thèmes du quotidien, comme les thèmesdu malheur et de la pauvreté. Trouvères :           - Rutebeuf - François Villon (un des plus grands poètes, on croit qu’il est né en 1431, c’est un poète très populaire et il a fait la fameuse « ballade des pendus ».  Avant on mettait sur les murs tous les pendus de la ville jusqu’à décomposition, pour mettre

classiques et romantiques lors de la première représentation en 1830. Les deux premiers vers offrent en effet un rejet : « Serait-ce déjà lui ? C’est bien à l’escalier Dérobé. […] » « J’ai disloqué ce grand niais d’alexandrin » affirme Hugo. Théophile Gautier relate dans Victor Hugo cette bataille d’Hernani : « On casse les vers et on les jette par les fenêtres ! dit un classique », « Ce mot rejeté sans façon à l’autre vers, cet enjambement audacieux, impertinent même, semblait un spadassin de

classiques et romantiques lors de la première représentation en 1830. Les deux premiers vers offrent en effet un rejet : « Serait-ce déjà lui ? C’est bien à l’escalier Dérobé. […] » « J’ai disloqué ce grand niais d’alexandrin » affirme Hugo. Théophile Gautier relate dans Victor Hugo cette bataille d’Hernani : « On casse les vers et on les jette par les fenêtres ! dit un classique », « Ce mot rejeté sans façon à l’autre vers, cet enjambement audacieux, impertinent même, semblait un spadassin de

Jean de Meung Le Roman de la rose (entre 1225 et 1270) Poésie ● Guillaume IX d’Aquitaine (1071-1127) L’Amour lointain ● Rutebeuf (1230-1285) La Complainte Rutebeuf ● Guillaume de Machaut (1300-1377) Le Cœur mangé ● François Villon (1431-apr. 1463) Le Testament Théâtre ● Anonyme Le Jeu d’Adam (v.1150) ● Jean Bodel Le Jeu de Saint Nicolas (1200) ● Rutebeuf Le Miracle de Théophile (1262) ● Anonyme La Farce de maistre Pathelin (v.1465)   

parfois du sens pour s’intéresser aux mots et leur musicalité ainsi que leur puissance évocatoire, à la façon ludique des jeux sur les vers holorimes, ou dans une perspective esthétique au sein du mouvement de l’Art pour l’Art ou du Parnasse avec Théophile Gautier : le poète devient alors un homme de l’art, au sens de travail, non un inspiré ou un lyrique, visant à la perfection formelle. C’est cette ligne que suivra Mallarmé, selon lequel « ce n’est point avec des idées qu’on fait des vers, c’est

amis du puy. Ce qui expliquerait leur violence convenue. • Le Miracle (sur le parvis, raconte l’histoire d’un saint) 14ème siècle. Raconte la vie d’un saint ou simplement une « histoire » (légende historique, fait divers) se terminant par l’intervention du Saint qui arrange tout comme un « deus ex machina ». Le plus ancien miracle est du trouvère Rutebeuf (mort en 1280). Il date de 1270 environ : Le Miracle de Théophile. Légende d’origine byzantine qui passe pour la préfiguration du Faust :