Ruy Blas Personnages

Hugo, Ruy Blas Acte I, scène 1 Don Salluste a l’initiative. Il monopolise la parole. Il a de longues tirades. Il y a des stichomythies. Don Salluste a une grande importance dans la scène. Il y a des brèves apparitions de Ruy Blas. Don Salluste est suivi de Gudiel. Il est autoritaire et se sert souvent de l’impératif, des exclamatives et de didascalies. « Il se tourne brusquement vers Gudiel », fait des gestes. Il coupe la parole à Gudiel. Il y a des vers en alexandrins mais ils sont brefs

cloisonnés : la tragédie et la comédie. A la tragédie appartenait la noblesse, la grandeur, le sublime ; ses héros étaient ceux de l'Antiquité et de l'Histoire ; elle devait inspirer terreur et pitié. À la comédie était associée l'idée de modestie : ses personnages, ses buts, son propos et ses effets étaient plus « ordinaires » et plus proches de la réalité du spectateur. De la distinction des genres découlait celle des styles : noble ou élevé d'un côté, familier ou bas de l'autre. II-La revendication du

Français : Sujet d'invention Cela faisait déjà toute la matinée que l'on répétait la pièce pour notre représentation théâtral de Ruy Blas qui avait lieux d'ici quelques mois, quand on nous laissa enfin faire une pose. J'avais eu le plaisir d'être sélectionné pour jouer le rôle du personnage principal, mon ami Richard pour celui de Don Salluste, Charles jouait Gudiel et Paris pour représenter Don César. On avait juste eu le temps de nous asseoir sur de vieilles caisses que Lorenzo, notre metteur

lieu (unité de lieu) et la durée des événements représentés ne pas dépasser vingt-quatre heures (unité de temps). Les pièces de Victor Hugo, mais aussi celles de Musset, reprennent tous les règles de la dramaturgie romantique en multipliant les personnages et les lieux, mêlant le vers et la prose, le style haut et le style bas, le sublime et le grotesque, le beau et l'horrible. Dans cette préface apparait aussi la théorie des trois âges (Les temps primitifs : Les hommes encore proche de l'innocence

et Colin de Voltaire * Le Mariage de Figaro de Beaumarchais * L’Avare de Molière * Une Vie de Maupassant * Le Tartuffe de Molière * Un Secret de Philippe Grimbert * Rhinocéros de Ionesco * La Leçon de Ionesco * Ruy Blas de Victor Hugo * Vipère au Poing de Hervé Bazin * Le Bourgeois Gentilhomme de Molière * Le Jeu de l’Amour et du Hasard de Marivaux * Les Fourberies de Scapin de Molière * Les Caprices de Marianne de Musset * Le Malade Imaginaire

du XVIIIe siècle; généralement écrit en prose, il se veut un intermédiaire entre la comédie et la tragédie. Les personnages en sont des bourgeois, situés entre les valets de comédie et les empereurs de tragédie. Ils sont toujours contemporains de l’époque de l’écriture, et se définissent d’abord par leur fonction sociale (profession exercée, rapports avec les autres personnages, en particulier les autres membres de la famille). Le sujet en est toujours domestique, à l’opposé des grandes intrigues

libérer de la forme et refusent la règle des trois unités car elle étouffe le génie. Refus de la règle de bienséance : par souci de réalisme, les romantiques veulent montrer sur scène ce qui existe (meurtres, suicides, duels, etc. ; Cf. Chatterton, Ruy Blas, Hernani et Lorenzaccio de Musset). Le mélange des genres, la diversité : les romantiques prétendent qu’on peut écrire une pièce de théâtre en mélangeant les tons, refusant ainsi qu’il n’y ait que du tragique dans une tragédie, que du comique dans

1460 2) Ronsard, « Je n’ai plus que les os », Derniers Vers, 1586 3) Baudelaire, « La Mort des amants », Les Fleurs du Mal, section « La Mort », 1857 Le personnage de roman du XVIIème à nos jours GT : En quoi le point de vue est-il essentiel au topos de la jalousie ? 1) Stendhal, La Chartreuse de Parme, 1839 5 10 15 20 25 30 35 40 Le comte Mosca pense que la duchesse Gina

théoriques, notamment les règles des trois unités (temps / lieu / action). La comédie de mœurs a transgressé la séparation séculaire entre comédie et tragédie : personnages nobles et non nobles se côtoient, et osent parfois s’aimer ! La commedia dell’arte a largement contribué au renouvellement du théâtre en offrant d’autres types de personnages (comme Arlequin) à la plume des dramaturges. b. Les contraintes Malgré les promesses de liberté de l’après-Révolution Française, de nouvelles contraintes

savourer la lecture d’une pièce de théâtre. Dans un premier temps, celle-ci procure une meilleure capacité de compréhension de l’œuvre. En effet, l’intégration du contexte historique, de la situation politique et économique du pays dans lequel les personnages et l’intrigue évoluent, est particulièrement indispensable au lecteur. Sans cela, ce dernier ne pourrait vouer un très grand intérêt à la pièce. Ainsi, grâce aux nombreuses notes du dramaturge, soigneusement complétées par celles de l’éditeur, le