Récit Plaisant

INTRODUCTION Les fables sont des apologues c’est-à-dire des récits courts, divertissants, qui se concluent par une morale générale qu’ils illustrent. Jean de La Fontaine est le fabuliste le plus connu en France. Dans la seconde moitié du XVII siècle, il publie plusieurs recueils de fables qui connaîtront un vif succès. D’après lui, la fable est un moyen d’instruire tout en plaisant, ce qui en fait une œuvre fidèle à l’idéal classique. Cette fable est la fable V du

totalité de ses lettres a définitivement été regroupée et intégrée dans la litt. Française sous la forme d’un recueil en 1867. On les répertorie en récit historique, en observation des mœurs et en anecdotes ou visée morale. C’est ainsi que ce texte entre dans la 3ème catégorie et se rapproche du genre argumentatif que l’on appelle « l’apologue » (= court récit à portée morale implicite ou explicite) -> « Je vous conte une petite historiette », « plaire… qui vous divertira », « moi qui aime tjrs à faire

vers l’erreur d’après F.   II.               Un conte plaisant.   a)      Une connivence avec les lecteurs L’exemple participe à une stratégie de plaisance. Il y a une connivence avec les lecteurs de l’époque, car ces œuvres étaient à l’époque le seul moyen de détente de  l’époque donc très prisé et très lu. Petite intervention de l’auteur : pronom personnel « je » l.24 l.2 phrase sous forme de question.   b)      Un récit rapide, efficace, pour ne pas ennuyer Les repères chronologiques

d’abord, la notion de voyage. En effet, la plupart des contemporains occidentaux associe le terme voyages aux vacances. Ils considèrent le voyage comme une période de divertissement durant laquelle ils peuvent se préoccuper uniquement de choses plaisantes, telles que leur bien- être, leur famille, leurs loisirs, etc. Cependant, nous allons vous parler d’un voyage tout à fait différent, celui qu’entreprit Nicolas Bouvier. Il nous en compte une partie dans Le Poisson-Scorpion. Ce voyage ne peut

comparaison étendue à la dimension d’un récit qui permet de délivrer un enseignement. • Un récit court et « plaisant » : L’apologue se présente généralement sous la forme d’un récit bref, repose sur une structure simple qui ne met en jeu que deux ou trois personnages dont les intentions sont immédiatement identifiables par le lecteur. Deux coqs vivaient en paix ; une poule survint, et voilà la guerre allumée (La Fontaine). • Une argumentation directe : Le récit est très souvent imagé, il met en

De l’Antiquité à nos jours, l’apologue a toujours été présent dans notre littérature. Il a pris différentes formes au fil du temps : les fables d’Esope, de Phèdre, de La Fontaine, les fabliaux du Moyen-Âge, les paraboles bibliques, les contes, les récits utopiques sont autant de textes développant une partie narrative au profit d’une leçon. Aussi, peut-on se demander si les apologues n’ont qu’une vocation didactique. Dans un premier temps, nous nous attacherons à montrer que l’apologue est effectivement

circonstance ; Contes et nouvelles en vers (1665 à 1674), récits licencieux en vers irréguliers ; les Amours de Psyché et de Cupidon (1669), roman en prose et en vers. Ses Fables (12 livres parus de 1668 à 1694) ont immortalisé son nom. Il a pris ses sujets un peu partout, surtout chez les Anciens (Esope et Phèdre, notam.), mais il a totalement renouvelé le genre : la fable n’est plus sèche démonstration d’une morale ; c’est un cours récit à l’intrigue rapide et vive. La souplesse et le naturel du

torturé « est encore en état » de dénoncer. Il y a une ironie avec prochain qui est en total contradiction avec la torture. Il y a l'utilisation de micro récits qui est un procédé très important. Les micro récits Le premier récit est celui du prisonnier prolongé par l'épisode domestique de la femme du magistrat et le troisième récit est celui du procès du chevalier de la Barre. Utilisation de la dramatisation (= mettre en scène) drama = action. Il utilise toutes les ressources de la

de l’Antiquité et notamment aux œuvres du fabuliste Esope mais il s’inspire également d’auteurs de la fin du XVº siècle dont Abstemius (humaniste italien qui publia en 1495 à Venise cent fables dans un recueil intitulé l’Hécatomythion). Ces courts récits mettent souvent en scène des animaux et aboutissent à une morale valable pour les humains. Dans le second recueil des Fables (1678), La Fontaine affirme «dans l’Avertissement qu’il lui a donné « un air et un tour un peu différent ». En effet, le

- -Opposition du mythos au logos : distingue la légende de l’histoire.. - -Au XVIIe , certains esprits critiques comme J de la Fontaine reprochent ces « pouvoir des fables » qui pervertit les sens critiques et civiques alors qu’ils utilisent le récit dans une perspective d’édification… - -Fontenelle fait une figure de vulgarisateur de son temps. Traversant les XVII et XVIII e s, précurseur des lumières, ce neveu de Corneille va accompagner les débuts des philosophes puisque, fait rarissime a