Réquisitoire Contre La Guerre Candide

Les philosophes des Lumières et le combat contre l’injustice 1. Perspectives L’objet d’étude « Les philosophes des Lumières et le combat contre l’injustice » conduit les élèves de Première de baccalauréat professionnel à lire les textes des philosophes du XVIIIe siècle. Toutefois, comme tous les objets d’étude du programme, il ne trouve son sens qu’en faisant réfléchir sur le monde d’aujourd’hui, en développant des compétences de lecture, d’écriture et d’entrée dans l’échange oral qui permettront

droit que nous avons eu de rendre les nègres esclaves (…) » (l1, p423) pour mieux mettre en valeur le réquisitoire qui est une attaque cinglante contre eux. Il avance les arguments des esclavagistes, mais tous ces arguments sont inacceptables et irrecevables. Par exemple, Montesquieu vise à minimiser le caractère injuste de l’esclavage en soulignant que les princes d’Europe ne se sont pas élevés contre l’esclavagisme « De petits esprits exagèrent trop l’injustice que l’on fait aux Africains. (…) ne

d’abord les vêtements puis la main coupée (l. 1et 2) Le fait que la matière du vêtement soit détaillée retarde la mention de la mutilation - Candide et Cacambo font l’action « ils rencontrent » Sujet d’un verbe rappelle qu’ils sont libres. - Le participe passé « est étendu » à valeur passive => immobilité Mais constat nuancé avec « ce pauvre homme » Candide chap19 'Le nègre' Intro : • Episode pas dans 1ère version, V a rajouté par la suite lorsqu'il prit conscience esclavage très grave.

la pensée, dans les arts. De même, Montaigne dans ses Essais, réhabilite une idée de l'homme, qui se voit attribuer de nombreuses qualités. La philosophie des Lumières se développe au XVIII° siècle. Ce vaste mouvement a pour ambition de lutter contre les ténèbres de l'ignorance par la diffusion du savoir. Les œuvres sont l'expression d'un esprit idéaliste, d'une conscience préoccupée par l'amour du bien, du beau, du vrai, par le rêve d'un monde de justice. L'Encyclopédie, dirigée par Diderot

de la cours : le singe grimace, la caméléon change de couleurs comme la cours suivant son entourage. Parle des animaux comme Descartes : Animaux "machines" ◦ Le Roi : Cruel & Crédule (dernier vers : "Stupide" ou "gober" ◦ Parodie : attaque contre la "monarchie du droit divin" V.36 La reine = Un Dieu Fort langage religieux. La mort & le mourant : Fable qui ouvre le livre VIII, débute par la moralité (ou prélude). Apologue encadré par les propos de La Fontaine. → Une logique

des thèmes de l’Ingénu est annoncé d’emblée : les méfaits et désastres de cette révocation… (Cf. chapitre 8) Lors de l’écriture [modifier] La rivalité coloniale entre la France et l’Angleterre aboutit au XVIIIe siècle à la guerre de Sept ans, de 1756 à 1763. C’est cette guerre désastreuse qui change le destin de la France puisqu’elle se solde par la destruction de l’Empire colonial français, entièrement cédé aux Britanniques lors du traité de Paris en 1763. Voltaire ironise sur cette défaite dans

atrocités de la guerre. Si l’humour et les caricatures sont on ne peut plus fréquents dans la littérature engagée, l’ironie est probablement la forme la plus plébiscitée. En écrivant le contraire de ce qu’ils pensent les écrivains parviennent à tourner au ridicule les propos de leurs adversaires. Les artistes des Lumières sont particulièrement friands de cette figure de style qui leur permet d’éviter la censure. Voltaire l’adopte d’ailleurs sans cesse dans son conte philosophique Candide. Cette ironie

brutalité mais aussi la vanité de l’homme -La violence de l’homme : l’homme est un animal violent, comparable en cela aux autres animaux. La Bruyère rapproche la violence de l’homme de celle des loups, des chats. L’homme a imaginé des armes de guerre et de destruction pour suppléer à sa faiblesse constitutive. Dans la fable de La Fontaine, les compagnons d’Ulysse préfèrent rester dans la forme animale que Circé leur a imposée car elle leur permet de donner libre cours à leur violence (vers 11

la brutalité mais aussi la vanité de l’homme -La violence de l’homme : l’homme est un animal violent, comparable en cela aux autres animaux. La Bruyère rapproche la violence de l’homme de celle des loups, des chats. L’homme a imaginé des armes de guerre et de destruction pour suppléer à sa faiblesse constitutive. Dans la fable de La Fontaine, les compagnons d’Ulysse préfèrent rester dans la forme animale que Circé leur a imposée car elle leur permet de donner libre cours à leur violence (vers 11

conformément à l’esprit des Lumières, ils ont surtout vocation à provoquer une réflexion chez le lecteur et à dénoncer toutes formes d’injustices. L’esclavage est une des injustices majeures de ce siècle et a été également critiquée par Voltaire dans Candide et par Montesquieu dans De l’esprit des lois. Nous allons voir dans ce texte que derrière l’apparente démonstration logique qui chercherait à convaincre le lecteur, se trouve une virulente condamnation de cette pratique inhumaine. I. Une démonstration