Résistance Et Obéissance

Ils tiennent du mystère ou de l’idéal et sont relatifs, dépendant du contexte socio-politique et de l’histoire individuelle. Un peuple peut être heureux sous une dictature en raison d’un instinct grégaire qui le pousse souvent à abandonner toute résistance pour se fondre dans la tranquillité du troupeau. L’individu peut ignorer sa conscience s’il jouit d’une liberté suffisante pour entretenir l’illusion qu’il reste maître de ses choix. Dans une démocratie, la loi respecte la valeur de la personne

La tension montre une augmentation du « niveau d’aspiration », engagement et motivation. La dynamique des petits groupes, trois climats sociaux : * Autocratique : Deux types de réactions : soit séances sans aucune agressivité (apathie, obéissance passive) ; soit des grandes explosions de rages (agressivité violente). * Démocratique : l’agressivité n’est pas nulle, mais elle se décharge au fur et à mesure – climat le plus productif * Laisser-faire : le taux d’agressivité le plus

dangereux. Les influences Les phases sont progressives, subtiles tout en étant un peu caricaturales. Caricaturale l’est aussi la facilité avec laquelle ces jeunes adultes tombent dans les pièges tendus par le nouveau système. Les figures de la résistance sont peu nombreuses - essentiellement féminines ? Un pas, un uniforme, un nom mais aussi un salut et un état d’esprit…tout y est et cela fait froiddans le dos. D’autant que ce système mis en place n’a pas que de mauvais aspects. Il apprend en effet

et ils sont dépourvus de toute imagination". Ils sont mesquins, vulgaires, et ne semblent avoir comme seul objectif de ne pas contrarier leur hiérarchie : "Pas d'histoires !". Ils sont au service de Créon , non par fidélité personnelle, mais par obéissance au monarque en place . Il soulignent son isolement. Ils ne se sentent nullement concernés par la tragédie qui se déroule devant eux. A la fin, lorsque le rideau tombe, "il ne reste plus que les gardes. Eux, tout ça, cela leur est égal; c'est pas

s’est diversifié et complexifié. Les hommes obéissaient en se soumettant. Cette obéissance passive sera dénoncée par les philosophes des Lumières et les révolutionnaires français. Montesquieu et Rousseau notamment analyseront la nature du pouvoir et les rapports entre l’exécutif et le législatif. Ultérieurement, les législateurs de la Révolution intégreront dans les droits fondamentaux de l’homme la résistance à l’oppression. Pour Kant, si la contrainte est nécessaire, elle ne saurait ni justifier

risquaient de se faire opposants à l’ordre du Grand conseil de Genève. Ce qui n’était toutefois pas souhaité , Michel Servet, ce théologien et médecin espagnol à été brûlé vif pour hérésie en 1555. Calvin était d’avis qu’il devait y avoir une obéissance face à l’autorité séculière, mais à cette seule condition qu’ils ne commandent rien qui soit irréligieux, ni rien qui soit inique. Selon lui , le régime idéal était une république de magistrats afin d’empêcher la tyrannie, mais il ne proposait toutefois

par le paradis. Il résulte de cela que les sociétés humaines sont soumises à l’église, supérieur aux sociétés politiques. Les Rois et Chefs tiennent leur pouvoir de Dieu et doivent lui obéir. Cette conception a été ruinée par la renaissance. Cette obéissance à compter du XVIIIe a substitué la nature à la loi divine. C’est une école qui récluse Dieu et laïcise le pouvoir politique. La soumission du pouvoir au Droit résulte de la raison humaine. Celle-ci dictera au pouvoir les règles qu’il doit suivre

imaginer qu’on puisse transgresser une loi qui nous semblerait injuste. Le texte de Platon sera donc l’occasion de se demander si l’obéissance aux lois en démocratie est un principe inconditionnel ou si nous pouvons lui opposer un certain droit de résistance. Ce qui demeure frappant ici est que Socrate accepte la mort avec tranquillité, presque avec une certaine forme d’héroïsme moral et philosophique : il fait au nom de certains principes le sacrifice de sa vie. Mais une telle attitude est-elle une

Cours sur la liberté Première partie : la liberté est-elle menacée par l'égalité ? [voir le corrigé distribué, disponible sur le site] Deuxième partie I) La liberté comme obéissance à soi-même A) Être libre, est-ce obéir à ses désirs ? Nous avons montré que la liberté ne pouvait être définie par le fait de réaliser tous ses désirs. Dans la mesure où nous ne choisissons pas nos désirs, être soumis à nos désirs, c'est être soumis à quelque chose que nous n'avons pas choisi : le fumeur

triompher au sein d’une relation sociale sa propre volonté même contre les résistances peu importe sur quoi repose cette volonté. Ce pouvoir là c’est au sens général du terme. Le 2e cas, Weber le considère comme moins englobant. L’autorité se définit comme l’ascendant exercé par le détenteur du pouvoir quelconque qui conduit ceux à qui s’adresse à lui reconnaitre une supériorité qui justifie ces commandement et entraine une obéissance consentante. L’autorité s’impose sans obligatoirement va être amené