Révolution Copernicienne De Kant

HUMAINES ET ARTS THÈSE Pour obtenir le grade de DOCTEUR DE L’UNIVERSITÉ DE POITIERS Discipline : Philosophie Présentée et soutenue publiquement par Laurent Boutot Le 5 Décembre 2009 Idéal et normativité dans la philosophie pratique de Kant Directeur de thèse : M. le Professeur Bernard Mabille JURY M. le Professeur Andrea Bellantone (Université de Messine) M. le Professeur Jean-François Kervégan (Université Paris I) M. le Professeur Bernard Mabille (Université de Poitiers)

achevèrent de le convaincre de sa parfaite ignorance. Malgré une vie courte, il est à l'origine de la pensée philosophique moderne. Il fut le premier à construire un véritable système philosophique, comme le firent ensuite Spinoza, Locke, Berkeley, Hume et Kant. ⇒ Seule la raison permet une connaissance claire. « Atteindre la connaissance par des idées claires et distincte ». Nous ne pouvons pas faire confiance à ce qui est écrit dans les vieux livres. (filiation entre Socrate, Platon, St Augustin et Descartes

T 5 p 184 : la mathématique universelle T 17 et 18 p 194 T 19 p 195 T 21 p 197 Kant, T 3 et 4 p 293-295 : La révolution copernicienne T 9 p 298 Hegel, T 5 p 328 : Tout est contradictoire ! Bachelard, T 6 p 484 Einstein, T 1 p 476 Lectures Descartes, Discours de la Méthode Kant, Seconde Préface de la Critique de la Raison Pure Kuhn, La structure des révolutions scientifiques Jean STAUNE, Notre existence a-t-elle un sens ? : Une enquête scientifique et philosophique

que l’éducation ne soit première par rapport à l’instruction. Sans instruction, on peut quand même être éduqué, et le cas échéant s'instruire soi-même à la manière d'un autodidacte ; au contraire, sans éducation, il n’est pas possible de s’instruire. Kant insiste sur cette priorité de l’éducation, qu’il renomme "discipline". L’espèce humaine est obligée de tirer peu à peu d’elle-même  par ses propres efforts toutes les qualités naturelles qui appartiennent à l’humanité. Une génération fait l’éducation

La République de Jean Bodin (1571) et du Léviathan de Thomas Hobbes (1651). Mais on assiste aussi à des bouleversements avec la Première Révolution Anglaise (1642-1648) à l’occasion de laquelle le roi Charles Ier est décapité et Olivier Cromwell prend le pouvoir. En 1679 l’Habeas Corpus est institué en Grande Bretagne et à l’occasion de la Glorieuse Révolution (1688-1689) le Bill of Right est adopté (il renforce notamment les droits du Parlement par rapport à la monarchie). Des conflits politiques

sociologique. « Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Voilà la devise des lumières. » Emmanuel Kant, Was ist Aufklarung ?, 1794. a) L’esprit des Lumières : une  « Révolution Copernicienne » L’idée générale est de placer l’humain et la nature au centre de la vérité. Le siècle des Lumières est le siècle de la critique. Ce siècle célèbre la raison, et un philosophe comme Kant assoie le sujet humain au centre du monde, et la vérité n’existe que construite par l’Homme. La posture intellectuelle

l'inadéquation de la différence et de la répétition qui instaure l'ordre du générale. » # Différence conceptuelle et différence sans concept principium individuationis une différence interne, non conceptuelle, qui dramatisent une Idée, intérieure à une Idée Kant (qunatité intensive) et Leibniz # Mais le concept de la différence (Idée) ne se réduit pas à une différence conceptuelle, pas plus que l'essence positive de la répétition ne se réduit à une différence sans concept. des répétitions qui ne sont pas seulement

s’intéressent à d’autres domaines. Figure emblématique de Léonard de Vinci (1452 – 1519) grand artiste et homme de sciences. Ils concevaient l’art et les sciences comme complémentaires. La Renaissance n’est en réalité qu’une conséquence d’une révolution des valeurs qui va bouleverser en même temps que les arts la philosophie et le monde des idées. Les historiens considèrent que le quinzième siècle constitue une crise des valeurs médiévales dans trois grands domaines : le mouvement humaniste (littéraire

démarche de création yourcenarienne organise et réussit le passage de « l’époque où l’homme a de la peine à devenir dieu » (celle d’Hadrien) à celle où « l’homme a de la peine à devenir homme 24» (époque de Zénon), selon la formule de Robert Kanters. Cependant, en même temps que Marguerite Yourcenar recherchait un parangon de vertu pour l’incarnation de son idéal humaniste « traditionnel », elle « commençai[t] à fréquenter, avec une passion qui n’a fait que grandir, le monde non humain

de Dieu au besoin d’éthique, nous commencerons par tenter de la théoriser pour ensuite comprendre en quoi elle engendre ledit besoin. Nous pouvons poser les prémisses de la mort de Dieu à partir de l’émergence de la théorie héliocentrique copernicienne puis galiléenne. Cette théorie, marquant la naissance de la science moderne et stipulant sommairement que la Terre tourne autour du Soleil, a fait évoluer la vision de l’homme pour passer de l’hétéronomie à l’autonomie. Ainsi que le montre Suzanne