Réécriture Dun Mythe

La nuit de Valognes Éric-Emmanuel Schmitt La Nuit de Valognes est une pièce de théâtre en trois actes, d'écriture néo-classique. C’est une réécriture du Dom Juan de Molière. Elle fut créée en 1991 à l'Espace 44 à Nantes. Cette pièce est la première qu'a écrite Schmitt, en 1988, à l'âge de 28 ans : « La Nuit de Valognes propose ma vision de Don Juan. Don Juan est un être en perpétuel mouvement qui voudrait être arrêté. S'il se préoccupait de son plaisir, il pourrait éprouver de la jouissance

intermédiaire que la critique occupe dans nimporte quel processus de communication (scientifique, esthétique, littéraire) a mené à diverses tentatives de circonscrire le concept. Ainsi, pour Georges Poulet, la critique est « un dédoublement mimétique dun acte de pensée » (La conscience critique), pour W. Brownell « lexpression du concret dans des termes abstraits » (Criticism. An Essay of Function, Form and Method), pour Arthur Nisin, un « examen des structures » (La littérature et le lecteur), pour

que la peau de Jupiter avait goût d’enfant ? J – Leurs caresses n’en étaient pas plus maternelles. ½º È Ó×Ô ÓÖ Ð³Ó × ÙÖ Ø º ¾º Ú ÒØÙÖ Ò Ð Ñ ÒØ ÙÒ Ú Ö Ø Ñ ÕÙ ÓÒØ ÙÒ × ÔÖÓÔÖ Ø × ×Ø ³ Ñ ØØÖ ÕÙ ÖØÞ ÙÜ Ò ÖÙ×Ø Ø ÓÒ× Ú ÖØ ×º Ð ÐÙÑ Ö Ò× Sujet 3 ¾ ¿¼ ¿ ¼ ¼ M – Cette peau-là ne ferait pas deux voyages... Et resserrez un peu votre sac humain, vous y flottez ! J – C’est que cela me gêne... Voilà que je sens mon cœur battre, mes artères se gonfler

en constatant que la peau de Jupiter avait goût d’enfant ? J – Leurs caresses n’en étaient pas plus maternelles. ½º È Ó×Ô ÓÖ Ð³Ó × ÙÖ Ø º ¾º Ú ÒØÙÖ Ò Ð Ñ ÒØ Ñ ÕÙ ÙÒ Ú Ö Ø ÓÒØ ÙÒ × ÔÖÓÔÖ Ø × ×Ø ³ Ñ ØØÖ ÕÙ ÖØÞ ÙÜ Ò ÖÙ×Ø Ø ÓÒ× Ú ÖØ ×º Ð ÐÙÑ Ö Ò× Sujet 3 ¾ ¿¼ ¿ ¼ ¼ M – Cette peau-là ne ferait pas deux voyages... Et resserrez un peu votre sac humain, vous y flottez ! J – C’est que cela me gêne... Voilà que je sens mon cœur battre, mes artères se gonfler, mes veines s’affaisser

goûtera. Les autres femmes ne disaient rien, en constatant que la peau de Jupiter avait goût d’enfant ? J – Leurs caresses n’en étaient pas plus maternelles. ½º È Ó×Ô ÓÖ Ð³Ó × ÙÖ Ø º ¾º Ú ÒØÙÖ Ò Ð Ñ ÒØ ÙÒ Ú Ö Ø Ñ ÕÙ ÓÒØ ÙÒ × ÔÖÓÔÖ Ø × ×Ø ³ Ñ ØØÖ Ð ÐÙÑ Ö Ò× ÕÙ ÖØÞ ÙÜ Ò ÖÙ×Ø Ø ÓÒ× Ú ÖØ ×º ½¼ ½ ¾¼ Sujet 3 M – Cette peau-là ne ferait pas deux voyages... Et resserrez un peu votre sac humain, vous y flottez ! J – C’est que cela me gêne... Voilà que je sens mon cœur battre, mes artères

de la Vulgate, ainsi qu’avec Plutarque et Arrien et se rapproche des Res gestae Alexandri Magni de Julius Valerius, qui aurait vécu vers 330 après J-C. Elle est écrite en prosimètre. Cette oeuvre reprend les traditions égyptiennes. En effet, le mythe de la conception d’Alexandre par Necténabo/Ammon est présent ainsi que la fondation d’Alexandrie. En fait, les Egyptiens ont imaginé une liaison adultère entre Olympias et Necténabo qui fit d'Alexandre un des souverains légitimes de l'Egypte. C'est

référentiel de ce paradigme de la nouveauté ne tient qu’au nouveau contexte international (JO). Ainsi, en Chine contemporaine, « l’influence de Mao n’a jamais disparu. Mao est d’abord l’icône de l’indépendance nationale retrouvée. C’est un mythe patriotique rassembleur. Pour le parti, il demeure le socle de sa légitimité même si pour l’essentiel son héritage est renié. Pour les élites urbaines, c’est le grand Chinois du XXième siècle auquel on pardonne les errements catastrophiques. Je ne

d’Athènes est le fruit d’alliances de villages. La ville est organisée autour d’une acropole (= une citadelle), qui est le centre de la cité, une colline fortifiée où on a concentré les édifices religieux et politiques. Les Athéniens cultivent le mythe de l’autochtonie. Vers le 12e siècle, la civilisation mycénienne s’effondre : le monde grec périclite pour quelques siècles. Des envahisseurs extérieurs arrivent. Les Athéniens prétendent avoir été conquis, qu’ils ne font pas partie des conquérants

l’homme de l’action par excellence, le solitaire qui s’est fermement proposé de changer la vie pour un « avenir matérialiste »4. 1 2 3 4 RAYMOND, Marcel, op.cit., p. 18. Ibid., p. 37. Ibid., p. 38. RICHTER, Mario, La crise du logos et la quête du mythe, Baudelaire-Rimbaud, Cendrars-Apollinaire, Neuchâtel : Éditions de la Baconnière, 1976, p. 151. 40 Lautréamont, en projetant des images mythiques sur lui-même, se veut à la fois égal à l’univers, même à Dieu et identique à lui-même ; à la

«francs». - «bastringue» (IV, 8, 4) : «scie». - «bloc» (II, 1, 9) : «prison». - «broques» (IV, 8, 4) : «liards», mot utilisé ailleurs par Hugo (III, 1, 5) qui est le nom d’une «ancienne monnaie française de cuivre qui valait trois deniers ou le quart dun sou». - «cab» (IV, 8, 4) : «chien». - «calotin» (III, 1, 7) : «prêtre». - «capon» (III, 1, 7) : «lâche». - «chenâtre» (III, 8, 4) : «beau», «bon». - «chenûment» (III, 8, 4) : «très bien», «parfaitement bien». - «chiper» (IV, 6, 12) : «voler», «dérober»