Rêve Antique Mallarmé

puis aux deux tercets, Rimbaud explique concrètement le sort du soldat. Le sonnet et le tableau sont liés par l’homme allongé, blessé au pied d’un arbre. 2e sonnet : Albert Glatigny, "Les Rêves", Les Flèches d'or, 1864 À Arthur Bautier. J’ai rêvé la douceur des joyeuses caresses Près de la femme aimée, au grand cœur, aux beaux yeux ; Les femmes, secouant les trésors de leurs tresses, À mon noir abandon m’ont livré soucieux.   J’ai désiré la gloire. Ô haines vengeresses ! La gloire, dont

L’HUMANISMEI) DéfinitionL’humanisme est un mouvement intellectuel qui naît en Europe au XVème siècle et qui tire ses méthodes et sa philosophie de l’étude des textes antiques. Cette philosophie place l’Homme et les valeurs humaines au-dessus de toutes les autres valeurs. L’Homme est donc placer au centre de la réflexion. II) Les principes de l’HumanismeLes humanistes ont confiance en l’Homme et le placent donc au centre de leur réflexion.Les Humanistes se questionnent beaucoup sur l’éducation et

mimétique (comme étant général ou particulier à un genre) et reprendront un ou plusieurs des critères classificatoires qu'Aristote met en place: moyens, objets ou modes. II.3. Triades des genres Lorsqu'on reconsidère les classifications génériques antiques, on ne peut manquer d'être frappé par l'absence de toute catégorie reconnaissant l'existence du champ de la poésie lyrique. Ce n'est pas dire que la poésie lyrique n'existe pas dans l'antiquité. Mais elle n'entre pas dans l'opposition duelle que

dernier un artisan (voir p. 321) : le poète lime les mots, les ajuste, les relie. On pense aux parnassiens (voir p. 327) ou à Stéphane Mallarmé (voir p. 328) ciselant ses sonnets jusqu’à l’hermétisme. • Les finalités du travail poétique. Quand les parnassiens recherchent la virtuosité et « l’art pour l’art », que Raymond Queneau met en avant le plaisir du jeu, Mallarmé pense « donner un sens plus pur aux mots de la tribu » et Francis Ponge ambitionne de rendre compte de l’infinie complexité du monde

Cela dit, le voyage dans un nouvel imaginaire, entièrement construit par le poème, n'est pas le privilège de la poésie surréaliste. Les symbolistes et Rimbaud nous immergent eux aussi dans des mondes sans ancrage référentiel, voire oniriques. Quand Mallarmé, par exemple, écrit son sonnet dit en -x, il ne fait pas explicitement référence à notre monde ; en même temps, il nous invite à entrer dans un univers dont le relief est donné par le « prisme » des mots, qui s'éclairent mutuellement. De même, lorsque

terme est volontairement mis en lumière par le poète grâce au chiasme à l’hémistiche du vers : « cité, cité pleine de rêves ». En cela, il y a une réelle opposition entre les deux termes précédent et succédant le substantif : « fourmillante » et « rêve ». Ce vers fonctionne comme une balance où nous retrouvons d’un côté la pesanteur liée au brouhaha de la foule et de l’autre l’apesanteur des « rêves ». Ainsi, nous entrons dans l’inconscient du poète marginal qui ne peut vivre dans cette ville que

périphrases qui leur confèrent une dimension épique : « grandes batailles », « dernier haut lieu ». Cette dimension est accentuée par le jeu d'oppositions entre la petitesse du bien défendu et la grandeur des batailles. Péguy renouvelle ainsi l'épopée antique ; s'il y fait allusion à travers l'évocation des « cités » qui rappellent celles de Troie ou de Thèbes, il lui donne une mesure plus humblement humaine. Ainsi, la patrie est désignée par deux métonymies suggérant ce pour quoi les hommes se battent

l'entreprise de rénovation du théâtre par l'esthétique romantique+retour en force de l'esthétique néoclassique -théâtre aristotélicien ou théâtre romantique=tjs la Raison ms Hugo rêve de représenter la totalité des conceptions de l'esprit humaine ->theatrum mundi=théâtre du monde=totalité de ce que l'homme fait ou rêve -Romantiques conservent le sentiment très clair de la spécificité de la scène->Hugo : « Le théâtre n'est pas le pays du réel:il y a des arbres de carton, des palais de toile, un

des caractéristiques : retour à l’antique (Pompéi, Herculanum, redécouvertes) / nouveau cercle d’érudits (Winckelmann, 1er historien d’art). Winckelmann va fonder l’histoire de l’art antique (« Réflexions sur l’imitation des œuvres grecques dans la peinture et la sculpture, », 1755). Il se penche sur la grèce antique et non l’Antiquité en général. Volonté de revenir aux origines, à la base. Il s’agit d’une réelle mode du grec, encouragée par deux archéologues anglais Stuart et Revett (« Les Antiquités

discours de ses personnages, lui-même médiatisé par la voix de l’acteur. Les protagonistes de Six personnages en quête d’auteur de Pirandello voudraient jouer eux-mêmes leur drame, à l’indignation du Directeur de théâtre et des Acteurs ; c’est là un rêve impossible, qui défie les lois immuables du théâtre. Pas de plan préétabli. C’est parce que le dramaturge ne peut pas s’exprimer directement que nous n’avons jamais d’architecture d’ensemble d’une œuvre dramatique. De ce fait, le personnage cyclique