Sa Conversation était Plate Comme Un Trottoir De Rue

Flaubert et à s'enrichir (« Sa mère, l'avait envoyé au Havre voir un oncle, dont elle espérait l'héritage » (l.17) L'Education sentimentale). Aussi Flaubert n'utilise que des personnages à caractères bas et misérable (« La conversation de Charles était plate comme un trottoir de rue » (l.32) Madame Bovary, « avec orgueil » (l.53) Madame Bovary), Charles le mari de madame Bovary ne s’intéresse à rien, n'est pas curieux et est persuadé que sa femme est heureuse (« il n'avait jamais été curieux. Il ne

Charles, ni comme personne d’ailleurs, n’arrive à combler ses attentes élevées. En effet, « [Charles] aurait pu être beau, spirituel, distingué, attirant, […]. [Mais] [l]a conversation de Charles était plate comme un trottoir de rue […]. » (Flaubert, 1857, p. 60 ; p. 57) Le personnage éponyme parait coincée avec un mari ennuyant et banal qui ne correspond point à ses idées utopiques. Notamment, la comparaison, figure de style où l’analogie est explicite, entre le mari d’Emma et un trottoir de rue crée un

Comment le jeu des tonalités traduit-il l'univers intérieur des personnages ? Chapitre VII 1Elle songeait quelquefois que c’étaient là pourtant les plus beaux jours de sa vie, la lune de miel, comme on disait. Pour en goûter la douceur, il eût fallu, sans doute, s’en aller vers ces pays à noms sonores où les lendemains de mariage ont de plus suaves paresses ! Dans des chaises de poste, sous des stores de soie bleue, on monte au pas 5des routes escarpées, écoutant la chanson du postillon, qui se

vie parfaite et remplie d’amour comme celle dans ses lectures romanesques. Après le mariage, elle ne trouve pas la vie passionnante qu’elle attend quand elle s’intègre dans la réalité. Au contraire, elle est devenue malheureuse et à la fin, elle était désespérée et ruinée. Je vais donc commencer par analyser les traits romantiques, c'est-à-dire les rêves et la passion que l’héroïne espère réaliser dans sa vie réelle et puis faire une analyse de ce qu’elle a trouvé comme déception en parlant de son ennui

A la limite théorique du roman il y aurait un schéma de vie comme à la limite théorique du théâtre un pur scheme de mouvement. Ce n'est pas une comédie humaine mais du roman pur. Le développement dans le roman de Flaubert a lieu, non pas par addition, mais par épanouissement, enrichissement concentrique d'un thème posé d'abord de la façon la plus simple. Avec le séjour à Tostes le vie conjugale vraie de Madame est terminée, comme il s'agissait de traiter de la vie de cette vie à deux, Flaubert

est utilisé, nous sommes amenés à connaître les sentiments et les pensées du personnage, c’est le cas des trois textes qui composent ce corpus. Dans « Le rouge et le noir » le point devue interne nous permet de connaitre les sentiments de Julien, comme l’admiration que ressent celui-ci face au paysage, ligne 1 « il fut presque sensible un moment à la beauté ravissante des bois aumilieu desquels il marchait ». C’est aussi le cas pour Balzac qui, grâce au point de vue interne nous présente les tourments

Le roman peint le désenchantement qu’éprouve une jeune femme, Emma, mariée à un médecin de la campagne rouennaise un peu fruste. Elle songeait quelquefois que c’étaient là pourtant les plus beaux jours de sa vie, la lune de miel comme on disait. Pour en goûter la douceur, il eût fallu, sans doute, s’en aller vers ses pays à noms sonores où les lendemains de mariage on de plus suaves paresses ! Dans des chaises de poste, sous des stores de soie bleue, on monte au pas ers routes escarpées

apparaît comme une femme rêveuse, sans réelle formation morale et intellectuelle, exaltée par la lecture qui finit par épouser Charles Bovary. Mais, elle est vite ennuyé par le manque de personnalité de Charles. Flaubert décrit Charles Bovary comme un homme ennuyeux, plat, sans conversation, bête ; donnant au lecteur un sentiment de mépris vis-à-vis de ce personnage mais donnant aussi de empathie pour le personnage de Madame Bovary lors de ces adultères. « La conversation de Charles était plate comme

sur l'enfance de Charles et son arrivée en classe, présente d'ores et déjà le futur médecin comme un personnage malheureux et ayant très peu de chance de s’intégrer à la société. Lorsqu’il s’installe à Tostes, Charles Bovary prend pour épouse, influencé par sa mère, Madame Dubuc, une femme laide et riche. Celle-ci n’est pas confiante et surveille Charles à chacune de ses consultations féminines. Mais « comme elle étendait du linge dans sa cour, elle fut prise d'un crachement de sang, et le lendemain

dans les livres. [...]  Quand Charles vint aux Bertaux pour la première fois, elle se considérait comme fort désillusionnée, n'ayant plus rien à apprendre, ne devant plus rien sentir. Mais l'anxiété d'un état nouveau, ou peut-être l'irritation causée par la présence de cet homme, avait suffi à lui faire croire qu'elle possédait enfin cette passion merveilleuse qui jusqu'alors s'était tenue comme un grand oiseau au plumage rose planant dans la splendeur des ciels poétiques; -- et elle ne pouvait