Sacraliser La Vérité

le monde autrement. La vision plus poussée est que l'artiste a un pouvoir surnaturel, qui lui donne des intuitions sur l'aspect du monde que nous ne devinons qu'à travers l’œuvre d'art. Pourquoi se met-on a tant valoriser l'artiste voire à les sacraliser ? Paul Valéry, écrivain, poète français de la seconde moitié du 20ème siècle. Dans une conférence sur la poésie en 1937, ils se demandent pourquoi ils ont en survalorisé la poésie. Et il va se demander en quoi l'artiste a un pouvoir surnaturel

passés = temps originel, poétique = temps des héros car celle qui échappe à la temporalité humaine > gages de vérité > écouter la Muse et transmettre sa parole en un chant mélodieux > détient la connaissance et la vérité > confère une vaste mémoire au poète d’où l’épopée ( Le mot "muse" vient du grec mousa, la parole chantée, la parole rythmée > permet de garantir la beauté et la vérité de la parole poétique > Inspiration divine du poète = les Muses transforment le poète en voyant Cf. chants

sentiment que l’homme a de sa finitude et de sa dépendance à l’égard d’une puissance qui le dépasse. Elle est donc basée exclusivement sur la foi, elle n’est pas démontrable et dérive de la confiance. L’acte de foi nécessite d’un engagement total à une vérité dont incertaine et angoissante. Pour de nombreux philosophes, la religion nie la pensée critique et l’accès total à la raison pour les hommes. Le fait de croire en un être supérieur nous fait adopter un comportement soumis et borne les hommes à des

la lumière. Cette lumière est en nous mais pour la trouver il faut faire un retour sur soi, il faut descendre dans les profondeurs de son être pour s’élever ; pour l’atteindre il faut être conscient de ce que l’on veut. Elle est le symbole de la vérité et de la justice ; elle doit nous aider à surmonter le péché adamique, c'est-à-dire à revenir à l’état originel, en espérant la clémence divine. Au début du prologue de l’évangile de Jean, I 5, nous trouvons : « De tout être IL (le Logos, le Verbe

Notamment, Bendico est un personnage extrêmement expressif quant à son point de vue sur les autres personnes qui l’entoure. Il les flaire toutes sans exception et semble savoir départager les hypocrites des honnêtes. Ainsi, il manifeste une part de vérité que personne ne soupçonne. Il s’agite dans tous les sens, avec « des hurlements joyeux » lorsqu’il voit Tancrèdi, s’endort tranquillement après avoir longuement flairé le pantalon de Chevalley, « convaincu d’avoir affaire à un brave homme » (p185)

stricte égalisation des droits femmes-hommes « pouvant être à chaque instant comparés ». Une fois encore, le complément circonstanciel de temps « à chaque instant » crée un sentiment d’urgence et de nécessité. La majuscule à « constitution » sacralise le texte juridique. Les adjectifs « simples et incontestables » promeuvent la clarté de la constitution. Mais la force de la constitution ne se limite pas à rendre possible la vie en communauté. En effet, elle vise « au maintien […] des bonnes

spectacle d’une équipe de « caïds immatures et de gamins apeurés ». Cet aveu et des éléments épars de témoignages au compte goutte permettent de restituer le fil conducteur du scénario, en dépit de la chape de plomb qui désormais verrouille l’affaire. La vérité doit se lire entre les lignes, se décrypter à contrario, plus par ce qui ne se montre pas que par ce qui se dit. Première observation d’évidence : seuls les meneurs du mouvement d’insubordination se sont exprimés, répétant de manière mécanique la

une fournaise qui serait une forge : "le progrès fermentait". Il liste les lois qui selon lui honorent l'Humanité toute entière. 1/3 ont un but politique, 2/3 ont un but humain - morale universelle (cf. Lumières) - conscience universelle Il sacralise les principes ayant un caractère d'humanité ---> regard réhabilitant et dessinant la dimension de la IIIe République. La Révolution se constate, ne doit par altérer notre vision du droit (comme la tempête n'attire pas le ciel étoilé). ---> Hugo

trouve dans les essais contemporains une résonance avec les conceptions de l’amour des ancêtres de la philosophie occidentale. Des conceptions contrastées opposaient un Platon pour qui l’amour était « une folie divine » à un Lucrèce pour qui « la seule vérité est celle du corps ». Tout autant qu’elles marquent une rupture entre les conceptions idéalistes d’un A. Comte-Sponville et le matérialisme athée d’un Michel Onfray. C’est ce que montre de manière détaillée la philosophe Olivia Gazalé dans Je t’aime

toutes choses, le relativisme règne en maître. À chacun à sa vérité, à chacun sa morale : il n'y a pas de vrai en soi, il n'y a que des opinions qui toutes se valent. Il n'y a pas de commandement moral s'imposant à tous, il n'y a que des règles propres à chacun. L'essentiel est de nous entendre : seule est intolérable l'intolérance, c'est-à-dire la dictature de celui qui veut contraindre autrui à adopter « ses » règles ou « sa » vérité. Bref, à chacun de faire ce qui lui plaît et, tant du moins qu'il