Sam Phillips

de Keynes. Il ne faut pas identifier les adeptes de ce courant avec ceux des nouveaux keynésiens et des postkeynésiens, qui se prétendent de la méthode holiste de Keynes. Les néokeynésiennes Hicks et Solow on réalisé l’explication de la courbe de Phillips (chômage-inflation), la formalisation de l'accélérateur keynésien et le modèle en dotation factorielle pour expliquer le commerce international. Certains vont aussi étendre le modèle IS-LM pour le mettre à fonctionner à prix flexibles. D'autres comme Robert

la courbe originale de Phillips décrit une relation inverse entre l’inflation et le chômage. Les Etats doivent donc faire un choix : s’ils cherchent la stabilité des prix, il y aura davantage de chômeurs et inversement, s’ils désirent le plein emploi, une hausse continuelle des prix sera nécessaire. Cependant, une période de stagflation dans les années 1970 a entrainé un déplacement de la courbe vers la droite. Ainsi, divers économistes ont démontré que la courbe de Phillips n’était pas fiable sur

nourriture, l'habillement .. la pondération est plus élevé que les biens du luxe, l'hôtellerie .. Chômage et inflation. Corrélation négative entre chômage et inflation. Chômage fort, inflation faible et réciproquement. Courbe de Phillips : lorsqu'il y a peu de chômage, les salariés sont en position de force pour négocier une hausse de salaire donc il y a une augmentation de l'inflation. Mais, lorsqu'il y a beaucoup de chômeur, il y a peu de salarié et ils ne sont pas en position

courbe de Phillips remet en cause la contrainte européenne portant sur l’inflation Le paragraphe 1 de l'article 105 du traité de Maastricht dispose que « l'objectif principal du SEBC est de maintenir la stabilité des prix. Sans préjudice de l'objectif de stabilité des prix, le SEBC apporte son soutien aux politiques économiques générales dans la Communauté». Même si l’inflation permet d’éviter certains maux comme nous avons pu le constater, nous verrons que la courbe de Phillips remet en question

des coûts. Comment la courbe de Phillips permet de comprendre l’augmentation des coûts ? Nous répondrons à cette question en voyant tout d’abord ce qu’est la courbe de Phillips, puis comme elle met en relation les salaires nominaux, le chômage et l’inflation, et finalement comment la hausse des salaires due aux demandes des syndicats influence le cours de cette courbe. La courbe de Phillips, mise au point par l’économiste néo-zélandais Alban William Phillips suite à une analyse de l’inflation

carré magique de Nicholas Kaldor : la BCE pourrait s'inspirer des objectifs multiples de la FED pour favoriser la croissance et l'emploi, comme le préconisait Keynes en 1936 dans la Théorie générale de l'emploi et de la monnaie. D'après la courbe de Phillips de 1958, les autorités devraient choisir de lutter contre l'inflation ou le chômage selon la conjecture. Ex : En 1979 la lutte prioritaire du président de la FED Volcker conduit à des effets récessionnistes. Aujourd'hui, la priorité semble donc devoir

pratiques monétaristes. En réaction à la théorie keynésienne et à la montée de l’inflation dans les années 70, les monétaristes, en la personne de Milton Friedman, chercheront à réhabiliter la théorie quantitative de la monnaie. Partant de la courbe de Phillips, qui montre une relation empirique inverse entre le taux de chômage et le taux d’inflation, Edmund Phelps -1967) et Milton Friedman (1968) ont montré, sur la base d’arguments théoriques, que cette courbe ne fonctionnait qu’à court terme et qu’il

stabilité des prix. L’économiste néo-zélandais Phillips, a déclenché la polémique en 1958 : ayant rassemblé un siècle de données chiffrées sur les salaires et les prix en Grande-Bretagne, il observa que les salaires progressent d’autant plus que le taux de chômage est plus bas et inversement. Modigliani (tendance keynésienne) formula ainsi « le taux d’inflation progresse lorsque le taux de chômage diminue et inversement » La courbe de Phillips de 1958 établit un rapport négatif entre inflation

peut se demander si ces deux objectifs sont conjointement réalisables ? Afin de répondre à cette question, nous rappellerons dans un premier temps que la relation entre le chômage et l’inflation repose depuis la fin des années 50 sur la courbe de Phillips. Cette courbe a donné lieu à un certain nombre d’interprétations - keynésienne, monétariste, nouveaux classiques, institutionnalistes – plus ou moins pertinentes. Nous évoquerons ensuite les prolongements de ces débats théoriques. Deux concepts

la stabilité des prix étant un préalable à une activité économique soutenue. Cependant, si on admet qu'il n'existe pas d'arbitrage à long terme entre stabilité des prix et activité économique car la monnaie est neutre à long terme (la « Courbe de Phillips » de long terme est verticale), l'unique objectif de long terme de la banque centrale doit être le maintien de la stabilité des prix. Dans cette hypothèse le niveau de croissance potentiel dépendant de facteurs multiples (productivité, stock de capital