Sans Autrui Y Aurai T Il Des Desirs

PHILO IV- Autrui et la notion du respect (domaine moral) 1- Introduction a la morale kantienne Qu’est –ce qu’un acte moral ? Sur quel critère se fonde la morale ? Ex : Pourquoi ne faut-il pas voler ? ( Hypothèse de Kant : pour qu’un acte soit moral il faut que cet acte soit universalisable = je dois me demander ce qui se passerait si tout le monde faisait la même chose/ Si cet acte est contradictoire quand il est universalisé alors il n’est pas moral, le critère est purement rationnel

établir des grandes vérités telles que j’existe). N’a-t-on pas besoin de l’autre, d’autrui pour prouver qu’on existe ? La frontière entre le rêve et la réalité dépend de la présence de l’autre. Autrui est celui qui me garantit la réalité de mes pensées. « Je pense, donc je suis » est vraie si et seulement si, autrui fonctionne et pense comme moi. entre le bien et le mal. B] La conscience comme faiblesse : 1/ Marx : la conscience comme illusion Pour Karl Marx, la conscience est source d’illusion

totalité du patrimoine génétique Pareil pour la société – elle est à l’intérieur de nous par le langage, la culture, éducationRelation entre les 2 termes est complémentaire mais aussi antagoniste – les individus peuvent avoir des aspirations/désirs déviantes et criminelles que la société réprimeDialogique : Homo sapiens – raison et homo demens – folie (elle est en nous, colère, passion, conquérant)Affectivité – nécessaire – pas de connaissance rationnelle sans qu’un centre émotionnel du cerveau

comme une condamnation. D'une part, on a besoin du dialogue avec autrui pour sa construction intellectuelle, même si cela comporte des risques. D'autre part, autrui est essentiel à la reconstruction morale lorsque nous ne nous reconnaissons plus : son jugement est implacable, au point où le regard des autres peut constituer un enfer. En effet, pour avoir réellement conscience et de lui-même, l'homme a besoin du rapport avec autrui, il prend conscience de lui-même, des parts de lui qu’il ne connaissait

’après Aristote, l’homme est un «animal politique» qui a montré qu’il ne pouvait vivre ailleurs qu’en société, dans la cité, la « polis» en grec où autrui tient une place primordiale. C’est au sein de cette même société que se met en place une politique, la politique se définissant comme étant l’art de gouverner, tel un gouvernail au sens étymologique du terme, dirigeant son navire. D’ores et déjà, l’homme se définit par son caractère social, vivant dans cet espace codifié que l’on nomme «Etat

rechercher une proximité, pouvant être physique, spirituelle ou même imaginaire, avec l’objet de cet amour, et à adopter un comportement particulier plus ou moins rationnel . Ce qui veut dire que nous pouvons ressentir de l’amour pour l’objet de nos désirs dans un rêve lorsque nous sommes donc inconscients. Le verbe « aimer » peut faire renvoyer à plusieurs sentiments différents, à plusieurs états et comportements, pouvant être un plaisir général lié à un objet ou une activité (par exemple, j’aime le

conscience l’Homme obtient une ampleur paradoxale, née de la compréhension de celui de sa fragilité. TEXTE 2 - Hegel Hegel - Acquisition de la conscience - Théorie et pratique Théoriquement l’Homme obtient sa conscience en réfléchissant sur ses propres désirs, sentiments, idée. En Pratique l’Homme obtient sa conscience en agissant et en transformant le monde qui l’entoure, en y laissant sa marque. L’acquisition de la conscience est la prise de conscience de ses propres sentiments, ce qui conduit l’Homme

Le sultan semble le plus libre des hommes en son pays : riche et puissant, rien ne s’oppose à lui. Il met à mort à sa guise, prend les femmes de son choix, achète ce qu’il veut. Ses désirs sont des ordres, son plaisir fait la loi. Parce qu’aucune contrainte ne pèse sur lui, parce qu’il fait tout ce qui lui plait, il nous paraît tout-puissant et libre. Mais est-il pour autant le plus libre des hommes ? Il s’agit ici de s’interroger sur l’essence de la liberté ? Trouve-t-on pleinement la liberté

conscience de soi suppose-t-elle autrui ? Toute prise de conscience est-elle libératrice ? La conscience de ce que nous sommes fait-elle obstacle au bonheur ? Autrui 1) Un concept moral Autrui n’est pas seulement l’autre. ON ne doit pas confondre « autrui » avec ce qui désigne, le plus simplement, « l’autre ». Les deux termes se réfèrent à la présence d’une altérité. Il y a alors une ambiguïté de l’ »alter ego ». On peut être te té de définir rapidement autrui comme « alter ego » (autre moi)

Le désir est l'attrait qui anime l'essentiel d'une vie humaine. Sans désirs, nous perdrions le goût de vivre et serions condamnés à l'ennui ou la mort. Le désir est néanmoins un aspect soumis au regard de la raison qui met en garde contre les désirs fous et leurs illusions. La morale engage à maîtriser ses désirs pour ne pas devenir leur esclave. La satisfaction des désirs est associée au bonheur. Le « ne...que » présuppose que nous désirons en principe ce que nous estimons bon. Mais peut-être pas