Sarkozysme

base d’une analyse géographique témoigne à la fois du niveau spatial de son succès et d’évolutions territoriales significatives 2. De même que la géographie du chiraquisme en 1995 était atypique par rapport à celle de la droite classique 3, celle du sarkozysme est faite de continuités et de recompositions. À une « droitisation » de l’implantation chiraquienne déjà reconstruite ou confirmée en 2002 s’ajoutent, en 2007, des éléments spécifiques. Au titre des recompositions, on peut noter les moins bons scores

du discours politique, il dirige l’équipe Logométrie et corpus politiques, médiatiques et littéraires au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique). Cette spécialisation et sa fonction au CNRS reflètent amplement dans son article sur le sarkozysme : il utilise la logométrie, une méthode d’analyse et d’interprétations des discours. La logométrie utilise des ordinateurs pour permettre une analyse précise et pointue comme il est visible dans ce texte. Cet article rédigé en 2013 permet de fonder

interrompue mais si l'on ne fait rien pour l'arrêter, elle va s'accentuer». Sondage réalisé par téléphone en ligne les 23 et 24 mars auprès de 1.192 personnes âgées de 15 ans et plus, selon la méthode des quotas. Une banalisation aidée par le sarkozysme Si le FN est moins exceptionnel dans le champ politique, c'est d'abord parce que Marine Le Pen, mais d'autres aussi avant elle, a développé un véritable opportunisme politique. Elle a su jouer du besoin de protection et du rejet de nouvelles catégories

du bouclier fiscal? Si depuis sa création par Monsieur Dominique de Villepin » en 2006, le bouclier fiscal même s’il ne faisait pas l’unanimité chez les partisans de la gauche avait toujours été soutenu par la droite qui aux premières heures du Sarkozysme avait trouvé en lui le nouveau moyen pour ne pas toucher au sacrosainte ISF. Après la suppression de la taxe carbone, c’est un autre élément important de la politique de Nicolas Sarkozy qui est remise en cause. Dès le début la gauche avait contesté

L’éditorial et le sondage d’opinion ? Des exercices ventriloques. La mixité sociale et la diversité ? Les faux-semblants de la lutte contre la ségrégation. La rhétorique féministe et laïcarde ? Les nouvelles métaphores du racisme républicain. Le sarkozysme ? Un pétainisme light… Telles sont quelques-unes des analyses que proposent Pierre Tevanian et Sylvie Tissot dans ce livre où l’on croise, entre autres, Dominique de Villepin et Ségolène Royal, Fadela Amara et Julien Dray, Dieudonné et Max Gallo

de l'Union soviétique (« La Chute finale », 1976), sur le déclin des Etats-Unis (« Après l'empire », 2002). A 59 ans, il se projette dans les trente prochaines années en démographe déprimé par une société vieillissante, cédant aux sirènes du sarkozysme (« Après la démocratie », 2008). Au terme de cet octobre fiévreux, il dénonce l'« oppression économique » des jeunes générations et fustige la « gauche molle », incapable de s'opposer à la « droite dure » au pouvoir. A-t-on vécu en octobre

présent dans les articles de l’Humanité et le courrier du lecteur. L’article de Lesechos.fr ,ainsi qu’est un article informatif, est neutre. Ducoin critique vivement la politique éducative du ministre de l’UPM, et s’indigne parce qu’il croit que le sarkozysme n’aime pas l’égalité républicaine et il y aura pas égalité des chances. Au contraire, le document du courrier du lecteur accuse Jean-Emmanuel Ducoin de faire une analyse partielle et de focaliser la crise de l’enseignement scolaire sur la politique

raisonnée d’un néolibéralisme qui, par une logique de compétition et une idéologie de performance, tend à confondre capital humain et capital financier. Un livre à découvrir, donc. L'équipe Scripto : […] En conclusion, disons que le tableau du sarkozysme par Michel Pinçon n’est pas sans rappeler celui du Second Empire finissant par Zola, tandis que l’ambiance générale des fêtes de madame Carla évoque vaguement celles de Marie-Antoinette. La France est manifestement parvenue à une de ses fins de

« méritocratie », d’« internats d’excellence », d’« individualisation des parcours », d’« autonomie » nous programment une catastrophe absolue, faite de pénurie (de profs, de moyens, etc.) 
et d’inégalité à tous les échelons de la scolarité… 
Le sarkozysme n’aime pas l’égalité républicaine : pourquoi devrait-elle continuer de s’appliquer à l’école ? 
Même l’Association des maires de France, par la voix de son président, le député maire UMP Jacques Pélissard (!), 
vient de lancer un SOS. « Les maires

dans cette entreprise, confrontés à une vague sans précédent de répression, de militants syndicalistes punis, licenciés dans des conditions qui sont visiblement faites pour intimider et faire peur". "On est du côté de la face la plus sombre du sarkozysme : la brutalité, la violence sociale, avec l'intention affichée de faire peur" et de "criminalisation de l'action syndicale". Selon Anne Debrégeas, "aujourd'hui, il y a une chasse aux sorcières. Ils essaient de faire peur à tous ceux qui veulent