Sartre Situation 1 Conscience

PEUT ON ECHAPPER A SA GENERATION ? PARTIE 1 : Le fait générationnel Sentiment de partager une même vision du monde : situation de génération (Le problème des générations, Mannheim) →rechercher dans une idéologie de référence, une mentalité partagée, un habitus générique (≠habitus classe sociale Bourdieu), c'est-à-dire ce qu'ont en commun les membres d'une génération. Partage même histoire, mêmes valeurs (même type d’éducation), même culture. Façonnés, imprégnés? Incarnation malgré soi

1 AUTRUI Qu’est-ce qu’autrui ? Un autre moi-même, c’est-à-dire celui qui est à la fois comme moi et autre que moi, un moi qui n’est pas moi (pour reprendre Sartre). Rencontrer autrui, cela suppose donc d’une part la vie en communauté ; mais d’autre part, comme je ne saurais être moral tout seul, la moralité elle-même suppose la rencontre d’autrui. Autrui désigne l’autre, en tant qu’il est cependant mon semblable. Autrui est un alter ego, c’est-à-dire à la fois un autre moi, et un autre que

choix. Pour ce faire on partira d’une situation que l’on analysera à l’aide de trois auteurs, ayant chacun leur réponse à la question ‘qu’est-ce-que la liberté ?’ : -          Descartes : ce qui permet de choisir, c’est une capacité à se déterminer : le libre-arbitre. -          Spinoza : le choix est une illusion dans la mesure où nos rasions d’agir sont elles-mêmes déterminées. La liberté est donc en sens [sens non-politique] une illusion. -          Sartre : le choix n’est pas une ‘option’ pour

présomption de responsabilité est-elle légitime ? Sur quoi se fonde-t-elle ? N’est-il pas possible d’en ébranler les assises ? Par exemple, si l’on admet avec Freud que « le moi n’est pas maître dans sa propre maison », que la souveraineté de la conscience est une illusion, y a-t-il sens à demander à un sujet de répondre de ses actes ? (Thèse : le freudisme ébranle en profondeur les fondements de la responsabilité).    Pourtant (renversement dialectique) si le freudisme peut fonctionner pour certains

Conditionnement socioculturel et liberté 1 Guy Bajoit2 Introduction Le modèle culturel qui règne aujourd’hui sur les sociétés occidentales appelle avec insistance chacun de leurs membres à se construire comme individu et à devenir sujet et acteur de son existence personnelle. Répondre à cet appel implique le développement d’une certaine capacité de prendre de la distance par rapport au conditionnement social et culturel, autrement dit, d’agir librement. Il en résulte un paradoxe – notre conditionnement

problématisation de sujets de dissertation 1) Pourquoi l'homme peut-il parfois désirer l'inconscience ? Une reformulation du sujet donnerait la question suivante : pour quelles raisons pourrait-on désirer ne pas être conscient ? Etrange question si l’on part du principe que ce que l’on désire, est ce qui peut nous procurer une satisfaction consciente. Ce serait comme si nous voulions être dans un état où nous ne bénéficierions plus de notre conscience et donc de notre lucidité. Quel intérêt et

que l'éclat des idées freudiennes a éclipsé celles de ses anciens associés. Lorsque, entre 1910 et 1911, Adler se sépara de Freud, après une association de plusieurs années, il lui dit : « Pourquoi dois-je toujours travailler dans votre ombre1 ? » 1. Ph. Bottome, Alfred Adler, New York, 1939, pp. 65-66. tome cl. - I960 21 This content downloaded from 128.250.144.144 on Sun, 05 Jun 2016 13:18:03 UTC All use subject to http://about.jstor.org/terms 314 REVUE PHILOSOPHIQUE Néanmoins, Adler ne put

Albert Camus (1913 – 1960) 1. Présentation de l’auteur Ecrivain français né en Algérie en 1913 (Algérie = colonie française) Issu d’un milieu pauvre Son père est un ouvrier agricole 1914 : son père doit rentrer en France pour être soldat à la guerre Camus orphelin de père car tué à la bataille de la Marne Enfance libre, de gamin de rue, heureuse, pleins de copains Sportif (nage dans la mer, foot, courir,…) Il réussit bien les primaires mais pas sa mère n’a pas de sous pour lui

1ère partie : Être sujet Introduction : -la conscience : On pense généralement qu’on se connaît mieux que quiconque, en effet je suis conscient de mes pensées. Ë Pourtant la conscience de soi ne serait-elle pas illusoire ? -La matière et l’esprit : On pense généralement l’esprit est immatériel, en effet l’esprit et les pensées ne sont pas perceptibles par les sens. Ë pourtant qu’est-ce que la matière ? est-ce que la matière se définit comme ce qui est perceptible par les sens ? -La liberté

autres ne me connaissent pas mieux que moi-même. 1. La conscience comme connaissance de soi Le sentiment de se connaître mieux que quiconque est aisément justifié par nombre de faits qui montrent à quel point le Moi détient une place indéniablement supérieure à celles des autres, fussent-ils proches, en ce qui concerne la possibilité de se connaître. Le secret, celui que l’on ne partage avec personne, l’introspection, la mauvaise conscience ou encore la mémoire sont autant de réalités intimement