Saskia Sassen

un espace ou on pouvait acquérir un pouvoir social. Extension du domaine de l’exception économique est politique Analyses prolongée par d’autres sociologues - Louis Wirth (« urbanisation » matérielle et culturelle) école de Chicago - Saskia Sassen. (« ville globale ») Ville selon Weber ou ville des urbanistes J. Pelletier, C. Delfante, ville et urbaniste dans le monde, Armand-Colin, paris, 1997 Intéressent de rapprocher la définition de Weber à celle des urbanistes contemporains.

car elle s'est superposée à une forte discrimination socio-spaciale traditionnelle entre communautés. Les métropoles sont des lieux privilégiés de la mondialisation. Les villes les plus puissantes ont été surnommées les villes globales par Saskia Sassen. Ces villes globales qui sont entre 20 et 50 dans le monde accueillent les sièges sociaux des plus puissantes firmes multinationales, les premières places boursières, et disposent de réseaux de transports et de réseaux de communication puissants

l’immobilier par exemple, le marketeur aura recours à un indicateur financier spécifique comme indicateur de synthèse, comme par exemple le taux de retour sur investissement. La compétitivité en matière d’identité territoriale Comme l’ont affirmé Saskia Sassen et Allen J.Scott lors de la conférence Global Séoul en 2009 : la diférenciation des territoires est un élément stratégique dans la globalisation de l’économie. Identifier la nature du sentiment d’appartenance locale et du sentiment d’engagement

la famille » (Morelli, Gubin, 2004 : 13). Du côté des travaux anglophones, les recherches féministes posent la question de la façon dont la migration internationale change les comportements de genre et permet « l’empowerment » des femmes. Selon Saskia Sassen (2005), leurs conclusions convergent : globalement, la migration contribuerait à l’autonomie des femmes, mais que les profits qu’elles en tirent resteraient limités. 11Beaucoup de chercheuses indiquent que les migrantes sont soumises à la domination

une stricte hiérarchie entre les mégapoles au delà de leur taille : des villes mondiales aux métropoles régionales.. La mondialisation contribue donc à classer les villes, par la taille ou par l'influence : villes mondiales/globales (terme de Saskia Sassen). Une ville globale est une mégapole, une très grande ville, qui est un des centres de commandement de l'économie mondiale, elle se caractérise par : la globalité (des activités très variées), la connectivité (doivent être capable de mettre en

les processus mondiaux se matérialisent sur les territoires nationaux, ainsi l'Etat a un rôle nouveau qui est celui de renégocier l'intersection des lois nationales et des acteurs étrangers. Ainsi, et comme le rappelle la sociologue Américaine Saskia Sassen, même si ces mêmes états voient leur structures institutionnelles modifiées (changement de la répartition du pouvoir décisionnel entre les différentes institutions), les états restent impliquées dans le système économique mondial. Le déclin du

communication, de nouveaux espaces de pratiques transnationales se sont multipliés. Concomitamment, leur emprise sur les champs nationaux s’est accrue, et ces derniers en ont perdu leur autonomie. Vers la fin des années 1990, certains auteurs comme Saskia Sassen, Susan Strange ou Antonio Negri y ont vu le déclin structurel et presque inéluctable des Etats. Une décennie plus tard, cette annonce n’apparaît plus comme une évidence. Au contraire, le renforcement des institutions étatiques est désormais un

au niveau mondial : * les mégapoles, villes de plus de 8 millions d'habitants ; * les mégalopoles et le réseau de l'archipel mégalopolitain mondial ; * les villes globales (Global Cities) ou villes mondiales, selon l'expression de Saskia Sassen (1996), centres de la mondialisation ; * les métapolis, selon l'expression de François Ascher (1995), désignant les très grandes villes dans lesquelles on observe une hyper-concentration des pouvoirs de commandement et sa primauté dans la hiérarchie

demande de services spécialisés pour les entreprises » affirme Saskia Sassen. Les marchés – aussi bien que les entreprises et les organisations globales – ont besoin en effet de « places centrales » où échanger des services, acheter des instruments financiers, ou plus simplement installer leurs infrastructures physiques centrales   à   grands   renforts   d’équipements   et   de   centres   d’affaires   hyper-équipés. Ce sont ce que Saskia Sassen appelle « des lieux centraux où se fait le travail de globalisation

citoyens le respect des droits de l’homme, malgré un développement économique rapide mais très inégal selon les régions. ▪ De plus, il existe d’autres facteurs que celui de la mondialisation qui peuvent expliquer le rattrapage des pays émergents. Saskia Sassen dans A Sociology of Globalization, en 2007, a montré comment le global se construit à partir du local. Selon elle, ce sont les Etats qui poussent au développement d’un pays et à son entrée dans la mondialisation et non l’inverse. Pour reprendre