Schopenhauer Désir Et Ennui

Explication de texte Schopenhauer, Le monde comme Volonté et comme Représentation Nous avons affaire ici à un des textes les plus connus du philosophe allemand Arthur Schopenhauer, Le Monde comme Volonté et comme Représentation. Le thème principal de ce texte est certainement le désir, mais plus précisément l’incapacité de l’homme ou des êtres ayant accès à l’intelligence, à une conscience ou à une sensibilité minimale, de pouvoir accéder au bonheur, et à la satisfaction de leurs désirs

satisfaction d'un désir. Le désir, en effet, la privation, est la condition préliminaire de toute jouissance. Or avec la satisfaction cesse le désir et par conséquent la jouissance aussi. Donc la satisfaction, le contentement ne sauraient être qu'une délivrance à l'égard d'une douleur, d'un besoin ; sous ce nom, il ne faut pas entendre en effet seulement la souffrance effective, visible, mais toute espèce de désir qui, par son importunité, trouble notre repos, et même cet ennui qui tue, qui nous

propre mouvement vienne à nous ; il faut qu'elle soit la satisfaction d'un désir. Le désir, en effet, la privation, est la condition préliminaire de toute jouissance. » La satisfaction ne vient pas seule (idée possible du bonheur pour Schopenhauer), il n’y a satisfaction que parce que d’abord désir, manque, et donc souffrance… Le plaisir n’est que la fin d’une souffrance. 2ème partie « Or avec la satisfaction cesse le désir et par conséquent la jouissance aussi. Donc la satisfaction, le contentement

lorsque son désir sera comblé. Nos vie sont dirigées par nos désirs, qu'ils soient amoureux, professionnel ou personnel. On pense alors qu'une vie heureuse est une vie qui exauce nos souhaits. Mais le désir n'est-il pas, au contraire, une sorte de manque qui nous obsède jusqu'à son accomplissement? Le désir ne peut être la cause du bonheur dans le sens où c'est un manque et donc une souffrance. Alors devons-nous combler nos désir? Comment être heureux? C'est le problème que pose Schopenhauer : Si même

dignes du bonheur. Le bonheur n'est donc pas forcément la fin suprême de l'homme et Schopenhauer affirme que l'on peut être approximativement heureux, le moins malheureux posssible, en ne se laissant pas aspirer avec une grande intensité par la quête du bonheur. En effet elle se définit par une oscillation entre désir, souhait obsédant qui porte sur la posséssion de quelque chose, et ennui, “un vide épouvantable” selon ce philosophe. C'est ce pourquoi la vie ne peut pas être menée seulement

Philosophie : Etude du texte de Schopenhauer Le bonheur et le désir forment le thème du texte qui nous est proposé. Ce texte expose l’œuvre de Schopenhauer, un philosophe allemand du XIXème siècle.  Il s’oppose a une conception hédoniste du bonheur et présente une vision pessimiste ou négative de la manière dont sont organisés les désirs humains. L’auteur semble ici se questionner sur le paradoxe du désir, qui semble aspirer à la satisfaction mais mène souvent à la souffrance. Alors, doit-on

heureux faut-il le désirer ? Désirer est l’activité principale de l’Homme. En effet, un Homme ne peut s'empêcher de désirer sauf si celui-ci est mort. De plus, sans désir, non seulement nous ne sommes plus, mais encore nous ne pouvons envisager le bonheur. Or, nous savons que tous les êtres humains sur Terre recherchent le bonheur et qu’il donne un sens à notre vie. Ainsi, tous nos désirs visent le bonheur. Or, désirer traduit le manque et la souffrance. Cependant, désirer, est ce nécessairement

La fable des porcs épics ou la fable des hérissons Schopenhauer Les porcs épics mènent une vie solitaire l’été, ils jouent beaucoup, se cachent sous les feuilles mortes, mangent mais avec l’hiver, il y a du gel, il fait de plus en plus froid, il devient très difficile de se divertir, de s’occuper, de mener une vie solitaire. Ils décident donc de se rapprocher pour se tenir chaud mais plus ils se rapprochent pour se réchauffer et plus ils se font mal (car ils piquent). Tout le pb des hérissons

Dissertation philosophique : pour être heureux, faut-il renoncer au désir ? En quoi l'arrêt du désir pourrait-il contribuer à notre bonheur ? Si l'on considère le désir comme manque, c'est-à-dire comme la quête insatiable de ce que nous n'avons pas, il semble certain que nous sommes condamnés à rester insatisfaits ; d'une manière générale, on pourrait dire que si nous désirons être heureux, c'est que nous ne le sommes pas effectivement. Le désir serait donc ce qui éloigne du bonheur considéré comme un état

Bien souvent, lorsque nous voyons se réaliser enfin ce que nous avons ardemment désiré, la satisfaction que nous éprouvons paraît bien minime par rapport à l'intensité du désir qui nous animait. Loin de nous procurer le bonheur, la satisfaction de nos désirs ressemble ainsi davantage à une forme de déception. C'est à ce phénomène que s'intéresse Schopenhauer dans ce texte extrait du Monde comme volonté et comme représentation. Il y explique en effet que nous n'accédons à la satisfaction et à la jouissance