Schopenhauer éducateur

en effet, tout le bonheur qu'ils nous donnent, c'est d'écarter de nous certaines souffrances. Il faut les perdre, pour en sentir le prix, le manque, la privation, la douleur, voilà la chose positive, et qui sans intermédiaire s'offre à nous." Schopenhauer, Monde comme Volonté et comme Représentation (Livre IV, §58) Les notions au programme : Le désir – Le bonheur La problématique : Paradoxe du désir : il semble aspirer à la satisfaction mais mène souvent à la souffrance. Alors, doit-on et peut-on

apportent donc au lecteur des connaissances critiques du monde contemporain. La tonalité est même plutôt pessimiste chez plusieurs auteurs ; Maupassant, influencé par Arthur Schopenhauer, l'exprime très fortement dans « Une Vie » qui n'est pas le récit d'une ambition mais de l'abandon. Ce pessimisme, terme forgé par Arthur Schopenhauer, imprègne aussi l'œuvre de Gustave Flaubert. Le lecteur apprend donc à travers le roman le monde transcrit par l'écrivain. Émile Zola, en revanche, insiste moins sur les

« ne marcher que le Contrat social à la main ». Paradoxalement, les théoriciens de la contre-révolution (Joseph de Maistre, Louis-Gabriel de Bonald) se réclament eux aussi de Rousseau. Il était considéré par Arthur Schopenhauer comme le « plus grand des moralistes modernes ». Schopenhauer disait : « Ma théorie a pour elle l'autorité du plus grand des moralistes modernes : car tel est assurément le rang qui revient à J.-J. Rousseau, à celui qui a connu si à fond le cœur humain, à celui qui puisa sa

autre être vivant n'ont pas cette conscience et cette capacité a se projeter dans le futur ou le passé, par l’imagination ou la mémoire. "C'est la peur de la solitude et de se retrouver seul avec soi-même qui amène l'homme à aller vers autrui". Schopenhauer explique ainsi que toutes les activités humaines telle que le sport, la musique ou encore le cinéma sont des échappatoires qui permettent a l'homme de ne pas se confronter a lui même, en restant seul. Il poursuit en ajoutant "Il vaut mieux se retrouver

ce que je veux et fais, n’y a-t-il pas des causes qui me déterminent à le vouloir et à le faire ? Sans doute puis-je me désigner moi-même comme cause de mes actes et affirmer par là ma liberté, mais suis-je la cause de mon être ? L’individu, dit Schopenhauer, « fait comme il veut, mais il veut comme il est ». Le moi n’est-il pas effet avant que d’être cause ? Pourrait-il même être cause sans être d’abord effet ? Pourrait-il se déterminer à quoi que ce soit sans y être déterminé par rien ? De telles

les uns elle n’est pas et que les autres ne sont plus . » ligne 6 à 8. Il en est de même pour la thèse explicite de l’auteur Arthur SCHOPENHAUER. En effet, celle-ci ce trouve en fin de texte : « Celui-là cependant qui possède beaucoup de calorique propre préfère rester en dehors de la société pour n’éprouver ni ne causer de peine » ligne 22 à 24. Arthur SCHOPENHAUER décrit quand à lui, l’Homme à travers la métaphore « du troupeau de porcs-épics », il décrit aussi le fait que l’homme préfère avoir

Talleyrand - On fait toujours plaisir en allant voir un ami. Si ce n’est pas en arrivant, c'est en partant- Léo Campion - La vie est une fleur que la mort veut cueillir- - Entre les désirs et leurs réalisations s'écoule toute la vie humaine- Arthur Schopenhauer - La vie est un piège dans lequel on finit tous un jour ou l'autre par tomber- Florian Zeller - C'est ça la vie. Elle choisit souvent pour vous- Isabelle Hausser - La vie se passe à désirer ce qu'on n'a pas, à regretter ce qu'on n'a plus- Joseph

d'être de nos pensées et de nos comportements, « la philosophie naît de notre étonnement au sujet du monde et de notre existence, qui s'impose à notre intellect comme une énigme dont la solution ne cesse dès lors de préoccuper l'humanité. » écrit Schopenhauer dans Le Monde comme volonté et comme représentation. Elle dénonce aussi les illusions et préjugés, la philosophie est une « entreprise de démystification » dit en ce sens Deleuze in Nietzsche et la philosophie. Indépendante de tout pouvoir, qu'il

radical sur la condition humaine confèrent à son théâtre une dimension métaphysique. Beckett affirme que, contrairement à la littérature classique, il ne veut pas donner une image rassurante de l’homme, et d’avoir été précédé en cela par d’autres : Schopenhauer ou Leopardi, même si son pessimisme va plus loin. (Charles Juliet, Rencontre avec Samuel Beckett, op.cit.)

si je tiens la porte à une vieille dame seulement parce que j’ai peur que les gens me juge. J’agis conformément au devoir. Par contre, si je tiens la porte à la dame par automatisme, spontanément. J’agis conformément par devoir. Cependant, Schopenhauer qui est également un philosophe allemand, critique la philosophie de Kant en disant qu’agir par devoir est tout simplement irréaliste, puisqu’il n’arrive pas à concevoir qu’un acte moral ne se rattache à un motif de sensibilité. Il dit donc, qu’agir