Second Prêche Paneloux

Cottard, qui était un criminel, semblait éprouver une malsaine satisfaction dans le malheur de ses concitoyens car ses méfaits étaient oubliés. Les autorités religieuses organisèrent une semaine de prières collectives à l’issue de laquelle le père Paneloux, prononça à la cathédrale un sermon où il fit du fléau un châtiment lancé par Dieu aux pécheurs. Les habitants furent très affectés par ces paroles. Tarrou, récemment arrivé à Oran, avait d'abord profité des plaisirs des temps heureux tout en notant

couleur des autres à venir ; il se situe entre son « cycle de l’absurde » comme il le dit lui-même dont l’un des livres représentatifs est L’Étranger, réflexion sur la condition humaine, et son « cycle de la révolte » qui, notons, intervient après la seconde guerre mondiale, mais qui semblait inévitable à Camus dans le sens où la révolte est le moyen de vivre l’absurde. En effet, la seule résolution de l’absurde, basé sur le non-sens de la vie, serait le suicide. La révolte, c’est connaître son destin

travail et écrit avec trois amis, sa première pièce la Révolte dans les Asturies qui sera interdite (mais éditée à Alger, en 1936).Puis, il deviens ensuite journaliste au quotidien du Parti Communiste et à Alger-Républicain (1938) et milite pendant la seconde guerre mondiale dans un mouvement de résistance, c’est alors un écrivain et philosophe engagé qui lutte contre le colonialisme. Albert Camus met à profit son talent d'écrivain pour diffuser sa philosophie en adaptant la forme au sujet. Le roman

Le père Paneloux, fidèle à l’Eglise, pour lui la peste est une punition de Dieu, elle n’est pas apparue soudainement. Il évoque son point de vue alors dans son premier prêche, puis dans un second prêche, on pourra s’apercevoir qu’il sera bouleverser par la mort d’un enfant ayant eu la peste, son discours sera alors plus hésitant. Il fini donc par aider les habitants qui sont malade. Il meurt de causes inconnues. II - Contexte historique : Publiée en 1947, après la Seconde Guerre Mondiale

Malentendu, Acte III, scène III) la passivité, l’indifférence, la position en retrait (L’Etranger, un passage extrait du procès dans la seconde partie, après le réquisitoire du procureur jusqu’au verdict) le nihilisme (Caligula, Acte II, scène X, « l’empoisonnement de Mereia ») la transcendance (le prêche du père Paneloux, La Peste, Folioplus p : 101 à 106 « …le père Paneloux monta en chaire…Dieu ferait le reste. » OU/ET la visite de l’aumônier à Meursault dans L’Etranger, Folio p : 173 à 183 « C’est

de Rambert est seulement son amante) se trouvent en dehors de la ville pendant le temps de la maladie.   Un autre antagoniste de Rieux est le père Paneloux. Particulièrement après la mort de l'enfant Othon et avec son second prêche le père essaie de convaincre Rieux de son attitude religieuse. Mais le docteur n'accepte pas le point du vue de Paneloux étant si contradictoire et diffus. Même en avouant qu'il n'a plus trop de confiance en Dieu le père n'en tire pas les conséquences et reste un serviteur

car son métier lui a appris qu'il n'y a pas de victoire définitive. Présentation des personnages secondaires : Le Père Paneloux : Il appelle ses fidèles à méditer sur le sens de ce message envoyé par le ciel. Pour lui, la peste est à la fois une punition de Dieu et une occasion de se convertir, il évoque ce point de vue lors de son premier prêche. Dans le second prêche, on voit qu'il a été affecté par la mort d'un enfant, son discours est plus hésitant, il se sent plus solidaires des habitants

autre enfant » pour désigner l'excroissance. Anticipation des accusations d'anomalies en insistant sur leurs causes « s'il avait un bras plus court que l'autre, c'est que... ». Comparaison finale « comme si un pus petit enfant voulait en embrasser un second » évoque une image familiale et tendre différente des interprétations violentes d'A. Paré par ex. II/ Une argumentation humaniste A. l'argument divin Dieu, cause de la monstruosité car humanité est plurielle → monstre n'est pas une punition « immensité

reconnut. C'était le Père Paneloux, un jésuite érudit et militant qu'il avait rencontré quelquefois et qui était très estimé dans notre ville, même parmi ceux qui sont indifférents en matière de religion. Il les attendit. Le vieux Michel avait les yeux brillants et la respiration sifflante. Il ne s'était pas senti très bien et avait voulu prendre l'air. [28] Mais des douleurs vives au cou, aux aisselles et aux aines l'avaient forcé à revenir et à demander l'aide du Père Paneloux. - Ce sont des grosseurs

reconnut. C'était le Père Paneloux, un jésuite érudit et militant qu'il avait rencontré quelquefois et qui était très estimé dans notre ville, même parmi ceux qui sont indifférents en matière de religion. Il les attendit. Le vieux Michel avait les yeux brillants et la respiration sifflante. Il ne s'était pas senti très bien et avait voulu prendre l'air. [28] Mais des douleurs vives au cou, aux aisselles et aux aines l'avaient forcé à revenir et à demander l'aide du Père Paneloux. - Ce sont des grosseurs