Seigneuriage

qui est en jeu est la souveraineté monétaire car la monnaie est un symbole fort d’appartenance à une même entité politique, économique et sociale - elle est un vecteur d’identification de la nation. C’est pourquoi est mis en place la notion de seigneuriage avec laquelle L’Etat peut frapper la monnaie et tirer le profit des écarts entre le coût de production des pièces et leur pouvoir d’achat (qui est supérieur) – c’est une augmentation de la masse de la monnaie dans la circulation -c’est une ressource

temps soient respectivement notés et (la monnaie nouvellement émise est par hypothèse redistribuée aux vieux uniquement ; on note at le supplément de monnaie individuel reçu exprimé en termes de biens de consommation). 1 Donnez l’ expression du seigneuriage. Déterminez la contrainte budgétaire intertemporelle des individus et l’ équilibre du marché de la monnaie (vous n’ étudierez que des équilibres stationnaires). Quelles sont les conséquences sur les résultats obtenus précédemment de ces deux hypothèses

monnaie comptée s’est fait remplacé par la monnaie frappée. Avec la frappe l’autorité politique qui frappe peut gagner beaucoup d’argent (= capter de l’argent : le seigneuriage) il peut indiquer une valeur qui est supérieur à sa vraie valeur : la différence entre la valeur émise et le coût de production va être récupéré c’est le seigneuriage. Ce qui permet de financer ses dépenses courantes comme ses guerres etc. moyen d’existence de l’état, cela revient à un impôt moyen de financement et d’existence

conséquence, non seulement sur l'évolution économique, mais aussi sur la cohésion sociale et les valeurs dominantes de la société. 43 Francis Malherbe www.comptanat.fr Le seigneuriage Historiquement, le seigneuriage est le privilège d'émission de la monnaie. Pendant longtemps, les discussions sur le seigneuriage se sont focalisées sur les avantages que tire l'État de ce privilège, aujourd'hui l'essentiel de la création monétaire étant le fait, non de banques publiques comme le sont souvent

est aussi largement une affaire d’Etat. • Le monopole public de l’émission de la monnaie métallique permet au prince de tirer de substantiels revenus des manipulations monétaires : gain appelé seigneuriage. En fait, l’Etat peut financer ses dépenses de trois façons : l’impôt, l’emprunt, le seigneuriage. Ce dernier est le plus aisé à réaliser. Schématiquement, la manipulation de la monnaie peut se faire de deux façons : - le rognage : même valeur faciale, mais baisse de la valeur du métal par

pays ne suffit à fournir la monnaie mondiale de réserve : si cette monnaie est intégralement couverte par de l’or, l’échec est quasi-certain. Si elle n’est 4 pas couverte ou mal couverte par de l’or, elle offre au pays émetteur une possibilité de seigneuriage difficilement tolérable par les autres pays participant au SMI. Le plan britannique de 1944 soulignait déjà qu’un système de changes fixes ne pouvait être crédible qu’avec une véritable monnaie internationale, émise par une autorité supranationale

on ne peut pas avoir taux de changes fixes, liberté de mouvement de capitaux et politique monétaire indépendante 3. Système asymétrique fondé sur hégémonie du dollar : problème de la Nième monnaie. Rueff : les USA bénéficient d’un droit de seigneuriage. 4. Système s’effondre : le 15 août 1971 : suppression de la convertibilité externe et Accords de la Jamaïque en 1976. II. En raison de l’échec du système de Bretton Woods, ce n’est pas tant le système qu’il faut remettre à l’ordre du

depuis la décentralisation. Ici encore, de nombreuses voix s'élèvent contre une activité de prêt pratiquement captive qui voit la banque bénéficier pour son compte propre de la rente de création de monnaie au détriment de l'État, alors que le seigneuriage sur un financement en billets serait acquis à l'État. En effet, les prêts des banques à l'État ne font qu'augmenter le déficit public. Ainsi, les impôts augmentent au profit des actionnaires des institutions bancaires. La fourniture de garanties

monétaire entre eux). Accords de la Jamaïque 76 : principe de changes flexibles, renforcement des DTS. * Hégémonie du dollar : rapports asymétriques. Problème classique ; il suffit d’assurer la stabilité de N-1 taux de change. J. Rueff « droit de seigneuriage », « déficit sans pleurs ». mais relative stabilité des changes. B) Après Bretton Woods : période de flottement impur des monnaies. * Système polymorphe. Multiplicité des régimes de change ; devises rattachés à une monnaie (zone dollar)

de ces monnaies privées. II. Vers une nouvelle économie monétaire et financière ? Pour les États, l’émergence de monnaies privées pose de véritables problèmes. Non seulement, ils perdent une part grandissante de leur capacité à avoir recours au seigneuriage mais aussi, ils peuvent subir une baisse (dont l’étendue reste toutefois encore à mesurer) de leurs ressources fiscales. Quoiqu’il en soit, la nature du système monétaire au niveau national et international va se trouver dans les années à venir