Serge Tisseron

et bien qu’il en soit conscient, le photographe n’est pas toujours à même d’en saisir le sens, même si ce sont ses propres images, car ce sens existe indépendamment de sa propre volonté. Comme le fait remarquer le psychiatre et psychanalyste Serge Tisseron, le « vrai pouvoir des images, c’est que nous savons qu’elles ne sont pas vraies, mais que nous ne pouvons pas nous empêcher d’y croire. » ----------------------- [1] Autre célèbre photographe de guerre, mort au Cambodge au début des années

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Référence bibliographique : Le travail au noir de l’association ATD (Cf. caractéristiques ISAP) L’empathie au cœur du jeu social de Serge TISSERON. (Cf. Phase 1 : la rencontre) Chronique de vie ordinaire de Valérie AGHA (Cf. Phase 1 : la rencontre - VAD) Les nuits de la main courante (pour les professionnels en CHRS) Les naufragés (pour les professionnels travaillant auprès des SDF)

Histoire de la science des signes : quelques dates 1890 : Charles S. Peirce (EU) : « Semiotics » 1900 : Ferdinand de Saussure, linguiste (Suisse) : « Sémiologie » 1964 : Roland Barthes, psychanalyste (Fr) 1988 : Umberto Eco, écrivain (It) 1995 : Serge Tisseron, psychanalyste (Fr) D. Bounie, Polytech'Lille – IAAL, Sémiologie de l’image Page 6 Une grille de lecture du signe : le « carré sémiotique » (Greimas et Courtès, 1986) Vérité être paraître Secret non paraître non être Illusion

Histoire de la science des signes : quelques dates 1890 : Charles S. Peirce (EU) : « Semiotics » 1900 : Ferdinand de Saussure, linguiste (Suisse) : « Sémiologie » 1964 : Roland Barthes, psychanalyste (Fr) 1988 : Umberto Eco, écrivain (It) 1995 : Serge Tisseron, psychanalyste (Fr) D. Bounie, Polytech'Lille – IAAL, Sémiologie de l’image Page 6 Une grille de lecture du signe : le « carré sémiotique » (Greimas et Courtès, 1986) Vérité être paraître Secret Illusion non paraître

Trembley, la thèse des média incitant à la violence se contredit toute seule du fait qu’on est de plus en plus submergé par les média mais qu’il y a de moins en moins de violence physique. Pour le psychiatre et psychanalyste Français Serge Tisseron, la violence virtuelle ne vient que s’ajouter à un contexte favorable à la violence. L’image n’est pas la cause mais un support à la violence. Elle «réveille » des sentiments, des fantasmes, des traumatismes violents qui sont la cause de cette

l’importance du contexte socio‐culturel dans la détermination des effets de l’exposition précoce aux écrans sur le langage. Ces effets sont significativement plus importants pour les enfants de milieu socio‐culturel défavorisé. Comme le dit Serge Tisseron, c'est à cet âge que l'enfant apprend à se constituer le visage de l'autre comme support de construction émotionnelle partagée. Le temps passé sur un écran est ainsi du temps d'échange perdu, et avec lui autant d'opportunités de développer

toujours lui apporter”. A l’inverse, le CIEM ou Serge Tisseron dénoncent le pouvoir de sidération de ces programmes, de par l’utilisation d’images et musiques particulières. Christian Gautellier explique qu’ “en fait, ça va donner une accoutumance au bébé qui dans les moments difficiles où au contraire pour grandir doit apprendre à se séparer de sa mère et donc à vaincre ses peurs ou ses angoisses, il va être réconforté, vers un écran allumé”. Serge Tisseron considère que “les jeunes enfants sont fascinés

pour sortir du lot ?, comment plaire ? …). L’auteur a aussi traité des côtés néfastes des rencontres sur internet, la déception que peut engendrer une rencontre annulée dont l’une des deux parties fondait beaucoup d’espoir. Autre source, celle de Serge Tisseron qui parle du virtuel, le fait d’être sur une étoile sans pouvoir être maître de la personne en face: Le virtuel à l’adolescent, ses mythologies, ses fantasmes et ses usages. Le mot “ virtuel ” a au moins trois définitions possibles : ce qui est

que nous cherchons à conserver. 1.2 Entre intimité et extimité12 L’intimité peut aussi s’exhiber. Serge TISSERON, dans son ouvrage, parle des dérives des médias et du domaine privé qui est jeté aux yeux des spectateurs (secret-story, facebook …). Il définit l’extimité comme : « le désir de rendre visibles certains aspects de soi jusque-là considérés comme relevant de l’intimité » (TISSERON, 2002). Selon lui, ce besoin inconscient de partager quelque chose en toute confiance, est nécessaire

ayez raison et que ce soit plutôt le film avec acteurs qui ait joué un rôle dominant dans le passage à l'acte de cet enfant. De toute évidence il s'agit sûrement d'un cas pathologique. Cependant, il ne faut pas sous estimer le pouvoir de l'image. Serge TISSERON auteur du livre : Enfants sous influence a fait une étude sur les adolescents. Il ressort de cette étude que ce qui angoisse le plus les jeunes sont les actualités télévisées et ... les dessins animés. Je pense que cela peut s'expliquer par le