Sexualité infantile en psychanalyse

castration féminine, mais elle se limitera à une évaluation purement psychologique d’un vaste matériel clinique. I Bien des êtres féminins, enfants ou adultes, souffrent par moments ou en permanence du fait d’être nés filles. En outre, la psychanalyse nous apprend qu’un grand nombre de femmes ont refoulé le désir d’être homme; nous rencontrons ce désir dans toutes les productions de l’inconscient, en particulier dans les rêves et les symptômes névrotiques. La fréquence extrême de ces observations

développement des os et des muscles trop rapide auquel le cerveau et le système nerveux doivent s'adapter. Rapidement cependant, les mouvements retrouvent toute leur coordination. IV. L'éveil à la sexualité L'adolescent doit s'habituer à sa nouvelle apparence physique et à l'éclosion de sa sexualité. C'est l'expérience la plus bouleversante, la plus significative et la plus perturbante qu'il vit. L'excitation sexuelle se manifeste plus fortement que dans l'enfance et génère de nouvelles expériences

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excités, sans limites que nous rencontrons de plus en plus dans les lieux de soin, si ce n’est la souffrance que représenterait ce non-accès à la latence, période pendant laquelle psyché et soma trouveraient un accomplissement autrement que par une sexualité frustrante car inaccessible encore. À la lumière de l’article de Ferenczi sur la confusion des langues entre adulte et enfant, et de la thérapie d’un enfant, nous questionnerons l’effraction traumatisante issue de cette confusion et son impact sur

théorie piagétienne Page 42 et 43 2. Sigmund Freud et la psychanalyse ( I ) La théorie de Piaget et celle de Freud ne sont pas en totale contradiction mais elles ont des démarches et intérêts différents. Piaget s’intéresse au développement cognitif et Freud au développement affectif. Les deux théories présentent une approche abstraite, globale et téléologique du développement de l’enfant. Chez Freud, l’étude de la sexualité de l’enfant est un moyen de comprendre les conduites normales

La psychanalyse freudienne a réussi à imposer l’idée que chaque être humain porte en lui un double obscur, une sorte de réplique vitale du sujet : il y aurait dans l’inconscient une entité trouble, quasi-animale, mais une entité dotée de pensée, de désirs analogues à la pensée et au désir du mental conscient. Il est de bon ton aujourd’hui de se ranger dans l’avis général selon lequel la possibilité d’une maîtrise du sujet par lui-même est illusoire. Il est de même communément admis que la pensée

CHAPITRE I : L’origine de la religion * La religion n’est pas ce qu’il y a de mieux dans la culture puisqu’elle est la transcription de la névrose, elle n’est pas un remède aux frustrations. * La religion serait due à la conservation d’un état infantile dans lequel le moi contient tout : le « narcissisme illimité ». * R. ROLAND, L’avenir d’une illusion : la religion est une illusion, mais la source de la religiosité est le « sentiment océanique », dans lequel le sujet se sent comme immergé

Alain Gheerbrant La multiplicité de ses acceptions symboliques découle de cette signification complexe des grandes figures lunaires, où l'imagination associe par analogie la terre dans son rôle de mère, son luminaire la lune, les eaux et la sexualité, le rêve et la divination, la végétation et son renouvellement périodique. Aussi les psychanalystes ont-ils fait du cheval le symbole du psychisme inconscient ou de la psyché non humaine (C.G.JUNG Psychologie und Alchemie 1944), archétype voisin

moins complète de ce processus est la condition préalable d'une sublimation réussie de la portion de la pré génitalité qui n'est pas utilisée sexuellement dans les mécanismes du vorlust. Il est très improbable qu'il existe une sublimation de la sexualité génitale adulte. Les organes génitaux constituent un appareil préposé é la réalisation de la décharge orgastique entière, c’est-à-dire non sublimée. Ce sont les tendances prégénitales qui peuvent être sublimées. Cependant si les tendances prégénitales

aujourd’hui se prépare aux XVIIe et XVIIIe siècles, et naît véritablement avec L’Emile de Rousseau. C’est le point culminant de l’humanisme ; et ce n’est qu’à partir du XIXe siècle que l’on va commencer à s’apitoyer sur la mortalité infantile. Auparavant, cette mortalité infantile était presque un procédé naturel d’équilibre démographique, j’y reviendrai. Pour poursuivre avec cette relativité de la notion d’enfant, il faut se souvenir également des travaux des anthropologues. Par exemple Margaret Mead