Sganarelle Libertinage

séducteur aux moeurs dissolues qui n’hésite pas à gagner le coeur des femmes et à les abandonner aussitôt. Dans cette scène d’exposition, Sganarelle, le valet de Dom Juan s’entretient avec Gusman, l’écuyer d’Elvire, récente conquête de Dom Juan qu’il avait sorti de son couvent pour l’épouser. Gusman s’interroge sur le départ précipité de Dom Juan et Sganarelle qui lui répond en dressant un portrait peu flatteur de son maître. Nous verrons donc a travers ce passage en quoi cette scène d’exposition

étude est composé de 4 dialogues. Ces 4 extraits sont situés à des époques différentes. Nous pouvons commencer par l'extrait de Dom Juan, écrit par Molière en 1665 : Il s'agit de la scène 6 de l'acte IV de la pièce, où l'on retrouve Dom Juan, Sganarelle et Done Elvire. Cette dernière accorde son pardon à Dom Juan et tente de le résonner sur son attitude pour qu'il se repentisse pour obtenir le pardon du Ciel : Ce sont là ses dernières prières. On retrouve dans la scène 4 de l'acte III d'Hernani

Commentaire : tirade, acte I, scène2 Plan du commentaire I- Le libertinage de Don juan et sa doctrine en amour a- L’éloge de l’inconstance b- Les conquêtes amoureuses c- Renversement des valeurs II- Don Juan, un brillant plaidoyer a- Structure de la tirade b- Langage aristocratique c- Supériorité de Don Juan Pour les modernes, le libertinage, depuis le XVIIIe siècle , évoque la licence de mœurs, la recherche effrénée du plaisir. Pour les contemporains de Molière, il s’agissait

Lecture analytique de Dom Juan Introduction : A la fin de l'acte IV, Dom Juan lance un défi à la statue du Commandeur, acceptant un dîner avec lui. Depuis ce rendez-vous, il fait figure de condamné en sursis. A la fin de la scène 4, Sganarelle tente une dernière fois de le mettre en garde. Dans quelle mesure le mélange d’éléments tragiques et comiques est-il porteur de sens et confère-t-il à ce dénouement toute son originalité ? Nous analyserons la progression dramatique de la scène, puis le

| |4 Intentions de Molière | |5 Analyse de l'œuvre | |5.1 Dom Juan | |5.2 Sganarelle | |5.3 Les rapports maître-valet | |5.4 Dénouement | |6 Registre

Exemple de paragraphe : Dom Juan Sganarelle fait le portrait dans la scène 1 de l’acte I est un libertin. Au XVIIe siècle, c’est un homme qui est rebelle à toutes croyances et qui revendique une indépendance totale. Tout d’abord le superlatif « le plus grand scélérat » et l’énumération c’est un « Truc, un hérétique, qui ne croit ni Ciel, ni saint, ni Dieu … » présentent Dom Juan comme un impie. Au libertinage de pensée s’ajoute le libertinage de mœurs, en effet, la périphrase « un épouseur

position sociale. Il créer des conflits, violence verbale et physique. Refus de la contrainte. Sganarelle : Il est un valet résigné, l’ombre de son maître. Il est le clown, le poltron, il n’a aucun courage et n’hésite pas à abandonner son maître au moindre danger. Il est en quelque sorte le double de Dom Juan, allant jusqu’à l’imiter dans ses discours et tirades et à ne pas payer ses dettes. Sganarelle est aussi l’anti Dom Juan, lui croit au Ciel et à l’Enfer. Il est très superstitieux. Il est aussi

renonce à venger l'honneur de sa sœur. Toujours flanqué de son valet Sganarelle, il défie la mémoire du Commandeur, qu'il a lui-même tué, en invitant sa statue à dîner. Les visiteurs qu'il recevra ensuite, son père, son épouse, un mystérieux spectre, essaieront en vain de le convertir au bien. Son châtiment est inéluctable… Comédie baroque, en pleine période de classicisme, en 5 actes. Portée critique : faux dévots, libertinage, hypocrisie, séduction, transgression, impiété. d) L'extrait - Acte

«comédie» pour déjouer la censure, mais dernière scène = plutôt une tragi-comédie. Première apparition au théâtre: 1625, Tirso de Molina, prêtre espagnol. Le personnage principal : Dom Juan, un jeune noble qui vit en Sicile avec son fidèle valet Sganarelle. Infidèle, c'est un séducteur qui accumule les conquêtes amoureuses. Il séduit tout ce qui croise sa route, les jeunes filles nobles comme les servantes. Libertin, blasphémateur, Dom Juan est un être totalement inconstant. Les femmes qu'il séduit

le châtiment divin dans un ultime combat contre Dieu I/ La damnation de Dom Juan, un châtiment mérité ? a) Dom Juan, la figure du matérialisme athée ? Dom Juan incarne la figure du matérialiste athée, en effet il y a deux formes de libertinage, le libertinage de mœurs dont il n’est plus question ici et l’agnosticisme / l’athéisme. Ainsi, Dom Juan méprise la métaphysique, il apparaît comme le porte-parole du matérialisme et de l’empirisme, puisqu’il considère qu’on ne peut connaître que ce qui