Sganarelle Raconte La Mort Don Juan

Défense Service C.O.M.E.T.E. Gestionnaire de la matière LETTRES MODERNES Bureau E202 200, avenue de la République 92001 NANTERRE CEDEX Avertissement : Cette oeuvre est protégée par le Code de la propriété intellectuelle. Toute diffusion illégale peut donner lieu à des poursuites disciplinaires et judiciaires. 1 Université de Paris Ouest Nanterre La Défense 1ère année de Licence 1er semestre Département de lettres modernes 2010-2011 LLLIC101 MYTHE ET LITTERATURE Enseignant : E. Reibel 2

perdrait tout son charme si elle ne s´ouvrait pas par la scène de répliques inachevées. Enfin, n´oublions pas l´effet comique de l´éxageration et des répliques hyperboliques (par exemple Harpagon lamentant sur le vol de sa cassette: "Je me meurs, je suis mort, je suis enterré!") On voit que dans tous les cas précedents, c´est l´ironie qui joue un rôle important. Elle crée une surprise, elle déstabilise. Dans les comédies, on l´entend souvent, aussi bien que le glissement vers l´absurde. Souvenons-nous

9 11 12 14 16 17 La vie de Monsieur de Molière 19 20 21 23 27 31 33 35 La jeunesse de Molière Les débuts difficiles Les débuts de la gloire Le temps des scandales L’apogée de sa carrière Les dernières saisons théâtrales La mort de Molière Les Créateurs Note d’intention de Denis Podalydès Note d’intention d’Eric Ruf Biographies Denis Podalydès, metteur en scène Christophe Coin, compositeur Eric Ruf, scénographie Christian Lacroix, costumes 41 43 44 47 47

Spectacle dans un fauteuil, pièce destinée seulement à la lecture. Il veut par cela s’adresser à l’imagination du lecteur, encourageant « l’abandon » de soi-même, la projection dans un décor, une histoire. On attend également du théâtre qu’il nous « raconte ». En effet, tout comme le roman ou la nouvelle, une pièce met en représentation une « histoire », qui peut être inspirée par des faits réels, la vie quotidienne… Albert Camus s’inspire ainsi de la vie de l’empereur romain Caligula dans une pièce

IV. Correspondances 16 V. 17 VI. Les Phares 18 VII. La Muse malade 20 VIII. La Muse vénale 21 IX. Le Mauvais Moine 12 X. L’Ennemi 23 XI. Le Guignon 24 XII. La Vie antérieure 25 XIII. Bohémiens en Voyage 26 XIV. L’Homme et la Mer 27 XV. Don Juan aux Enfers 28 XVI. Châtiment de l’Orgueil 29 XVII. La Beauté 30 XVIII. L’Idéal 31 XIX.La Géante 32 XX. Le Masque 33 XXI. Hymne à la Beauté 35 XXII. Parfum exotique 36 I. BENEDICTION Lorsque, par un décret des puissances suprêmes, Le

tragique - la symbolique théâtrale I- L’aspect comique On peut isoler dans le roman plusieurs procédés qui évoquent le genre comique. - Maîtres et valets : le couple formé par Valmont et Azolan rappelle avec certaines nuances celui formé par Sganarelle et Don Juan. L’entreprise de séduction que mène Valmont est constamment secondée par son fidèle serviteur, qui apparaît ici comme le double burlesque du vicomte. - Les quiproquo : Dans le roman, le narrateur met en scène la naïveté de certains personnages

dix ans après sa mort et attribuée à deux fidèles, La Grange et Vivot, on lit qu’il fit ses études secondaires au collège de Clermont (lycée Louis-le-Grand) chez les jésuites, un des meilleurs collèges de Paris, où « sa vivacité d’esprit le distingua de tous les autres ». Grimarest, le premier à avoir écrit une Vie de Molière en 1705 en consultant sa famillen 7 et en s’appuyant sur les confidences du seul Baron, qui était certes son comédien préféré, mais très mal informén 8, raconte qu’au collège il

époque précise et est l’histoire d’un personnage précis, une destinée singulière (ex. : J. Sorel, un jeune homme du peuple de 1830, cf. soustitre : « Chronique de 1830 »). Le personnage de roman n’est la vision que d’un homme à un temps et à un moment donnés. • Et pourtant le personnage de roman donne accès au cœur humain : plus vrai que la réalité… En fait, malgré leur ancrage dans le temps et leurs particularités, dans chacun de ces personnages apparaît comme une « parcelle » du cœur humain en général

d'argent a déjà été payée : malgré le décor (« un jardin. - clair de lune ») et l'heure tardive, il n'y a rien de romantique ; le duc cherche de la chair fraiche pour satisfaire ses pulsions lubriques, le duc n'a rien non plus de la grandeur de Dom Juan, le libertin serait plutôt ici Lorenzo, qui dans son discours se délecte à l'idée même de corrompre un cœur innocent. Son discours le rattache à la tradition des roués, ces libertins cyniques du XVIIIe dont les plus célèbres représentants pourraient

rit le premier jusqu'à éclater. Quelqu'un se hasarde de le contredire, et lui prouve nettement qu'il dit des choses qui ne sont pas vraies. Arrias ne se trouble point, prend feu au contraire contre l'interrupteur : « Je n'avance, lui dit-il, je ne raconte rien que je ne sache d'original : je l'ai appris de Sethon, ambassadeur de France dans cette cour, revenu à Paris depuis quelques jours, que je connais familièrement, que j'ai fort interrogé, et qui ne m'a caché aucune circonstance. » Il reprenait