Shrapnel

Verdun, 1 million dans La Somme), souvent sans que ces batailles ne donnent de résultats à la hauteur du nombre de victimes. Les nouvelles technologies de l’armement sont responsables de cette « boucherie » : les mitrailleuses, obus explosifs ou à shrapnells, gaz ou encore chars d’assaut se révélèrent particulièrement efficaces, on estime ainsi le nombre quotidien de morts à plus de 6000 durant la guerre. Ces violences physiques pouvaient bien sûr entraîner la mort des protagonistes du conflit mais

Les poilus emplois un terme, celui de bourrage de crâne qui est utiliser pour dénoncer les mensonges de la presse sur les réalités du front, elle désigne la propagande patriotique. La presse dit que les balles allemandes ne blessent pas et que shrapnells sont inoffensifs. Pendant la guerre, les enfants ont été éduqués en fonction de la guerre, leurs cours ont fait l’éloge de la France et de ses alliés. Les intellectuels français et allemands s’engagent à lutter contre leurs ennemis respectifs

permet à l’Allemagne de transférer son armée de l’est à l’ouest. 2- Une guerre d’une violence extrême Les tranchées servent à se protéger des tirs ennemis. Les manières de tuer sont diverse : les gaz (ils asphyxient comme les vésicants, les shrapnells,…), les mines et les obus (explosifs). Les gaz sont des progrès de la chimie. Il y a une course aux armements. Il y a plus à manger => famine et déshydratation. Des morts dans les tranchées => pas d’hygiène avec les rats. Il y a un retour

et les mauvaises conditions de vie, les états et leurs journaux pratiquent une propagande et un «bourrage de crâne» tellement intensif qu’il en devient ridicule et inutile. On en trouve un exemple dans «L’Intransigeant» du 17 août 1914 : « Les shrapnells éclatent mollement et tombent en pluie inoffensive. Le tir est très mal réglé. Quant aux balles, elles ne sont pas dangereuses. Elles traversent les chairs de part en part, sans faire aucune déchirure ». La réalité de la guerre ne se trouve

Durant l'hiver 1914-1915, le sniping devient une spécialité (tir avec un fusil à lunette), sans parler du lance-flammes utilisé par les Allemands, du gaz défensif, l'ypérite, et des obus à phosphogène. Et des nettoyeurs de tranchée... Les billes des shrapnels allemands provoqueront de graves traumatismes chez les « Gueules cassées » (environ 15 000 mutilations du visage qui nécessiteront des reconstructions en chirurgie maxillo-faciale). A près la guerre, 9 villages vont disparaître de la carte : ils

meilleure compréhension de la situation, je vais donner comme exemple quelques nouvelles données aux lecteurs des journaux français pendant les années de la guerre :L'inefficacité des projectiles ennemis est l'objet de tous les commentaires. Les shrapnels éclatent mollement et tombent en pluie inoffensive. Quant aux balles allemandes, elles ne sont pas dangereuses : elles traversent les chairs de part en part sans faire aucune déchirure.[footnoteRef:12] [12: L'Intransigeant, 17 août 1914.]

comme si elle s'était mis de l'ombre à paupière noire. Elle était morte à trente cinq ans, mais bizarement en paix. J'avais réveillé ces deux là parce que j'aimais bien discuter avec eux et qu'ils m'aimaient bien. Ed lui s'était pris un éclat de shrapnel dans les tranchée. Pour mégane c'était le cancer, quarante ans plus tôt. Enfin, pour être précis, son mari l'avait tué à sa demande pour abréger ses soufrances. Face de nazi laissât pendre sa mâchoire comme si on lui avais bouffé le cerveau.

France, et exigea d’eux un garde-à-vous qu’aucun ne pouvait tenir. - Sergent Sorin, faites l’appel ! ordonna-t-il agacé. Sorin rejeta vers l’arrière ce qu’il lui restait de casque ; on aurait pu y égoutter des nouilles par les trous d’éclats d’un shrapnell allemand. - Ch’ais plus bien lire mon lieutenant. La mémoire ! Faut pas m’en vouloir, j’ai plus toute ma tête ! Monti de Rezé aurait bien souri du terrible humour de Sorin mais il ne pouvait plus. La balle qui lui avait traversé l’abdomen le faisait

tomber et je pars moi-même, avec de l’eau jusqu’à la ceinture en suivant la ligne téléphonique. Le temps était très mauvais, la pluie tombait mélangée à la neige, je m’en souviens bien, c’était un 5 mars. Je rampais dans l’eau, au-dessus de moi les shrapnels allemands explosaient, les éclats tombaient tout autour de moi, je m’étonnais qu’ils ne me touchent pas. Et là, au moment où j’avais l’impression que la cassure était déjà tout proche, j’ai tendu la main dans un dernier effort, et juste à ce moment-là

tranchées. Dans ces forêts, certains villages ne sont pas reconstruits. Ces séquelles terrestres sont connues des spécialistes, en particulier des démineurs, mais il semble que la pollution libérée par les dizaines de milliards de billes de plomb des shrapnel et les balles, ou le mercure des amorces soient lentement capables de s’accumuler dans les écosystèmes et certains aliments. C’est un problème qui n’a pas été traité par les historiens ni les spécialistes en santé publique. Aucune étude officielle