Signification De Meursault

Jean Paul Sartre et Albert Camus. Nous sommes en présence d’un extrait tiré de l’Etranger d’Albert Camus rédigé en 1942 ayant passé une partie de sa vie à Alger durant la guerre d’Algérie (1954 à 1962). Le personnage principal est le narrateur, Meursault. C’est lui qui nous raconte le meurtre qu’il va commettre sur une plage à Alger. Nous essaierons de démontrer comment l’auteur met en scène un meurtre en utilisant le registre tragique et l’absurde. Dans une première partie nous étudierons la

L'étude des temps et personnes conduit à parler de focalisation interne ( chaque événement est vu à travers les yeux du narrateur ). Cependant, l'absence de description s'accompagne d'absence totale de subjectivité, d'implication personnelle de Meursault. → Il exprime sa pensée et ses choix, mais sans jamais s'impliquer de façon affective. « J'ai dis oui pour ne plus avoir à parler ». On ne sait pas pourquoi il ne veut pas parler. Le lecteur est donc amené à formuler lui-même des interprétations

L’humour et l’absurde sont deux thèmes qui méritent d’être analysés puisque l’oeuvre littéraire est perçue sur plusieurs niveaux sémantiques. Alors Meursault n’est pas si indifférent aux événements qui l‘entourent, au contraire il est un observateur, même avec son silence il adopte un regard critique à la manière de Socrates. Autrement dit, avec Meursault, Camus met en scène les fonctions de l’humour dans la vie humaine, en tant qu’art de la révolte. Finalement, une lecture sensible aux techniques de

L’humour et l’absurde sont deux thèmes qui méritent d’être analysés puisque l’oeuvre littéraire est perçue sur plusieurs niveaux sémantiques. Alors Meursault n’est pas si indifférent aux événements qui l‘entourent, au contraire il est un observateur, même avec son silence il adopte un regard critique à la manière de Socrates. Autrement dit, avec Meursault, Camus met en scène les fonctions de l’humour dans la vie humaine, en tant qu’art de la révolte. Finalement, une lecture sensible aux techniques de

l’histoire pour raconter une chose. Récit plat. Ecriture désincarnée  héros privé de sens. II] Un héros désincarné A. L’indifférence totale de Meursault La mort de la mère  pas un seul sentiment est exprimé. Les 2 premières phrases s’occupent de trouver la date exacte de la mort. Modification de l’emploi de temps. Absence de modalisateurs. Odeur d’essence. On a l’impression que la mort de la mère

Mais finalement c'est justement parce qu'ici tout est possible qu'on peut dire qu'il ne se passe rien. Le temps est en suspens dans cette scène où l'absence de mouvement fait ressentir le lourd et monotone silence de la rue. De même, la vie de Meursault est rythmé par cette monotonie du quotidien, lente, répétitive, impersonnelle qui donne progressivement naissance au sentiment de l'absurde. En effet, ce sentiment s'éprouve au sein du quotidien, par un individu au sens aiguisé par la solitude

théorie philosophique qu’il développe dans le Mythe de Sisyphe (essai, châtiment éternel : condamné à pousser un rocher le long d’une montagne => quand Sisyphe décide de faire cet acte de son propre gré et non parce qu’il est contraint, il est libre). Meursault n’a pas conscience de l’absurdité de sa vie, il la subit ; il prend progressivement conscience qu’elle n’a pas de sens : il n’a pas de principes moraux, culturels, religieux, il est lucide, il prend réellement conscience qu’à la fin du roman.

peut expliquer. Nous pouvons ainsi nous demander en quoi l’incipit donne le ton du roman. Dans un premier temps, nous analyserons le personnage de Meursault ; puis nous tenterons d’expliquer son attitude. LECTURE DE L’EXTRAIT Premièrement une absence de description. Nous n’avons pas de nom. On apprendra plus tard qu'il se nomme Meursault. La signification de son nom peut nous renseigner quant à la suite du roman. En effet, "Meur" rappelle la mer et donc le meurtre et "sault" le soleil. Il n’y a pas

personnages par son importance , son parcours , afin que le narrateur (omniscient) fixe son attention sur lui seul. Le personnage romanesque a beaucoup changé au cours du temps . le héros de Stendhal (Julien sorel )est bien différent de celui de Camus ( Meursault) , par exemple .Le héros du roman obéit a la loi du changement. Il suit un itinéraire semé d’obstacles ou de conflits qui vont le modifier , voire le transformer. Le personnage du début n’est plus le même que celui de la fin. Depuis le XVIIe siècle

lecture, mais surtout à en déduire les implications dans la construction du personnage ambigu qu'est Meursault. LECTURE ANALYTIQUE I : Une écriture désincarnée... 1 : La découverte d'une intériorité particulière. 2 : Une rupture avec les normes habituelles du roman. 3 : Une conscience particulière du personnage. II : Un héros lui aussi désincarné. 1 : L'indifférence de Meursault. 2 : Une logique à part et déstabilisante. 3 : L'obsession de la lucidité. ( soucis du réel )