Sincérité Autobiographie

pleine rue sur le capot d'une voiture. Ceci ayant été fait sous le nez des forces de l'ordre, Frédéric se voit enfermé en garde à vue, au commissariat du VIIIème arrondissement de Paris. Il fait alors de son arrestation le pivot narratif de son autobiographie qui lui permet de reconstituer son passé, jusqu'alors oublié. De ses grands-parents en temps de guerre à cette fameuse soirée du 28 janvier 2008, Beigbeder va alors parler de sa famille, de son enfance bourgeoise entre Neuilly et la plage de

moments, l’écriture semble rejoindre l’événement décrit. Cette sensation ressort principalement de l’utilisation du présent qui met au même niveau les deux instants, pourtant séparés de trente ans. Cela donne une impression de sincérité totale envers le lecteur. Le lien de sincérité entre l’auteur et le lecteur prend également en compte l’horizon d’attente propre à un récit autobiographique : en effet, le public de 1926 attend l’aveu honteux que l’auteur doit dévoiler. La narration au présent offre donc

toute écriture de soi : la fusion, dans cette entreprise rétrospective, de l'auteur et du narrateur engagerait celui qui s'y livre à la plus objective sincérité. On ne sera pas sans remarquer combien tous ces termes jurent : comment raconter l'être que je fus sans le faire avec le regard de l'être que je suis ? comment observer une sincérité absolue quand, en moi, s'obstine à agir l'autre qui lira et qui, d'une manière ou d'une autre, constitue mon écriture, pénitente ou provocante ?

le sens où Montaigne écrit : « car c’est moi que je peins ») d’un écrivain par lui-même relève de l’autoportrait. Il n’y a pas d’autoportrait « en soi », pour rien. Tout exposition de soi requiert l’attention et l’approbation du lecteur, toute autobiographie est peu ou prou hagiographie2, et tout récit d’une histoire de vie dépend d’intérêts personnels profonds et de modèles discursifs et cognitifs qui commandent la forme choisie, les motifs retenus, l’image que l’on veut donner de soi (et des siens)

Elle s'est fixée pour objectif de "peindre l'invisible". En 1964, Les fruits d'or lui vaudra le prix international de Littérature. En 1982, le Ministère de la Culture lui décerne le Grand prix national des Lettres. L'année suivante, son émouvante autobiographie Enfance conquérit le grand public. En 1985, son mari meurt. Onze ans après, en 1996, elle reçoit le Grand Prix de théâtre de la société des auteurs et compositeurs dramatiques. Nathalie Sarraute meurt à Paris le 19 octobre 1999. Elle est l'un

Sources : Les Mots, Sartre Vision de la famille dans Les mots -> donc vision subjective de Sartre, a comparer avec la vision objective VUE dans II b) Puisque que « Les Mots » est une autobiographie, Sartre livre une vision subjective et rétrospective de ce qu’il a vécu enfant. De plus, sa sincérité peut-être remise en cause puisqu’il ne scelle pas de pacte autobiographique avec le lecteur, défini par Philippe LeJeune comme un pacte qui garantirait son honnêteté sur les évènements passés

Philippe Lejeune dans « Le Pacte autobiographique » définit le contrat sur lequel repose toute autobiographie, il nous y explique alors qu’il y a ambigüité entre le narrateur, l’auteur et le personnage principal. Le pacte proposé au lecteur repose donc sur ce postulat d’identité, gage d’authenticité. Par ce pacte référentiel, l’auteur s’engage à dire la vérité sur ce qu’il a vécu : il garantit la sincérité de son discours sur ces faits. Cependant il y a un souci de la vérité permanant… L’auteur ne

raconte ses souvenirs, ce qu’il a vécu.  * Récit à la première personne : Deux “je” coexistent : * celui du moment de l’événement raconté * celui du moment de l’écriture, d’aujourd’hui. * Autobiographie = double destinataire auteur et lecteur 2- Mémoire et sincérité * Tout ce qui est raconté est présenté comme vrai. L’auteur s’efforce d’être sincère. Mais les années qui ont passé entre le moment où les événements ont eu lieu et le moment où l’auteur les raconte font que

à toute classification : elle est à l’évidence une autobiographie pour les uns, pour les autres c’est avant tout un texte sarrautien. Selon Philippe Le jeune, l’autobiographie est un « récit rétrospectif en prose qu’une personne réelle fait de sa propre existence, lorsqu ‘elle met l’accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l’histoire de sa personnalité. » Nous allons voir en quoi dans un jeu entre fiction sarrautienne et autobiographie le roman de Nathalie Sarraute dépasse cette définition

1°STG – Le Biographique – Dissertation - Ecriture [Introduction] L'autobiographe s'engage, par le pacte de sincérité, à dire la vérité sur sa vie, ses sentiments, sa personnalité. Pourtant, lorsqu'il se fait le lecteur de ses propres textes, il constate parfois avec déception que l' œuvre paraît fausse et comme inventée. L'autobiographie est-elle condamnée à déformer la réalité, du fait des difficultés que rencontre l'écrivain, ou dévoile-t-elle, malgré tout, la vérité sur l'auteur ? Nous