Sisyphe

avec succès l’Etranger en 1942. Soutenu par André Malraux et Sartre, il entre dans la résistance et la libération et prend la direction du journal combat. Essais, pièces de théâtre, romans se succèdent et imposent un écrivain majeur. Le mythe de Sisyphe(1942),la peste(1947),le juste(1951) mais dans la même année la publication de l’homme révolté coupe camus du groupe existentialiste. Jean Paul Sartre lui reproche son attitude « idéaliste, moralistes » Affecté par la polémique, éprouvé par des drames

après avoir obtenu son baccalauréat, il commence ses études en philosophie. En 1935, il adhère au Parti Communiste qu’il quittera en 1937, puis devient journaliste à Alger-Républicain une année plus tard. La publication de L’Etranger et du Mythe de Sisyphe , en 1942, fera connaître Camus. En 1956, il publiera La Chute qui dérangera par son cynisme et son pessimisme. Pourtant, en 1957, il recevra le Prix Nobel de littérature pour l’ensemble de son œuvre. Il mourra le 4 janvier 1960 dans un accident

algériens. Il divorce entre temps de Simone Hié, et épouse Francine Faure. En 1942 il milite dans un mouvement de résistance et publie des articles dans Combats qui devient un journal à la libération. Cette année-là il publie l'Etranger et le Mythe de Sisyphe chez Gallimard. Ces deux livres enflamment les jeunes lecteurs et valent à Albert Camus d'accéder, dès cette année-là, à la notoriété. En 1944 il fait la rencontre de Jean-Paul Sartre. Ce dernier lui demande qu'il mette en scène sa pièce Huis Clos

voilà donc en France en pleine débâcle de 1940. Journaliste à France-Soir, il se replie avec le journal à Clermont-Ferrand. C’est l’époque où il écrit L’Étranger et Le mythe de Sisyphe. C’est l’époque aussi où il entre dans la Résistance (renseignement et presse clandestine. Rédigé en pleine guerre comme le Mythe de Sisyphe (1943), L'Étranger paraîtra en juin 1942. S'il fut condamné par la critique officielle du régime de Vichy pour immoralité, ce roman a néanmoins connu, particulièrement après la

d’acquérir son bonheur ou son malheur ne cesse de se trouver en face de cette alternative : celle de choisir entre la vie et la mort ou entre l’existence et la non-existence. Albert Camus l’a peut-être bien comprise lorsqu’il a écrit dans le Mythe de Sisyphe qu’ « il n’y a qu’un problème philosophique vraiment sérieux : c’est le suicide. Juger la vie vaut ou ne vaut pas la peine d’être vécue, c’est répondre à la question fondamentale de la philosophie ? » Voici en effet l’une des questions la plus fondamentale

l’aube d’une existence nouvelle lors d’une ultime altercation avec un aumônier, une existence dans laquelle son esprit connaîtra liberté et sérénité, lui permettant de réaliser qu’il a été (et reste) heureux. Ainsi que Camus en parle dans Le mythe de Sisyphe, L’étranger traite du sentiment d’absurde qu’éprouve Meursault et que le lecteur est à son tour conduit à ressentir. Ainsi, à travers ce sentiment, la notion d’absurde est dégagée. L’absurde n’est pas le résultat d’une réflexion, c’est un mode de

(1913-1960) est un écrivain français né en Algérie. Il commence d'abord des études de philosophie mais continu sur le théâtre et le journalisme. Il arrive en France à 25 ans et fait ses débuts d'écrivains en 1942 avec l’Étranger et l'essai Le Mythe de Sisyphe. Pendant l'occupation allemande il rejoint la résistance et publie un journal clandestin, «combat», ce qui l'amènera à l'écriture de La Peste en 1947. Proclamant l'absurdité du destin de l'homme, Camus adopte à travers ses héros une attitude de révolte

existentialistes, qu'elles soient portées sur Dieu ou bien athées. Toutefois, il est important d'apporter ici une nuance. Malgré cette prise de position, il est difficile de situer l'écart revendiqué par Camus, surtout lorsqu'il écrit dans Le mythe de Sisyphe «l'individu ne peut rien et pourtant il peut tout3», formule qui s'inscrit dans cette morale d'action et d'engagement inhérente à l'existentialisme : «L'homme étant ce dépassement et ne saisissant les objets que par rapport à ce dépassement, est au

salut.» ( Noces) Comment ne pas jouir d’être ? ne pas être passionné de vie ? Comment ne pas vouloir s’approcher du bonheur ? « C'est déjà vendre son âme que de ne pas savoir la réjouir.» (le mythe de Sisyphe) « Pourquoi faudrait-il aimer rarement pour aimer beaucoup ? » ( le mythe de Sisyphe) «Le bonheur est la plus grande des conquêtes, celle qu'on fait contre le destin qui nous est imposé.» (Extrait des Lettres à un ami allemand.) Et « Qu'est-ce que le bonheur sinon l'accord vrai entre

Nobel de littérature en 1957. • Ami avec Jean-paul Sartre pendant 8 ans. • Œuvres principales : La Peste, Le Mythe de Sisyphe, La Chute, L'Homme révolté et l’étranger L'Étranger : •publié en 1942, •Livre engagé •thème l’absurde la stature sociale , la réflexion sur la condition humaine et la peine de mort. •Appartient à la trilogie de l’absurde avec Le Mythe de Sisyphe et Caligula. Etude : 1- le mariage • mariage : ça lui est égal • c’est la fille qui demande : la demande n’est