Socialisme scientifique

sous la houlette de Staline, qui s’impose à la tête de l’URSS en 1928 pour en rester le dirigeant jusqu’à sa mort en 1953. Staline s’est emparé du pouvoir en éliminant ses différents concurrents et en s’appuyant sur la notion de construction du socialisme dans un seul pays (contrairement aux idées de Trotski, qui jugeait qu’il fallait encourager directement les mouvements socialistes dans tous les pays du monde). L’URSS de Staline s’appuie sur une idéologie forte, le marxisme-léninisme, et Staline

nouveau rendre la création d'une société libre une aventure intellectuelle, un acte de courage. Ce qui nous manque, c'est une utopie libérale, un programme qui ne semble être ni une simple défense des choses existantes, ni une forme diluée de socialisme, mais un véritable radicalisme libéral qui n'épargne pas les susceptibilités des puissants (y compris les syndicats), qui ne soit pas strictement pratique, et qui ne se confine pas à ce qui semble aujourd'hui politiquement possible. Nous avons

Mais le projet de révolution mondiale échoua presque complètement, puisque seule la pauvre et désertique Mongolie s'associait en 1922 à l'URSS. Staline (au pouvoir de 1923 à 1953) théorisa cet isolement imprévu en évoquant la possibilité d'un "socialisme dans un seul pays", et entreprit en conséquence en 1928 de collectiviser et planifier totalement l'économie. Il ne renonçait aucunement au rêve de révolution mondiale (comme l'indiqua en particulier l'extension de l'URSS en Europe de l'Est au moment

à Dniepropetrovsk (Ukraine.) Vécue comme un défi face aux crises qui frappent les pays capitalistes, la réalisation du plan est orchestrée par une propagande de masse, qui associe étroitement le thème de la modernité du pays à l’édification de socialisme. La « lutte sur tous les fronts », décrétée par le parti, se traduit par une grande campagne antireligieuse, en 1929, et par une série de procès spectaculaires, en particulier celui du « parti industriel » en 1930 et celui des mencheviks en 1931

c’est juste une modification du terme. Ce mouvement coopératif se cherche encore. En 1880, ces coopératives décident de se réunir et l’Etat accepte de plus en plus ces réunions car il estime qu’elles peuvent être des alliées et un rempart au socialisme. La mine au mineur est une coopérative ouvrière (1887) porteuse des premières expériences d’unification des coopératives. Ils étaient ouvriers et donc acteurs direct de la coopérative. Ces coopératives se développent dans le domaine de la mécanique

philosophe économiste et homme politique allemand, propose une analyse profonde des fondements du capitalisme en tant que structure d’exploitation du prolétariat (la classe ouvrière) par la bourgeoisie qui détient les moyens de production. Penseur du socialisme, sa théorie l’amène par ailleurs à dire que le développement capitaliste procède au travers des crises économiques auto-générées avec des dimensions politiques et sociales. Le capital s’accumulant toujours là où les taux de profits sont les plus

houlette de Joseph STALINE (1879-1953), qui s’impose à la tête de l’URSS en 1928 pour en rester le dirigeant jusqu’à sa mort en 1953. STALINE s’est emparé du pouvoir en éliminant ses différents rivaux et en s’appuyant sur la notion de « construction du socialisme dans un seul pays » (contrairement aux idées de Léon TROTSKI, qui jugeait qu’il fallait encourager directement les mouvements socialistes dans tous les pays du monde). L’URSS de Staline s’appuie sur une idéologie forte, le marxisme-léninisme, et

1867. Le destin de toutes les économies est de passer successivement du mode de production esclavagiste, au mode de production féodal puis au mode de production capitaliste avant la révolution prolétarienne qui leur permet d'atteindre l'étape du socialisme puis celle du communisme. la théorie de l'échange inégal: cf Samir Amin (L'échange inégal et la loi de la valeur, 1973, réédité en 1988 Aux franges du marxisme, se situe la notion de « fordisme périphérique » présentée par Alain Lipietz dans

soutient sans succès le droit de coalition pour les ouvriers, mais prêche la paix sociale et combat énergiquement les socialistes. Il publie en 1848 et 1849 différents pamphlets politiques (Incompatibilités parlementaire), et Baccalauréat et socialisme [2], où il demande la suppression de cet examen. Plus célèbre est sa discussion avec Proudhon, publiée au jour le jour dans La Voix du peuple ; une discussion qui dura treize semaines et qui ne prit fin que quand ce journal fut interdit

mentalités (en Occident du moins), le passage graduel de la modernité à la postmodernité. Qu’entendre par là ? Comme personne ne l’ignore, les années 70 puis 80 vont ébranler définitivement les grandes théories holistes et universalisantes que sont le socialisme et le libéralisme classiques, enfants des 18e et 19e siècles. Cet ébranlement trouve sa raison d’être dans l’échec final de ces deux formules historiques, échec à la fois dogmatique, économique, social et culturel. Le déclin de l’engagement et de