Socrate Thrasymaque

sur la "rectitude naturelle des noms". Il affirme que les mots sont justes lorsqu'ils ressemblent à ce qu'ils désignent. Le lien serait donc naturel. Cependant, la fin du dialogue entre Cratyl et Socrate affirme l'impasse d'une telle théorie et cela malgré la séduction qu'elle exerce y compris sur Socrate. Ferdinand De Saussure, fondateur de la linguistique, définit le langage ainsi dans le Cours de Linguistique générale écrit par ses étudiants : le langage est un système de signes qui unit par convention

l’élève se pose les bonnes questions, en les lui posant au besoin lui-même. Mais elles ne pourront conduire à une réponse de la part de l’élève que quand celui-ci se les sera d’abord appropriées comme questions. C’est ce que montre bien le dialogue de Socrate avec l’esclave dans le Ménon, dans lequel il lui fait trouver la vérité sur la duplication du carré. 5 Cf. par exemple Théétèté, 172c-d : les rhéteurs comparés aux philosophes sont « comme des gens faits pour servir par rapport à des hommes libres

chapitre 4 du livre devait revenir sur cette question en évoquant la figure de Socrate. Celui qui passe aujourd’hui pour être le père de la philosophie serait resté un illustre inconnu, n’était-ce le travail d’écriture de ses disciples, au premier rang desquels Platon. L’oralité ne saurait à elle seule instituer une tradition et donner corps à une discipline au sens strict du mot. Les dizaines, les centaines, les milliers de Socrate, tous ces penseurs sans œuvres qui se sont succédé dans notre histoire ne

l’autre. Soit on désire, donc on manque et on souffre et on est malheureux. Soit on est heureux, on ne manque de rien et on ne désire pas. 2. L’aliénation : Dialogue entre Socrate et Calliclès : Calliclès est une figure radicale qui défend la satisfaction d’une passion déchaînée à mesure qu’ils explosent. Pour Socrate, cette vie selon la tyrannie du désir est tragique, voire absurde. C’est une fausse vie, dont on ne peut combler TOUS les désirs. B. Désir, raison, et bonheur : 1. Séparer :

Le fait que la philosophie apparaisse en Grèce n'est pas anodin. En effet, à cette époque, on y trouve une organisation politique spécifique: la démocratie. Celle-ci facilite, chez les élites, la liberté et l'autonomie de pensée. Le 1er est Socrate (il meurt en 399 APJC. Accusé de ne pas reconnaitre les dieux de la cité et de corrompre la jeunesse, il est condamné à boire de la cigüe. Le 2e est Platon, le 3e Aristote. B. Les philosophes des lumières. I. Sens de l'appellation Dans

ne s’entend sur sa définition. Ex. frappant = dispute entre Calliclès et Socrate dans le Gorgias Norme, L’idée de justice Norme de justice = Le fait Socrate : mieux vaut subir l’injustice que de la commettre parce que quand on la commet, on efface l’idée même de justice et on sombre dans la barbarie. Il ne règne que le fait, la loi du plus fort N.B. : la justice athénienne lui donnera raison puisque met à mort Socrate Quoiqu’il en soit, personne ne s’entend. Au contraire, « la force est

actes, qui ne dépendent d’ailleurs pas que de nous, soit parce qu’on se laisse emporté par la passion qui nous aveugle ou pervertit nos jugements, soit parce qu’on est simplement ignorant, par manque de connaissance ou d’expérience. C’est pourquoi Socrate soutenait par exemple dans le Gorgias de Platon, que finalement « nul n’est méchant volontairement » soulignant par là qu’on peut agir sans conscience. Mais, ce ne sont pas que les conséquences et la nature de nos actes qui peuvent nous échapper

Le Gorgias, Platon Platon : Athènes, ~423-348 av JC. Contemporain de la démocratie athénienne. Reprend travail de Socrate, Parménide, Héraclite et Pythagore entre autres. Philosophie politique : la cité doit être construite selon le modèle du Bien en soi. Le Gorgias : Organisation de la réflexion : définition débat politique réflexion morale. 3 étapes : Dialogue avec Gorgias :  « Qu’est ce que la rhétorique ? » Réponse décevante : contradictions, formules creuses (grandeur / beauté

catholique. Condamnation totale. « Ils se sont fait acclamer en jetant l’anathème sur les gouvernements ». Apologie : n.f. Discours écrit visant à défendre, à justifier une personne, une doctrine. Il a fait, présenté son apologie. L’Apologie de Socrate, ouvrage de Platon. Si un livre est bon, la critique tombe ; s’il est mauvais, l’apologie ne le justifie pas ». ( CHATEAUBRIAND). Faire l’apologie d’un crime : prétendre justifier un des crimes prévus par le code pénal. Calomnie : n.f. Imputation

sujet est ce qui en moi reflète ce que je pense, ce que je veux, ce que je désire, ce que j’agis et ce que je connais. C’est à partir de ce sujet, que se construit mon point de vue, mes avis sur le monde et surtout mes connaissance C’est ainsi que Socrate emprunta la célèbre formule de Delphes qui dit : « Connais-toi toi-même », cette formule constitue à faire d’une part réfléchir le lecteur sur ce qui est bien et ce qui est mal mais cette formule consiste aussi à démontrer que c’est le début de toute