Solidarisme

des architectes, elle a constitué une tentative pertinente de faire vivre le plein air dans la ville (pavillons, terrasses, kiosques, murs de verre, parois escamotables). Du côté des politiques, elle a favorisé chez certains la conception d’un solidarisme et d’un socialisme qui s’est traduit par une politique de l’enfance ambitieuse. Une telle réussite, on l’aura compris, ne va pas sans ambiguïtés : la réalité du plein air a souvent été sujette à caution ; ce rouage utile à la lutte antituberculeuse

pauvres, tout en contribuant à la médicalisation du pays par le biais de pratiques paternalistes. La mutualité se tient à l’écart de la Commune, puis s’adapte à la IIIe République. Tout en continuant de s’affirmer apolitique, elle se rapproche du solidarisme de Léon Bourgeois qui défend la liberté de l’individu face à l’Etat en estimant que ce dernier doit aussi le protéger. Léon Bourgeois est un des pères de la Charte de la mutualité* de 1898 qui supprime le décret de 1852. Les mutualistes peuvent

rencontrent et donc des questions sociales contemporaines. Mais qu’en est-il de cette pratique face à la crise de l’Etat-providence ? Les pouvoirs publics avec des voix célèbres comme celle de Léon Bourgeois, homme politique radical et théoricien du solidarisme sous la IIIe République, se font forts d’instaurer une norme d’intervention sociale, celle de la solidarité, essence même de l’état providence. Or depuis les années 1980, les difficultés de protection sociale, la crise de l’emploi, le vieillissement

moins en moins que l’une des parties puisse se retrancher derrière la force obligatoire du contrat lorsque le cocontractant doit en souffrir. La formule «qui dit contractuel dit juste» ne convainc plus. Certains auteurs vont jusqu’à parler de « solidarisme » contractuel qui conduit à partager les sacrifices avec son cocontractant. D’autres n’hésitent pas à écrire qu’on doit l’aimer comme un frère…Des auteurs en arrivent parfois à appréhender la force obligatoire du contrat de manière pessimiste. Classiquement

d’interdépendance entre le contrat d’achat et le contrat de prêt. On voit beaucoup plus d’interdépendance. Plusieurs théories : certains auteurs insistent sur l’aspect économique du contrat et la contrepartie. La théorie des attentes légitimes voir. Solidarisme contractuelle : idée est que le contrat est nécessairement une œuvre de coopération entre individu qui doivent parfois accepter des sacrifices mutuels pour faire prospérer leurs relations contractuels. Chacun a une obligation de loyauté qui justifie

une apparition de l'etat providence. A) Le solidarisme Le solidarsime est une doctrine qui est assez méconnu. Elle a été importante au début de la III république mais continue d'être discuté, d'irriger les reflexions de certain groupes politique. Au sein du parti socialiste certain continue a revendiquer leur appartenance a ce mouvement social( Strauskan... ) C'est une doctrine qui a influencer les élites. L'une des grande source du solidarisme c'est Emile Durkheim qui est également un des

il souhaite que son fils devienne rabbin lui aussi. Il fait l’ENS (école normale supérieur). Il devient chargé de cours en faculté de droit. Il croit énormément à la science, il est plutôt ancré a gauche (anti dreyfusard, proche de la doctrine solidarisme). Il écrit 4 ouvrages majeurs : • Sa thèse : « de la division du travail social » 1893. La division du travail a pour fonction de produire de la solidarité • 1895 « les règles de la méthode sociologique ». on explique le social par le social

désormais un devoir général de fidélité lié au devoir de loyauté. En effet, ce qui caractérise aujourd’hui le mariage c’est son aspect contractuel grandissant. Comme le faisait remarquer de manière ironique le doyen J. Carbonnier à propos du solidarisme, on a voulu faire du mariage un contrat et l’on veut aujourd’hui faire du contrat un mariage. La vérité est médiane, le mariage devient plus contractuel (pour preuve la place grandissante des accords de volonté en droit de la famille signes d’un

d'inspiration du Code civil, ces restrictions tiendraient dans l'idée que dès le XIXème siècle, l'on voit naître une première série de critique portant sur le fait de l'inégalité des co-contractant. Selon ce mouvement de pensée, qui se nomme le « Solidarisme Contractuel », des excès ont conduit à cette prise de conscience que les deux parties contractantes n'ont pas forcément le même poids économique ou sociale. Selon ce courant de critique, la solution est alors d'encadrer cette liberté de contrat

ambitionne la paix sociale et l’intégration ouvrière par l’établissement d’un équilibre entre patrons et salariés. Un anticapitalisme se combine donc avec l’attachement à la propriété (par opposition au collectivisme socialiste), influencé par le solidarisme de Léon bourgeois (idée d’une dette sociale des plus favorisées, dont le paiement doit être institutionnalisé sous forme de transferts fiscaux, mesures compensatoires…). Il se traduit par une dénonciation de la « féodalité capitaliste » (congrès