Solidarisme

retiens en premier l’attention. Cet auteur rend compte de la matière contractuelle sans laisser de coté ses opinions en matière contractuelle. La révolution majeure la bonne fois. Cette bonne fois contractuelle véhiculé par ce fameux courant le solidarisme. Cette bonne fois est née dans les contrats spéciaux et du spécial est née une règle qu’elle a repris a son compte et l’a étendu a l’ensemble de la matière. Le second il se traduit par le recul de valeur qui fondé certain contrat au moment de la

ministères, les administrations et les collectivités territoriales » ; ce qui justifie cette réédition. Car le projet, indiqué par le titre, s'avère on ne peut plus ambitieux. Il ne s'agit rien moins que de reprendre le flambeau des pionniers du « solidarisme », récemment « exhumés » par Serge Audier1 en rappelant aux membres de nos sociétés les interdépendances qui existent de fait entre eux, tout en s'interrogeant sur la manière de les organiser en ce début de siècle, face aux défis de l'époque contemporaine

puissance de l’Etat est le corrolaire de la modernisation de la société. Le remettre en cause c’est détricoter la société et ses liens. Le rôle de l’Etat est de fixer des règles supportables pour tous : autorité morale, autorité éducative. Chp 2 : Solidarisme et lien social A rendre tout le monde solidaire pour le travail à faire entraine une solidarité hors le travail, face aux risques de la vie (santé, travail, retraite …). L’ensemble du groupe a intérêt à soutenir l’ensemble de ses membres. Cela

s’organiser entre eux pour jouir du bénéfice légitime de leur travail.» Décret du 25/01/1848 Au nom de cette solidarité naissent les ateliers nationaux, et on lance l’idée d’un impôt. La question sociale se pose de manière explicite. Le solidarisme est la réponse apportée. Comment ces deux pensées opposées se sont rapprochées ? Depuis le XVII prédomine une représentation de la société comme étant le produit d’un accord. Cette conception fait que la société est représentée comme une totalité

assurance…). En présence d’une partie dite faible au contrat, l’autonomie de la volonté devient illusoire. A ce titre, une partie de la doctrine invite à trouver d’autres fondements à la théorie générale des contrats. Par exemple, Demogue parle de « solidarisme contractuel », il considère que : « les contractants forment une sorte de microcosme. C’est une petite société où chacun doit travailler dans un but commun qui est la somme des buts individuels poursuivis par chacun, absolument comme la société

l’esprit public indispensable à la démocratie. Il a comme finalité l’instauration d’une économie solidaire ou fraternitaire. A la fin du dix-neuvième siècle, défendue par des hommes politiques, juristes ou sociologues qui se ré17 clament du solidarisme (Bouglé, Bourgeois, Duguit, Durkheim...), la notion de solidarité prend un sens nouveau. Plus que de commune participation à l’humanité, comme chez Leroux, les solidaristes parlent de dette sociale à l’égard des générations passées dont les hommes

prix Noble de la paix en 1920. Il a occupé de nombreuses hautes fonctions au gouvernement et il a sans cesse défendue toute sa vie des politiques publiques fidèles à la solidarité. On peut rajoute que Bourgeois à largement influencé les thèses du solidarisme et mouvement politique radical. Cependant, Bourgeois va être contré le collectivisme des socialiste, mais pourtant, il est resté hostile à l’atomisme sociale, Léon Bourgeois va fonder l’idée de solidarité sur le but d’une responsabilité de tous

aux origines sous la plume d’Emmanuel Gounot qui écrit « Il faut faire du contrat individuel au lieu du choc désordonné de deux égoïsmes, un principe d’union et de solidarité ». On a ici les prémices d’un fondement du droit des contrats appelé le solidarisme contractuel. Dans cette conception renouvelée, le droit devient à la fois plus souple et plus adaptable et donc « moins cassant », c'est-à-dire susceptible d’être révisé en cas de changement de circonstances. Il est également susceptible d’être

Bourgeois et Emile Chartier. Léon bourgeois se présente comme le défenseur de l’individu mais en proposant pour cela le solidarisme qui est l’appartenance au corps social qui entraine une obligation de réciprocité qui impose à chacun d’ouvrer pour le développement de la société qui elle lui assure une répartition inégale certes mais équitable des profits sociaux. Donc en effet le solidarisme apporte des limites au libéralisme classique tel que la progressivité de l’impôt, la gratuité de l’enseignement ou

l’autolicenciement lorsque l’employeur a exécuté l’ensemble de ses obligations légales, conventionnelles et contractuelles, revient à méconnaître le principe de bonne foi. Nous pouvons cependant noter que même lorsque l’employeur est en apparence fautif, le " solidarisme contractuel " implique que le salarié introduise en premier lieu une demande en exécution forcée avant de poursuivre la rupture du contrat de travail. La requalification de la prise d’acte de la rupture en licenciement a pour conséquence principale