Solide de Platon

prendre au sérieux la thèse de Rousseau dans L'Essai sur l'origine des langues, selon laquelle les langues humaines sont arbitraires ou « de convention ». Il n'y a aucun rapport entre la chose et le mot qui la désigne, comme au reste l'affirmait déjà Platon dans le Cratyle, sans quoi c'est la diversité même des langues humaines qui serait inexplicable. La même chose peut, selon les langues, être désignée par des noms différents, et il serait illusoire de vouloir ramener cette diversité à une unité en

effet, un procès peut déterminer la vie et le futur d’une personne, qu’elle soit innocente ou pas. C’est pour cela que je pense que, dans un procès, on doit laisser tout ce qui nuit à la rationalité de côté et se baser sur des preuves concrètes et solides. On ne doit pas juger quelqu’un parce qu’il a l’air d’un criminel ou parce qu’on nous a convaincus que c’est un criminel, mais parce que c’est un criminel. Une autre place très importante de la rationalité dans notre société est dans l’éducation.

réflexion politique et morale. Rien ne peut échapper à la curiosité de l’esprit. Comme Platon le montre dans l’allégorie de la caverne, le chemin de la connaissance passe par les mathématiques et ce que nous appelons sciences aujourd’hui, il se poursuit par la dialectique et pourrait s’achever si l’esprit était capable de remonter jusqu’à l’Idée qui fonderait toutes les autres et se fonderait elle-même. Platon l’appelle le principe anhypothétique et le symbolise par le soleil. (reformuler pour montrer

l’effort d’ouvrir les yeux. Il ne cherche pas à casser avec son ignorance native ou entretenue par les « presque » certitudes de l’opinion. Il s’enferme dans une inertie intellectuelle qui équivaut à une cécité. Descartes rejoint ici Platon. L’aveugle est ce qu’a fait Platon avec le prisonnier de la caverne. Sa vie n’est pas une vraie vie, une vie digne de cet être doué de la capacité de penser qu’est l’homme. Mais la phrase «  tacher de » insiste sur le fait qu’on n’accède pas au savoir et à la sagesse

l’entreprise russellienne Bien entendu, cette histoire de la philosophie, qui suit les découpages temporels classiques, est intéressante d’abord et avant tout parce qu’elle est celle de Russell : c’est le grand philosophe, ici, qui parle de Platon, d’Aristote, de Descartes, de Berkeley et de tous les autres dont il nous entretient. Cette médaille a cependant son revers. Pour commencer, Russell, il le reconnaît d’emblée, n’est pas un historien de la philosophie, encore moins un

De plus, la fiction est un divertissement, elle possède un côté assez pédagogique, du fait de passer par des personnages fictifs comme des animaux, aide à mieux comprendre et peut également servir d'illustration. D'ailleurs, d'après Platon, seuls les mythes sont capables de faire comprendre des réalités philosophiques difficiles. En outre, en passant par un ou des personnages fictifs, consciemment ou inconsciemment

recueilli l’héritage de Platon et d’Aristote: l’Académie et le Lycée. L’Académie: école de philosophie fondée par Platon. Aristote y enseigna jusqu’à la mort de Platon. Le Lycée: école qu’Aristote fonde après la mort de Platon. Épicure eut conscience qu’il lui fallait mener sa bataille philosophique contre ces deux écoles et contre la culture dont celles-ci étaient l’expression. Nécessité d’opposer un système philosophique solide aux pratiques de ces deux écoles. Chez Platon et Aristote, il n’y a pas

l’ensemble des choses qui sont, c'est-à-dire, qui ont une existence objective et constatable. Nous aurons soin de ne pas aborder la définition platonicienne du réel (l’être véritable des choses) en ce que cette dernière se situe, pour paraphraser Platon, du côté de l’intelligible et non du sensible, donc de la perception. Par perception, on entend l’acte par lequel un individu, organisant ses sensations présentes, s’oppose à un objet distinct de lui qu’il juge réel et actuellement connu par lui

des plus grands exploits comme des plus terribles revirements. Indépendance et révolte mais aussi régression, dépréciation et surtout perte identitaire. Ils ne savent plus d’où ils viennent, où sont leurs racines. Comment peut-on avoir une maison solide, si nos fondations sont disparues ? Ces fondations pour les Québécois sont le christianisme. La question suivante me vient donc en évidence : l’homme est-il un animal religieux? Nous avons des traces que des religions ont toujours existés.

faisaient chambre à part, ce qui était courant à l'époque, et Montaigne, préoccupé par d'autres activités, laissait volontiers la gestion de ses propriétés à sa femme. Par contre, très au fait des humanités grecques et par conséquent du Banquet de Platon, il était fidèle ami d'Etienne de La Boétie : à l'origine, il avait écrit les Essais comme écrin pour le Discours de la servitude volontaire de son meilleur ami, qui y faisait l'éloge de l'amitié contre la corruption du pouvoir et des courtisans.