Sommes Nous Conscients De Nos Désirs

que les psychologues nomment un amorçage, c’est-à-dire orienter une décision, un choix, un comportement. (...) les motivations subliminales utilisent les mêmes processus mentaux – la mémoire de travail et les fonctions exécutives – que les actes conscients et que les gens se méprennent souvent sur les raisons de leurs comportements, car ils sont influencés par des pulsions inconscientes. Dans un grand nombre des études originales, des mots ou des phrases avaient été utilisées pour amorcer un comportement

de la liberté humaine, si tant est qu’elle soit possible. Dans le langage courant, la liberté renvoie au pouvoir que possède tout homme de n’obéir qu’à lui-même, qu’à sa propre volonté, et d’agir uniquement en fonction de ses désirs, indépendamment de toute contrainte ou de toute pression extérieure. Tout homme se sent donc spontanément libre, tout simplement parce qu’il se croit capable de faire des choix de petite ou de grande importance, de prendre des décisions, de petite

différencie d’un animal ou d’un objet. En effet, ce qui fait que l’Homme est un être humain est tout d’abord son existence : Pour être un Homme, un être doit tout d’abord exister. Or, c’est par l’acte de l’esprit qu’est la pensée que l’Homme est conscient de son existence. Descartes en fait d’ailleurs le thème de plusieurs de ses œuvres. « La Réponse aux secondes objections » dans Méditations métaphysiques tente de montrer qu’on peut conclure l’existence par l’acte de la pensée : c’est une connaissance

nous transgressons ces principes. La cause de ces infractions vient souvent du fait qu’il y a une insatisfaction de l’homme qui le pousse à sortir du cadre de la société imposée. L’homme ne peut, à cause des limites qu’il s’impose, réaliser tous ses désirs. Il doit être dans le contrôle, et si nous prenons l’exemple d’un homme aux pulsions sexuelles trop fortes, il sait qu’il doit se freiner pour vivre normalement dans la société. Alors que le bien est encadré par des normes, le mal est paradoxalement

bonheur ? 18 A. Satisfaire nos désirs : l’hédonisme 18 1. Le bonheur est dans la satisfaction de tous nos désirs (Calliclès) 19 2. Le bonheur est la satisfaction de certains désirs seulement (Epicure) 20 B. Modifier nos désirs : le stoïcisme 20 1. Modifier nos désirs 20 2. Se satisfaire de son action : que notre vertu fasse notre bonheur ! 21 3. Être conscient des maux qui nous guettent 21 C. Supprimer nos désirs : le pessimisme 22 D. Transformer nos désirs : la sublimation 22 1. Platon

théorie et les trois composantes de la personnalité humaine. La conception de l’être humain Tout le long de la session nous avons tenté de définir et de mieux comprendre l’être humain. Cela n’a pas été facile, car vouloir comprendre ce que nous sommes impose plusieurs enjeux et demande une certaine ouverture d’esprit. Chaque ’un des philosophes que nous avons étudié avaient une conception totalement différente de l’humain. Par exemple pour Descartes l’être humain est avant tout doué de raison

d’une activité psychique inconsciente. Pourtant ce qui fait qu’à travers le temps je continue de me reconnaître, c’est justement l’unité de mes pensées en une seule et même conscience, un même moi. Introduire l’idée qu’il y ait des pensées non conscientes dans mon esprit n’est-ce pas menacer l’unité du sujet ? L’hypothèse d’un inconscient psychique revient-elle à admettre un autre moi en moi ? Ou bien l’hypothèse d’un inconscient psychique revient à admettre un autre moi en moi, mais alors le sujet

combler ses souhaits, ses rêves, ses désirs… Le désir est l’essence de l’homme comme l’affirme Spinoza « L’effort conscient de soi pour persévérer dans son être est le désir, essence même de l’homme. » Le désir est donc inévitable et même indispensable à l’homme. On se pose la question s’il est possible de satisfaire tous nos désirs. Nos désirs peuvent-ils être comblés ? Dans une première partie nous nous intéresserons sur l’impossibilité d’assouvir nos désirs puis dans une seconde partie sur la possibilité

l’histoire, la culture, ainsi que la psychologie. La psychanalyse propose « un voyage dans les profondeurs du moi », ce qui invite à se poser de nombreuses questions auxquelles elle essaiera de répondre : - Qui sommes-nous ? - Sommes-nous ce que nous pensons être ? - Sommes-nous maîtres de nous-mêmes ? - Quel est le sens de nos actions ? - La parole peut-elle nous libérer de nos souffrances ? - Ouvre-t-elle les tiroirs de nos vérités enfouies ? - Nous aide-t-elle à nous comprendre ou

Est- il raisonnable de renoncer à ses désirs? Le sujet repose sur une constatation, presque toutes les philosophies nous demandent de nous débarrasser de nos désirs et certaines établissent une hiérarchie entres les désirs raisonnables et ceux déraisonnables. Autrement dit, dans les deux cas, il nous est demandé de trouver des critères qui permettrait de rejeter ou de conserver nos désirs. Ce sujet repose aussi sur une paradoxe. Renoncer à ses désirs serait déraisonnable puisque le désir est