Sommes Nous Gouvernés Par Notre Inconscient

Nous en sommes à la phase où le conscient devient modeste ", écrivait Nietzsche. Et la psychanalyse, depuis lors, nous a donné bien d’autres raisons de modestie. C’est toujours bon à prendre. Nul n’ignore, aujourd’hui, que la conscience n’est qu’une petite partie de nous-mêmes (" la plus superficielle ", disait Nietzsche), qui résulte de toutes sortes de processus, tant physiologiques que psychologiques, qu’elle ignore. Qui sent fonctionner ses neurones ? Qui perçoit son propre inconscient ? Ses

Nous allons donc, dans un premier temps, opposer la conscience spontanée de soi à ce qu’est vraiment la conscience de soi, c'est-à-dire, ce que nous sommes vraiment, pour, dans un deuxième temps, s’apercevoir des illusions de la conscience de soi. Développement : Il est possible d'opposer ce qui est en nous conscience spontanée et ce que nous sommes vraiment. C'est ce que fait Descartes. Cherchant méthodiquement à découvrir une vérité « entièrement indubitable », il décide de se débarrasser de

Sommes-nous toujours libres de nos décisions ? Pour décider nous choisissons parmi plusieurs possibilités qui nous sont proposé. L'acte de décider semble pour le sujet marquer sa liberté. Le simple fait d' « avoir la possibilité », de ne pas être contraint a agir machinalement. Ce qui caractérise la liberté comme une certaine indermination, c'est à dire une marge de choix laissée à la libre appréciation. Mais cette indétermination est-elle réelle? Il est possible que la marge de décision

pouvons pas connaître immédiatement. Ou plus précisément, 'inconsciente est ce qui qualifie ce que je possède d'ancré en moi et dont je n'ai pas conscience. La liberté désigne habituellement l’état de ce qui n’est pas soumis à une contrainte. Le plus généralement, elle consiste dans le fait de pouvoir se mouvoir sans contraintes, de juger et agir en pleine conscience. Ainsi, on pourrait s'intérogé sur le lien entre liberté humaine et inconscient. Comment l'inconscient pourrait t'il remettre en cause

mais on cherche à élaborer des théories subjectives pour être ensuite expérimentées sur le monde extérieur. Avoir conscience de soi serait pour lui suffisant pour se connaitre soi-même totalement et ainsi donc pouvoir se définir. b) Les désirs inconscients, que ce soient sous la forme de rêves ou d’actes manqués, semblent ne pas nous appartenir. En effet ils existent sans intervention de la conscience. On pourrait considérer cela comme une forme d’ »animalité de l’homme, car ces pulsions, ces désirs

l’inconscient existe vraiment, l’homme peut toujours dominer ses pulsions par la raison et la volonté. Un être qui se laisse gouverner par des forces inconscientes n’est pas libre. Ici, se pose un problème conceptuel : l’inconscient gouverne t il le psychisme de l’homme ? Dans un 1er temps, nous montrerons que nous sommes dirigés de façon fataliste par des sentiments inconscients. Puis, dans une 2ème partie nous expliciterons les raisons pour lesquelles la volonté domine l’inconscient tout comme l’esprit

mentir à soi même ? Nous sommes capable de mentir aux autres, en effet nous sommes en mesure d’énoncer délibérément un fait contraire à la vérité ou tout simplement de la dissimuler à autrui. Le mensonge consiste alors à énoncer le contraire de notre pensée dans l’intention de tromper une personne. Ceci étant, se mentir reviendrai dans ce cas à se persuader qu’une chose qu’on considère comme fausse est vrai ou inversement. Ainsi on peut se demander si nous sommes réellement en mesure de nous

nous échappe, que nous sommes gouverné à notre insu par notre sexualité. Ce qui donne finalement des excuses et des justifications pour tout : que voulez-vous l’homme est gouverné par son inconscient, même sa pensée ne lui appartient pas ! Alors que dire du reste ! La liberté est une illusion : c’est l’inconscient qui mène la danse. C’est un alibi assez commode, quand nous devons nous excuser d’avoir commis un acte grave : ce n’est pas vraiment ma faute, c’est mon inconscient qui m’y a poussé ! Argument

aussi dénonciateur et critique. Il tend toujours à trouver un équilibre entre le réel et l'irréel, l'abstrait et le concret et devient le témoin des actions et du comportement de l'homme. Il est, tel un médium, révélateur clairvoyant de ce que nous sommes, de notre propre vie et nous aide ainsi à guider nos goûts et nos envies. Pourquoi les artistes cherchent-ils à dévoiler ce qui est caché en nous ? Autrement dit, dans quel but se permettent-ils de nous mettre volontairement à nu, face à nous même

Si l’inconscient existe, alors sommes nous vraiment libres ? Ce sujet nous pose le problème de la notion d’inconscient et de la place qu’il prend dans nos actions. En effet si l’on accorde de l’importance à la part d’inconscient qu’il existe en nous, alors nous pouvons imaginer que nous ne sommes pas responsables de nos actes. Cependant l’homme est d’abord considéré comme un être libre, qui se gouverne selon sa raison, en l’absence de tout déterminisme. L’inconscient est il vraiment incompatible