Sommes Nous Maitres De Nos Désirs

volonté sont bonnes (au sens moral du terme) mais Descartes affirme le contraire. Il prétend que l’on ne désire pas beaucoup les bonnes choses (« pour ne les pouvoir désirer avec trop d’ardeur »). Il donne ici sa théorie sur les désirs des hommes selon laquelle nous ne sommes pas trop attirés par les bonnes choses de façon naturelle. Cette théorie pourrait expliquer les actions des hommes et pourquoi lorsque nous avons le choix entre une bonne chose et une mauvaise action nous choisissons cette dernière

responsabilité de mes actes. Etre libre c'est être dirigé par soi-même. 3) Etre libre est-ce surmonter notre propre nature ? Dialectique du maître et de l'esclave de Hegel. Quand on ne maîtrise pas ses instincts, désirs, pulsion, on est tous esclave de soi. Quand on maîtrise notre propre nature par la force de notre volonté on devient maître de soi. On est souvent beaucoup plus esclave de soi que des autres. Cette conquête de soi sur soi est permanente et nul n'en sort totalement victorieux

stoïcien. Le stoïcisme naît avec Zénon de Cittium (335-264 av J.C.) et Chrysippe (280-206 av J.C.). Le stoïcisme d'Epictète est donc un stoïcisme tardif (troisième période). Chez Musonius (le maître d'Epictète), on note, outre le stoïcisme, un retour à l'école cynique qu'Epictète va d'autant plus accentuer que les maîtres du cynisme (Antisthène, Diogène) avaient eux aussi été esclaves. Il subit aussi l'influence de Socrate et de l'héritage aristotélicien. La pensée d'Epictète naît, non pas de découvertes

tres vite perdu toute égalité. Par exemple par le biais des classes sociales, qui créent des inégalités, des situations de supérieures/inférieures, les différences de statuts dans les emplois etc…, nous finissons par contater tres tot que nous ne sommes pas tous égaux sur certains points et nous ne serions redevenus égaux qu’uniquement vis-à-vis des lois. (Tout les citoyens sont égaux) 4 Montesquieu fait alors le rapprochement avec la démocratie réglée et non réglée, que dans une démocratie

tous ses désirs pour être heureux ? • Désir : tendance à rechercher objet (matériel ou moral) que l’on s’imagine être source de satisfaction, de plaisir. - envie : désir éphémère - souhait, espoir  : désir qui ne s’accompagne pas d’actions propres à le réaliser. - volontés, projets : désirs réféchis, accompagné d’actions propres à les réaliser. On distingue parfois le désir et la volonté, le premier serait irréféchi, la seconde étant réféchis. • besoins : le plus souvent distingué des désirs, - nécessaire

éthiques ; ce qui est moral. Une bonne règle de vie peut donc être aussi bien une règle de vie qui conduit au bonheur qu'une règle de vie morale. Il convient ainsi de se demander si limiter ses désirs à ses principes de vie est une bonne morale ? Pour cela nous montrerons dans un premier temps la valeur des désirs puis nous étudierons le désir comme obstacle au bonheur. Le désir est la recherche d’un objet que l’on sait ou que l’on imagine être source de satisfaction. On ne désire que ce qu’on n’a

littéraire au lycée René Cassin (91) Le manuel d’Epictète peut il rendre tout homme d’aujourd’hui heureux ? Epictète naquit en Phrygie, à Hiéropolis dans l’esclavage. Son nom propre lui vient de cette origine. On raconte qu'un jour son maître dur et cruel, s'amusait à torturer la jambe de son esclave, celui-ci l'avertit plusieurs fois qu'il allait la lui briser. Il la brisa et Epictète se contenta de remarquer : « Je vous avais bien dit que vous me la casseriez. ». Une fois affranchi,

d’insatisfaction s’il souhaite sans cesse désirer l’impossible, bien qu’il s’interroge aussi de savoir s’il est possible de maîtriser ses désirs.
 Dans un premier temps, Descartes présente sa troisième maxime, où il dit qu’il faut s’habituer à considérer toutes choses qui ne dépendent pas de nous comme non désirables et donc à changer l’objet de ses désirs pour ne désirer plus que ce qui est possible. Dans un second temps, il va montrer comment par l’usage de sa volonté toujours associée à l’entendement

qui parait pourtant évident, selon laquelle nous aimons vraiment la liberté. 2) Arguments OUI : o Il semble évident que nous aimons la liberté, que nous sommes attirés par elle, car être libre consiste à réaliser ses désirs. L’absence de liberté nous en empêche et provoque la frustration. o Chacun préfère être son propre maitre plutôt qu’être asservi à un autre qui pourrait lui causer du tort en toute impunité. L’esclavage s’impose toujours par la force. L’histoire fournit de multiples exemples

une partie de lui-même. On peut ainsi déduire que nous sommes dominés par notre inconscient alors même qu'il fait partie de notre personne. Ainsi, la liberté est de devenir totalement maître de soi même en sortant de l’esclavage et du rôle d'esclave, afin de disposer librement de sa personne. On peut alors se demander quelle sorte de domination l'inconscient exerce sur l'Homme ? A- t-il un part de responsabilité dans mes actes, mes désirs et mes pensées ? Comment ne plus être esclave de nous même